1 déc. 2024
Éditorial
Par Nathan le 1 déc. 2024,
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Par Nathan le 1 déc. 2024,
Il y a de cela un bon millénaire, une plaine seulement se dressait à côté d'un grand lac. Une plaine vierge et vide, mais pas stérile. À sa surface, de petites lumières dansaient et se mouvaient, rebondissant sur l'eau du lac, dans lequel les étoiles se posaient.
Parfois, ce n'étaient pas des étoiles qui flottaient à sa surface ridée, mais de petits morceaux d'une blancheur de cristal et d'une froideur d'éther. Ils s’amarraient au liquide, formant des motifs complexes et gelés. À la surface de l'eau, de petites vaguelettes voletaient entre ces amas de glace, des petites volutes faites d'une chose impalpable et luminescente.
En certaines dates de l'année, ces volutes s'assemblaient en motifs complexes et s’érigeaient en cathédrales sur la plaine d'à-côté, inondant les alentours d'une magie sauvage et pure. Un matin, la plaine ne fut plus solitaire, couverte de neige. Quatre personnes, deux femmes et deux hommes, se dressaient dans ce lieu, aux quatre points cardinaux. Leurs capes flottants au vent, ils regardèrent la cathédrale de magie se construire seule. Les flocons, attirés par les volutes de magie, s'agglutinèrent en suivant les motifs, créant une seconde cathédrale de neige et de givre.
Alors, l'une des personnes couverte d'une ample cape couleur de miel leva les bras, avant d'annoncer aux trois autres :
‒ Par trois fois le givre s'élèvera, par trois fois il les sauvera. La quatrième et dernière fois verra accueillir un monde meilleur.
Gravement, les autres hochèrent la tête, avant de s'avancer d'un pas comme l'avait fait la femme avant eux, et de psalmodier la phrase tous en cœur. Ils ne le savaient peut-être pas encore, mais ils venaient de sceller à la fois leurs destins, mais aussi le destin tout entier de ce qui était encore des territoires celtes.
Les quatre figures majestueuses passèrent ainsi une grande partie de la journée à comprendre le processus magique derrière la somptueuse cathédrale invisible et mouvante. Les entrelacs gelés s'étaient déjà évanouis depuis longtemps, ce qui rendait l'étude encore plus dure. Ce fut, cette fois, une paire vêtue de bleu et de vert qui détermina la réponse à leur question sous-jacente. Ils venaient de trouver le lieu parfait, mais comment faire pour ne pas détourner l’afflux incroyable et indispensable de magie ?
Les deux compères prouvèrent de manière concise que la seule solution était de créer leur école suivant les plans érigés par les flux de magies multicolores et anciennes. Une école de magie faite de magie... Il n'y avait rien de plus vrai, décidèrent-ils.
La construction fut ainsi beaucoup plus rapide qu'escomptée, puisque les quatre bâtisseurs devaient suivre des plans préétablis.
Néanmoins, quelques surprises eurent lieu lors de la construction, comme les brusques sauts et mouvements de certains segments de magie. Le mage vêtu de rouge régla rapidement le problème, en introduisant des escaliers dont le placement n'obéirait qu'aux sauts de la magie.
La dernière pierre du château posée, les quatre s'affalèrent dans l'herbe enneigée. Des sourires étiraient leurs lèvres, tandis que la joie pétillait dans leurs regards. Leur école.
Peu à peu, l'école se fit un nom et les flux de magie creusèrent des veines de pierres dans les poteaux et piliers. Chaque hiver, à la même date, ils se réunissaient tous à l'endroit où tout avait commencé, observant les évolutions de leur projet, mais aussi de la cathédrale de givre, qui maintenant, à défaut de courir le long des atomes de magie, recouvrait l’entièreté de ses facultés cognitives.
Un hiver après l'autre, le tenancier devint un confident pour les quatre sans distinction, aussi fut-il le premier au courant lorsque tout fut sur le point de s'écrouler. C'était un soir de décembre, pendant lequel tout allait s'effondrer. Le rituel, bien plus significatif qu'utile. Ils n'étaient malheureusement plus que trois.
Le rituel exigea sa contrepartie, et ils ne pouvaient que supposer que tous le supporteraient, cette blessure profonde dans les traditions. Comment donc la prophétie pouvait-elle s'allumer, exprimer ses souhaits et seulement les siens ?
" Patience, patience, demain tu le sauras."
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Le mois de Décembre est pour nous le mois de l’hiver, de la neige et de la magie de Noël. C’est pourquoi j’ai décidé de vous emmener avec moi dans la région qui symbolise le plus tout cela, la région des aurores boréales et des nuits qui n’en finissent plus, la Laponie !
Et pour ce premier extrait de mon carnet de voyage en Laponie, je vous propose une rencontre avec une créature emblématique du grand nord scandinave, une créature qui a toute sa place dans le mythe Moldu du Père Noël : le Renne volant, ou Renne Lentäviä.
C’est une créature qui pendant des siècles était très présente dans toute la Scandinavie, mais qui a progressivement disparu hors de Laponie où sa population ne compte plus que quelques centaines d’individus. Pendant très longtemps le Renne Lentäviä a été utilisé par les sorciers scandinaves pour sa capacité à tirer de lourdes charges et sa grande résistance en hiver. Mais ces derniers exploitèrent trop l’animal. Ils refusaient de le laisser entrer en hibernation dès le redoux arrivé, ce qui l’affaiblissait irrémédiablement et entrainait progressivement sa mort, ou bien le tuait à la fin de l’hiver pour utiliser sa chair et diverses parties de son corps. En effet ces créatures possèdent différentes facultés très prisées comme le fait de se confondre avec leur environnement, leur pelage ayant des capacités magiques de dissimulation. C'est ainsi que, jusqu’au XVIIIe siècle, sa fourrure servait à la confection de capes d’invisibilité chez les sorciers du Nord de l’Europe. Ces capes restaient imparfaites car elles n’avaient que le pouvoir de cacher leurs propriétaires dans des milieux enneigés, mais étaient cependant très demandées. De nos jours, l’espèce est protégée et seules les quelques familles de sorciers lapons ont encore le droit de le domestiquer, étant respectueuses de la créature et de son rythme biologique.
Le Renne Lentäviä a donc besoin de températures négatives pour pouvoir vivre et ne supporte pas la chaleur. Il est donc véritablement actif et éveillé uniquement pendant les mois d’hiver. Il se nourrit alors de mousses et de lichens gelés ainsi que de baies givrées, une espèce de baies magiques, endémiques à la région. Il passe facilement inaperçu aux yeux des Moldus grâce à son pelage particulier mais peut entraîner une certaine agitation chez les rennes traditionnels ou les chiens de traineau qui perçoivent sa présence. Il passe le plus clair de son temps à se nourrir, à entretenir les terriers dans lesquels il se réfugie pendant toute la saison chaude et à voler dans le ciel nocturne, où le jeune mâle parade pour attirer la femelle avec laquelle il passera sa vie. Dans la nature, les Rennes Lentäviä vivent en petits troupeaux composés généralement d’un mâle et d’une femelle adultes et de trois à quatre jeunes rennes. En effet, ceux-ci n’atteignent l’âge adulte qu’à l’âge de six ans, âge auquel ils quitteront leur troupeau pour en fonder un nouveau après les parades amoureuses.
Le nouveau couple formé au milieu de l’hiver passera le reste de la saison à creuser un nouveau terrier suffisamment spacieux et profond pour les accueillir pendant les mois où les températures deviennent positives. C’est une des période les plus critiques de la vie des Rennes Lentäviä, car si le nouveau terrier n’est pas suffisamment isolé et vaste, la température à l’intérieur ne pourra être maintenue sous zéro et les individus y « hibernant » périront. Il faudra encore un hiver entier au jeune couple pour améliorer et agrandir son terrier afin de pouvoir y accueillir sa progéniture.
Cette créature est un mammifère ovipare, la femelle pondant un à deux œufs tous les deux ans. Ces œufs sont pondus à la fin de l’hiver dans le terrier et éclosent au début de l’hiver suivant. Le petit sera allaité pendant tout un hiver par la femelle renne qui apprendra à se nourrir de mousses et lichens gelés l’hiver suivant. Le petit renne ne devient autonome qu’après les deux premiers hivers de sa vie mais restera encore quatre années dans le terrier familial avant de devenir pleinement adulte. La croissance est ralentie par les longues phases d’« hibernation » durant huit à neuf mois.
Pendant cette période, lorsqu’il fait plus chaud, les Rennes Lentäviä « hibernent » dans leurs terriers creusés assez profondément et qu’ils entretiennent tout au long de leur vie avec les jeunes qui ont acquis leur autonomie mais qui ne sont pas encore adultes. Peu de temps avant l’arrivée du printemps et du dégel, ils accumulent, aux moyens de leurs grands bois, de la neige fraiche au fond de leur terrier, ainsi que des baies givrées, ce qui leur permettra de maintenir la température de leur sorte de nid sous 0°C pendant toute la durée de leur « hibernation ». Les individus passent ces longs mois à dormir enveloppés de leurs ailes déployées, s’éveillant environ une fois par mois pour manger quelques baies givrées. La longévité de ces créatures peut atteindre une quarantaine d’années mais le réchauffement climatique a tendance à diminuer celle-ci, l’animal puisant ses forces des très grands froids.
Le Renne volant est directement associé au conte Moldu du Père Noël et à son traineau volant. Si, bien souvent dans les représentations et récits Moldus, les rennes ne sont pas ailés, cela est lié à une erreur.
En effet, le Père Noël est directement inspiré d'un sorcier lapon de la fin du XIXe siècle, qui portait le costume traditionnel sorcier lapon avec ce grand manteau rouge, le bonnet, la longue barbe, et qui avait décidé d'offrir des cadeaux aux enfants pauvres, aussi bien sorciers que Moldus, ce sorcier contestant la politique de séparation absolue entre Moldus et sorciers. En ayant recours à des sortilèges et avec l'aide de ses « kotitonttu », des cousins lapons de nos elfes de maison, il avait fabriqué tout un tas de petits jouets en bois pour égayer l’hiver de ces enfants. Après avoir ensorcelé son traineau pour qu’il vole, et y avoir attelé ses Rennes Lentäviä, il parcourut la région et distribua le plus de cadeaux possible.
Devant la joie des enfants, il décida de renouveler l’opération tous les ans en décembre. En effet, il avait besoin de toute une année pour préparer les nouveaux jouets à distribuer, et il fallait que les Rennes Lentäviä soient en capacité de tirer le traineau volant, ce qui n’était possible qu’en plein cœur de l’hiver. Et c’est comme cela que la légende du Père Noël naquit !
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Bonjour à tous,
Comme vous le savez tous, les périodes de fin d'année approchent à grand pas et il est plus que temps pour nous de commencer la préparation des cadeaux que nous voulons offrir à nos proches. Et si comme moi vous redoutez la question "Tu veux quoi pour Noël ?" je suis sûre d'une chose, c'est que vous partagez la même passion que moi !
Donc voici sans plus attendre une liste de dix idées de cadeaux à faire pour un Potterhead !
1. La bannière de sa maison
Afin que vous puissiez fièrement représenter votre maison jusque dans votre chambre/maison/appartement/placard sous l'escalier je vous recommande ces bannières de maison. Attention cependant à bien indiquer à la personne qui vous a posé la question votre maison, vous risqueriez d'avoir de mauvaises surprises sinon...
2. Porte clé Hogwarts Legacy
Pour toujours avoir un soupçon de magie dans le fond de votre poche, ce magnifique petit porte-clé d'Hogwarts Legacy (qui malheureusement ne sert pas de passe-partout) saura faire des ravages. Une solution petit budget mais grande intention Potterhead à noter !
3. Cachet de cire Poudlard ou maison
Bien qu'ils soient globalement passés de mode, les cachets de cire dans vos cercles proches vous serviront à envoyer des lettres enchanteuses et ensorcelantes à votre entourage. Il en existe de cinq sortes, quatre pour les maisons et celui que nous vous présentons dans cet article représentant Poudlard. De quoi éviter de froisser votre sœur/frère/gnome de jardin parce que vous n'appartenez pas à la même maison.
4. Peluche Patronus
Parce qu'un peu de douceur sera largement capable de repousser les plus sombres Détraqueurs moldus, je vous recommande ces peluches représentant des Patronus corporels. À utiliser sans modération les jours de déprime hivernale, accompagné d'un mug de chocolat à la guimauve, d'un plaid et d'un feu de cheminée. (accessoires non compris.)
5. Présentoir à baguette de maison ou de Poudlard
Parce que votre baguette magique ne devrait jamais être délaissée dans un étui plein d'attrape poussière. C'est un objet précieux, un indispensable pour les sorciers d'Europe et d'Amérique, qui doit être traité avec le plus grand respect. C'est pourquoi je vous propose ces présentoirs individuels, personnalisés en fonction de votre maison ou représentant Poudlard plus généralement.
6. Robe de sorcier
Un autre indispensable de la garde robe sorcière, qui s'est assez perdu avec le temps, au profit des tenues nettement plus moldues. Je trouve qu'une belle robe noire aux couleurs de sa maison permet de garder un peu de magie à portée de main. Vous pouvez aussi très bien ajouter les gants, l'écharpe et le bonnet par temps hivernal.
7. Armoiries de Poudlard et des maisons
Cette année j'ai décidé de vous refaire la déco ! Et pourquoi pas ajouter une plaque sur un de vos murs afin de faire la gloire de votre maison, ou de votre école dans une plus forte mesure ? Ces armoiries peuvent facilement devenir le clou de votre collection, ou la lancer. Toutes mes excuses pour votre compte en banque.
8. Marque page Poudlard ou de maison
Quoi de mieux pour agrémenter une lecture que d'avoir le symbole de votre maison ou de votre école dans votre livre. Ces petits marques pages sauront égayer vos lectures et vos recherches dans les réserves de la Bibliothèque.
9. Échiquier des sorciers
Une des sept épreuves qui gardaient la pierre philosophale à portée de main, c'est ce que vous propose cet échiquier, bon ok, d'accord, je reconnais, c'est pas exactement celui de l'épreuve de McGonagall, celui là il bouge pas tout seul, les pièces se tapent pas dessus et surtout elles font pas deux mètres de haut. Mais à part ça c'est exactement le même !
10. Vinyle collection complète Harry Potter
Et oui les mélomanes, Tata Hazel aussi pense à vous pour mettre un truc sous le sapin ! Ce coffret de disques comprend les thèmes et bandes sons de nos moments favoris de la saga. Un petit bijoux de musique et de Pottermania, un espèce de must have pour ceux qui ont une platine, et pour ceux qui n'en ont pas, bah achetez en une parce que c'est grave cool !
Et voilà c'est sur cet article que je vais refermer ma hotte, au moins maintenant vous savez quoi répondre quand on vous demandera "Tu veux quoi pour Noël ?" Bisous les asticots !
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Hope était installée au coin du feu dans le bureau qu'elle partageait avec Izora. Les festivités de fin d'année, sous l'impulsion de son binôme, étaient déjà bien entamées et une dernière tâche incombait aux deux directrices : déterminer si les nouveaux première année recevraient la bénédiction de la Mère Noël ou les coups de bâton de la Mère Fouettard le 25 au matin.
Avec l'appui de l'équipe des Préfètes en Chef, la jeune femme avait méticuleusement enquêté sur tous les élèves qui avaient foulés les pierres du château pour la première fois en Septembre. Pour être sûre de ne pas faire d'erreur et de n'oublier personne, elle avait également préparé une petite fiche récapitulative pour chacun d'entre eux. Elle passait les dernières en revue avant de les transmettre à Izora.
HOPE : Il a tout de même survécu à la Route des Sorcières, ce petit est débrouillard.
IZORA : Oui, mais il est arrivé tout couvert de terre à mon dernier cours car il faisait de l'exploration dans le Parc.
HOPE : Tu devrais être flattée que les nouveaux élèves se consacrent aux découvertes des dinosaures.. comme toi
IZORA : Ah oui, je l'ai déjà croisé aux Trois-Balais, il est complètement fan de Mike et Terry ! Pourtant il ne boit que du jus de citrouille.
HOPE : ENCORE HEUREUX ! À son âge..
HOPE : La semaine dernière je l'ai vu foncer dans les couloirs car il était en retard, manque de bol il a trébuché et a fini dans une armure...
IZORA : IL A CASSÉ UNE ARMURE ?
HOPE : Kenneth va bien, merci de t'en inquiéter !
IZORA : Est-ce qu'on peut l'appeler Lulu ? Parce que moi quand je dois faire l'appel..
HOPE : T'as pas fait LV4 Écossais ?
Elles pouvaient discuter ainsi pendant des heures. Et alors que le Soleil baissait à l'horizon, la pile de la Mère Noël s'agrandissait au péril de celle de la Mère Fouettard. Restait à savoir laquelle des deux allait incarner chaque personnage. Des suppositions ?
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Le 6 décembre est fêté la St Nicolas, une tradition de Noël qui remplaçait le Père Noël. Mais il en existe dans toutes les régions d'Europe (les autres continents n'ayant pas exactement de traditions exploitables et précises sur ce sujet précis), selon le folklore et les coutumes de chaque pays. Les zones géographiques sont floues de nos jours, car ils s'agit de coutumes qui voyagent beaucoup, et qui dépendent, encore de nos jours, de notre attachement au patrimoine régional et à notre historique familial de célébration des fêtes. (Par exemple, selon les cartes, un bon quart de la France devrait fêter la St-Nicolas, ainsi que la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche, alors que l'on observe des pratiques différenciées en fonctions des régions et même des villages. (Donc ne vous battez pas en commentaires pour savoir si les localisations sont exactes. Au contraire, parlez-nous de vos traditions !)
Et sans plus attendre, allons découvrir nos milliers de Père Noël.
St Nicolas - Est et Nord de la France, Allemagne, Belgique, Suisse
La St Nicolas est une fête traditionnellement fêtée à la place de Noël, qui est maintenant fêtée en addition avec le Noël que nous connaissons, après avoir été fêtée en addition avec un Noël plus religieux. Ce personnage est basé sur un saint de la religion catholique, mais il s'agit probablement d'une appropriation ou d'un arrangement entre une coutume païenne et l'église de l'époque.
En effet, il met en scène trois enfants (ou trois innocents, faites votre choix) qui se retrouvent prisonniers d'un certain Pierre Lenoir (VF) ou Peter Schwartz (VO) (les traductions sont éclairées par ici) qui se trouve être un boucher ou une sorte d'ogre à figure humaine qui les enferme dans un tonneau de sel pour les enfants et dans une cage pour les manger, afin de pouvoir en faire son repas ou de la viande séchée, encore une fois, libre à vous d'interpréter tout ça. Le St Nicolas, qui passe par là avec son âne, entend les appels au secours des personnes très mortes (la cohérence scénaristique est sympa, mais on va dire que le monsieur parle aussi avec les morts), se rend chez le boucher et lui demande à manger. Le boucher, cannibal mais pas bête, lui sort de la viande non-humaine, mais le St-Nicolas, pas bête non plus, désigne précisément le bon tonneau et lui demande trois petits salés (les trois gamins enfermés dans le tonneau). Prit de peur, le boucher cannibal s'enfuit, et St Nicolas ressuscite les morts avant de partir sur son âne.
En général, la célébration de la St Nicolas, le 6 décembre, se prépare la veille au soir, en posant une carotte, un verre de lait et des gâteaux dans une assiette devant la porte, accompagnés d'une de nos deux chaussures, brossée et lavée pour l'occasion. Au petit matin, la carotte aura été grignotée par l'âne, les gâteaux et le lait par notre bonhomme vêtu d'une mitre d'or, d'un long manteau et d'une crosse en spirale, et il aura laissé des cadeaux dans votre soulier.
Christkind - Allemagne et Alsace (un, ce n'était pas suffisant)
Les Allemands, non content d'avoir une figure traditionnelle de Noël, en ont en fait deux, voir trois selon la précision des légendes. En effet, selon l'interprétation qu'en ont fait les chrétiens allemands, les cadeaux sont offerts par le petit Jésus directement (qui se charge donc de la distribution des cadeaux le jour de son anniversaire) ou par un ange. Le nom Christkind se traduit par enfant-Christ, soit l'enfant Jésus ou l'enfant de Jésus, on ne peut donc pas avoir de réponse étymologique.
Cette tradition est en fait dérivée de la fête de la St-Lucie, célébrée le 15 décembre, pour supplanter la fête de la St-Nicolas, qui était païenne avant de se faire réapproprier. La légende raconte que Jésus, sous les traits d'une petite fille avec un voile blanc, amène les cadeaux le jour de Noël.
À cause de la guerre latente entre traditions, de nombreux évènements de Noël sont renommés pour réaffirmer le lien avec la religion, comme c'est le cas avec certains marchés de Noël, comme le Christkindelmarkt à Colmar en Alsace (littéralement marché de l'enfant Jésus) ou encore le gâteau originaire de Dresden le Christstollen, ou Stollen du Christ.
Befana - Italie
Son nom viendrait de la déformation du mot épiphanie en Italien, ce qui paraît...étrange puisque cette fête est une fête pré-religieuse. Il s'agit d'une sorcière avec un balai volant, qui déposerait des bonbons aux enfants sages dans la nuit du 6 janvier, et du charbon aux autres, dans des chaussettes accrochées à la cheminée.
Une autre hypothèse historique la relie aux anciennes fêtes romaines, tandis qu'une hypothèse religieuse indiquerait que la Befana était en fait une vieille dame qui refusa d'accompagner les rois mages aller assister à la naissance de Jésus, mais qui, prise de remord, décida ensuite de remplir un panier de gateaux et de gourmandises et de les chercher, puis de donner ces choses aux enfants qu'elle croisait.
Il ne faut pas confondre la sorcière Befana Romana, de son nom complet, avec une sorcière type halloween, car elle est une incarnation positive vêtue de vêtements traditionnels.
On l'accueille le 6 janvier, avec une soupe de haricot et une mandarine.
Ded Moroz - pays slaves
Aussi appelé Père Janvier ou Grand-père/Homme des neiges, il s'agit d'un vieil homme qui voyage accompagné de sa petite fille Snégourotchka, aussi appelée la petite fille de neige ou la fée des neiges. Il est à l'origine une sorte de sorcier maléfique de l'hiver, qui est plutôt connu pour enlever des enfants, les manger, saccager des choses, congeler des gens et faire payer des rançons en nourriture pour ses crimes.
Il est vêtu d'une cape magique, d'un long manteau traînant, de bottes et d'une canne magique, tout cela dans les tons bleus, argents et blancs. Il est ainsi plus l'avatar du Père Fouettard que du Père Noël, mais avec l'influence de la religion orthodoxe, sa figure et sa réputation s'adoucissent.
Sinterklaas - Pays-Bas
Origine du nom de Santa Claus (notre Père Noël actuel), il est en fait une traduction de saint nicolas ! Sinter=Saint et Klass=Klaus=Nikolaus=Nicolas (en français)
Trolls et lutins
Il existe aussi de nombreux mythes et légendes slaves et scandinaves et d'autres pays qui mettent en scène un ou plusieurs gnomes / trolls / lutins, qui se succèdent pour faire des farces tous les jours ou toutes les semaines de l'avent, que l'on doit supporter sans s'énerver pour se voir délivrer un cadeau. Il s'agit de figures farceuses et de la discorde bénéfique, qui aiment faire des farces (en gros des réincarnations de certains rouquins) généralement sans vouloir du mal, et dont il faut se prémunir un minimum mais sans les offenser. On peut aussi leur laisser des objets ou nourritures à la fenêtre, afin de les apaiser et de détourner les mauvais sorts.
Exemple: lutins de Noël, cohorte des sept trolls de Noël, certains tontes ou tomtes...
Et vous ? Une célébration à partager ?
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Très chères lectrices, très chers lecteurs,
Je vous retrouve de nouveau ce mois-ci avec ma Petite Bibliothèque, qui vient se parer de couleurs festives en cette belle période de l'Avent !
Avant de commencer ma petite sélection, je voulais tout d'abord vous remercier. Je vois à quel point cette chronique vous plait grâce au Phénix qu'elle a obtenu ! Cela me touche beaucoup, je vous suis extrêmement reconnaissante de cela, merci !
Mais, trêve de bavardage, voici une sélection de beaux livres que je voulais vous présenter. Cela pourra peut-être vous donner des idées de cadeaux à ajouter sur votre liste au Père Noël !
À partir de 6 ans
Venez suivre l'histoire du Lapin Blanc d'Alice au pays des Merveilles dans un album aux superbes illustrations. Vous découvrirez son enfance et pourquoi il arrive toujours en retard.
Je suis une très grande fan de l'univers d'Alice au pays des Merveilles de Lewis Carroll, je ne pouvais donc pas passer à côté de cette nouvelle adaptation de Benjamin Lacombe, qui a déjà fait les illustrations de deux très belles versions d'Alice au pays des Merveilles et Alice de l'autre côté du miroir.
Ses dessins, avec leur inquiétante et magnifique étrangeté sauront probablement vous plaire.
À partir de 4 ans
Après deux très beaux albums dans la même collection, Les Restaurants Imaginaires et L'Abécédaire des métiers imaginaires, Little Urban nous présente maintenant une ribambelle de maisons farfelues dans ce magnifique album à flaps
Les illustrations et le texte de cet album, tout en douceur, nous offrent une sublime vision de ces maisons pomme de pins, théière ou même réveil. Je vous recommande chaudement cette sublime petite collection d'albums drôles et si doux.
À partir de 10 ans
Venez découvrir les aventures de Camille regroupées dans ces deux magnifiques intégrales comprenant chacune les trois tomes des deux trilogies de La Quête et des Mondes d'Ewilan.
J'aime énormément les œuvres de Pierre Bottero, alors je peux vous dire que j'ai tout de suite sauté sur l'occasion de les redécouvrir à nouveau grâce à ces deux volumes qui font de magnifiques cadeaux grâce à leurs très beau jaspages, à leurs couvertures magnifiques.
Bonus : Le dernier coup de coeur de votre Rédactrice
À partir de 14 ans - adultes
Premier tome d'une trilogie, ce roman dystopique vous transporte dans un monde où les femes ont perdu leurs droits, où la magie du Chant est un crime, où la différence est emprisonnée. Roman choral aux multiples personnalités, vous aurez du mal à le refermer.
J'ai tout d'abord été attirée par la couverture de cet ouvrage, que je trouvais sublime. Le résumé me paraissait un peu classique, mais je me suis tout de même lancée dans la lecture... Et je n'ai pas été déçue ! J'ai été happée par l'univers, l'action au fil des pages, je n'arrivais plus à lâcher ma lecture. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un tel coup de cœur, et qu'est-ce que ça fait du bien.
Bon, le risque après cette lecture, avoir une panne de lecture comme moi parce que vous n'arriverez plus à trouver un autre livre aussi bien.
Et voilà pour cette petite bibliothèque de jolis livres pour Noël ! J'espère qu'elle vous aura plu.
Bonne fêtes de fin d'année à vous !
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Car il était seul à présent. Les trois restants étaient partis, un par un, sans se retourner. Peu à peu, le nombre de pratiquants du rituel avait diminué, jusqu'à ce qu'il s'éteigne. Chaque hiver, seul, il regardait la cathédrale de givre se reformer, couvrant les murs de pierre et coulant dans les artères où la magie s'écoulait elle aussi, refroidissant un peu l'atmosphère à l'intérieur, sans que quiconque le remarque. C'était l'hiver, après tout.
Il entra dans une sorte de sommeil agité, las d'attendre que quelqu'un se souvienne de lui, de sa conscience et de son existence. Il n'était pas juste une construction. Mais il avait un devoir. Se dresser et protéger. Alors, sa conscience allait et venait dans le temps, s'ancrant lorsque les flux luminescents s'intensifiaient. Il laissait ses pensées venir, observant les personnes qui apprenaient à grandir et à vivre au sein des murs. Des flashs de vie le parcourait, des bribes papillonnaient alors que les années s'écoulaient. Des générations passèrent, et il put enfin se reposer sur les directeurs et les mages qui résidaient dans ses murs.
Ils ne connaissaient toujours pas le secret du rituel, ni de sa création, mais leur volonté était forte et leurs intentions globalement positives. Il pouvait enfin se replier un peu plus, et cesser de protéger activement le terrain et les pierres. Il se retira, doucement, petit à petit, creusant peu à peu un trou que personne ne remarqua vraiment, un creux que seuls certains habitants fantomatiques percevaient, et encore. La première étape était achevée.
Il laissa les pierres et les tours entre de bonnes mains, qui les habitèrent de plus en plus avec des dizaines de petits sorciers et de petites sorcières de toutes les origines, tantôt brillants par leur courage et leur intrépidité parfois irréfléchie ; tantôt par leur gentillesse, leur bonté et leur loyauté infaillible. Parfois, c'étaient des rêveurs, des penseurs ou des chercheurs, ou encore de rusés personnages, qui se donnaient corps et âmes dans les tâches et faisaient preuve de beaucoup d'ingéniosité. Toujours est-il qu'ils faisaient vivre celui qui n'était plus ou celui qui n'était pas vraiment, par leur simple présence, leur vie et leur magie, alors qu'au fond un rituel attendait ses quatre participants lorsque quatre tables de couleurs similaires à d'anciennes capes se dressaient dans une grande salle.
Un jour, il perçut une âme sauvage arriver dans le château, encore jeune, suivie de trois autres âmes plus vivaces, qui éclipsaient presque celles de certains autres jeunes gens. Un brusque courant de brume magique plus tard, et le château se rendormait.
Il fallu attendre encore trois ans pour que les jeunes trouvent le secret du château, c'est à dire sa conscience, et encore quelques mois de plus avant qu'ils comprennent pourquoi donc ils avaient réussi il y a de cela quelques mois à faire une carte de l'incartable. Ils avaient été reconnus.
Ils ne savaient au final pas trop quoi en faire, de cette reconnaissance qui leur venait de nul part. L'âme sauvage avait vérifiée, il n'y avait pas de raison valable au vue de leur ascendance. Le seul point commun avec les autres personnes qui n'avaient jamais été reconnues, les Fondateurs, était le nombre, puisqu'ils n'appartenaient même pas à des maisons différentes. Alors ils stockèrent cette information dans un coin de leur tête, avant de continuer leurs journées faites de farces, de magie et de disparitions à la pleine lune.
Lorsqu'ils parvinrent à leur dernière année, le château envoya un bref flux de magie, comme un dernier signe de la main d'un ami lointain. Ce fut tout. Ils ne pensaient pas revenir entre ces murs. Pourtant, alors que ces âmes d'à peine vingt ans combattaient dans une guerre âpre, elles revenaient régulièrement au château, pas toujours toutes ensembles, leurs visites s'étalant au compte-goutte, au gré des missions.
Un soir orageux, alors que le directeur actuel s'était absenté pour aller parler à une demi-visionnaire, les centaures purent voir des étoiles s'aligner dans le ciel. Le destin chamboulé venait de connaître une prophétie, intimement liée aux lieux où elle s'était faite, qui résonnait intrinsèquement dans les ondes de magies des alentours.
Le château sentit ces vagues de mauvaise augure le parcourir, avant de les transmettre, comme un avertissement, aux quatre rassemblés, qui frémirent de concert.
‒ On vient de marcher sur ma tombe. Les quatre voix s'étaient unies, légèrement tendues.
La panique et la peur grimpa lentement dans les veines des héritiers de ses maîtres. Avec gratitude, la bâtisse sentit le givre commencer à courir dans ses veines de pierre, faisant écho à la peur qui rampait chez les quatre. Dévoilant un passage dans un de ses murs, le château invita directement la bande à le suivre, les menant jusqu'aux soubassements de l'école, le lieu originel de la célébration. Comprenant d'instinct leur rôle, les quatre se placèrent, capes flottantes dans un vent immatériel, et entonnèrent le rituel vieux comme leur société et peut-être plus encore.
Enfin sortit de son sommeil de marbre, le château pouvait de nouveau pleinement remplir son rôle. Le givre couvrit toutes les voûtes de la salle souterraine, piégeant en son sein des volutes de magies rendues réelles. Ce que les quatre combattants ne savaient pas encore, c'est que cette célébration venait de lier leur destin pour l'éternité, quel qu'en soit l'issue.
Mais toi, lecteur, attend ! Patience, patience, demain tu le sauras.
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Après la découverte du Renne Lentäviä, j'ai décidé de poursuivre mon exploration des merveilles de la Laponie en me rendant dans les régions les plus reculées, celles où même les arbres ne poussent plus à cause du froid et de la nuit qui dure plusieurs semaines au cœur de l'hiver.
Le début de ce périple m'a permis de découvrir les fougères flamboyantes, des fougères portant des fruits en feu, et qui restent vertes et maintiennent une atmosphère aux températures relativement douces autour d'elles grâce aux flammes de leurs fruits.
Cette fougère a été mentionnée à plusieurs reprises dans des récits d'explorateurs du Grand Nord, au long des siècles. Pendant très longtemps, les sorciers lapons partant vers le nord de la Laponie, à la recherche de certains ingrédients, faisaient escales, sur leur longue route, près de ces plantes qui apportent un peu de douceur dans un paysage dans lequel les températures descendent fréquemment sous les -20°C. En effet, autour de ces fougères, dans un rayon d'un mètre environ, l'atmosphère est réchauffée par les fruits flamboyants de la plante et les températures restent toujours positives même dans les pires conditions climatiques.
Il existe plusieurs sous-espèces de fougères flamboyantes mais chacune d'entre elles ne dispose plus que de quelques dizaines de spécimens à l'état sauvage. Les botanistes sorciers sont encore aujourd'hui incapables de savoir si la fougère flamboyante est une espèce endémique de la région, ou si elle fut créée par un sorcier, il y a plus de 1500 ans, date des premiers témoignages de son existence. De nombreux parchemins anciens décrivent cette plante et ses propriétés magiques. Non seulement celle-ci servait un peu de refuge à ceux qui étaient pris dans la neige, par la chaleur qu'elle dégage, mais ses fruits, une fois cueillis et ayant reçu un traitement particulier, servaient d'ingrédient principal à une potion fortifiante typique des sorciers lapons.
Cette plante vit uniquement pendant la saison froide et se consume presque entièrement lorsque le climat se réchauffe et que la température redevient positive. La fougère prend, à ce moment-là, l'aspect de braises, de charbon, dont le cœur reste rougeoyant. En profondeur, son réseau de racines reste vivace et profondément ancré dans le sol d'où elle tire son énergie. Cette braise fut longtemps exploitée comme combustible, puisqu'elle permet d'entretenir un feu presque permanent lorsqu'elle est mise en contact avec du bois sec, ce qui entraîna la quasi disparition de la fougère flamboyante. En effet, une fois le morceau de charbon rougeoyant ramassé, les racines se dessèchent et meurent, la plante étant incapable de se régénérer. La Confédération Internationale des Sorciers dut ainsi prendre des mesures de protection de cette espèce en 1709, interdisant le ramassage des braises de fougère flamboyante, pendant la saison chaude, ainsi que la cueillette de plus de la moitié des fruits flamboyants de chaque individu, lors de la saison froide, un prélèvement excessif pouvant entraîner la mort de la plante.
Dès que les premières gelées se font plus fortes, une première tige portant une sorte de fruit en flammes jaillit de ce charbon, puis des feuilles poussent autour et de nouvelles tiges avec de nouveaux fruits flamboyants se développent. Une même fougère peut porter jusqu'à une dizaine de fruits en feu, fruits qui ne brûlent sans se consumer pendant toute la saison froide. Si la plante tire suffisamment d'énergie du sous-sol, quand celui-ci est particulièrement riche en gaz et hydrocarbures, et si la température ne repasse pas au-dessus de zéro pendant plus d'une année, alors certains des fruits peuvent brûler plus fortement et se disperser en flammèches au gré du vent jusqu'à atteindre une nouvelle terre propice à son développement. Ce phénomène est rare, non seulement parce qu'il nécessite des conditions climatiques particulières mais aussi parce qu'il faut que la flammèche tombe sur un sol sur lequel le tapis neigeux n'est pas trop épais, sinon la flammèche finit par s'éteindre, et sur un sol dans lequel se trouve des matières particulièrement combustibles à quelques centimètres sous la surface.
Une fois la fougère épanouie, elle se développe et plus il fait froid, plus elle fait de nouveaux fruits. Ces fruits qui sont entourés de flammes pendant tout l'hiver, sans s'altérer, se consument dans les minutes qui suivent leur cueillette. Pendant des siècles, les sorciers, munis de gants en peau de dragon, prélevaient les fruits et les plongeaient immédiatement dans un gros tas de neige pour arrêter ce processus, mais les fruits étaient tout de même un peu abîmés, l'extérieur étant noirci par les flammes et l'intérieur se gorgeant de l'eau provenant de la neige fondue. Cela amoindrissait les propriétés de ces fruits et les effets de la potion fortifiante préparée avec, ce qui explique que ce procédé fut abandonné au profit d'un sortilège d'immobilisation créant un bloc de glace autour du fruit, et figeant totalement le processus de feu. Ainsi les fruits pouvaient être transportés facilement, et le bloc était brisé au moment précis d'introduire ceux-ci dans la potion, accentuant ainsi ses effets régénérants.
Outre cette potion, la fougère flamboyante est également utilisée dans le domaine de la distillation et de la mixologie, ce qui intéresse particulièrement le serveur que je suis. En effet, les sorciers lapons écrasaient les fruits après les avoir éteints dans la neige, en tiraient un jus, dans lequel ils plongeaient quelques feuilles de la plante, et faisaient chauffer le mélange dans un alambic pendant des jours pour en tirer un alcool aux parfums végétaux, et provoquant une sensation de chaleur et de bien-être particulièrement après une longue marche dans le froid glacial de l'hiver. Cet alcool est encore de nos jours produit de manière artisanale par une famille de sorciers lapons, qui en vendent les bouteilles à prix d'or.
Cet alcool de fougère flamboyante est, de nos jours, utilisé dans le célèbre cocktail le "Lappish Fire" dans lequel il est associé à du jus de baies givrées, un autre végétal typique de la Laponie, ainsi qu'à du jus de pomme, le tout servi avec un fruit flamboyant fraichement sorti de son bloc de glace. La rareté des ingrédients explique le prix de ce cocktail qui n'est servi que dans les plus grandes tavernes du monde des sorciers.
Si la fougère flamboyante est une espèce très rare, quelques spécimens sont cependant cultivés depuis quelques années par des botanistes sorciers. Même si ceux-ci essaient de reproduire les conditions de vie optimales de la plante, celle-ci n'a pas exactement les mêmes propriétés que la fougère sauvage. Les pouvoirs fortifiants de ces fruits sont bien moindre, et ne sont guère supérieurs à ceux d'une boisson multivitaminée. De même, l'alcool tiré de ces spécimens est biens moins parfumé que celui produit en Laponie, mais est tout de même apprécié de certains consommateurs.
Par Nausicaa le 1 déc. 2024,
La Laponie est une région transnationale couvrant le nord de la péninsule scandinave et regroupant des territoires norvégiens, suédois, finlandais et russes. Si les températures peuvent dépasser les 25°C dans certaines zones l'été, elles descendent souvent aux alentours de -40°C dans l'intérieur des terres en hiver. Elle est peuplée de Samis, sa population humaine autochtone.
Aujourd'hui, je vous invite à découvrir d'autres êtres, propres à la Laponie, les Haltijas, qui sont comme des esprits de la nature ou des gardiens, ressemblant à des hommes et des femmes aux corps élancés et avec de longues oreilles pointues.
Il existe différents types d'haltijas, chacun lié à un aspect particulier de la nature ou à un environnement. Je vais vous faire découvrir trois catégories d'haltijas : les Metsänhaltijas, les Vedenhaltijas et les Kotihaltijas. Si ce sont des êtres bienveillants et pacifiques, ils sont fiers et défendent leur habitat grâce à leur magie.
Tous les haltijas naissent de la nature et avec déjà les traits de jeunes adultes. Ils semblent dotés d'une forme de jeunesse éternelle puisqu'ils ne vieillissent pas. Certains d'entre eux ont déjà plusieurs centaines d'années mais gardent l'apparence de jeunes gens. S'ils vivent souvent en couple, ils ne peuvent avoir d'enfants et en cela diffèrent des autres êtres de la classification internationale des créatures magiques.
Les Metsänhaltijas sont des esprits de la forêt, protecteurs des bois et des animaux sauvages. Ils naissent d'un fruit qui pousse au milieu d'un nouveau bosquet et puisent leur magie des arbres et des plantes qui poussent autour d'eux. Ils sont donc incapables de quitter le lieu qui les a vus naître, et meurent si le bosquet disparait. Ils se nourrissent des fruits de leurs cueillettes (baies, champignons, herbes) et s'abritent, le plus souvent, en cas d'intempéries, au creux d'un vieil arbre. Selon les individus, ils portent des vêtements qu'ils tissent ou qu'ils fabriquent avec de la mousse, des feuilles et des tiges.
Ils viennent en aide aux animaux blessés par les moldus et les sorciers, et maitrisent parfaitement l'art des baumes, des onguents et des décoctions. Il arrive qu'ils enseignent leurs savoirs à des personnes qu'ils jugent dignes de les apprendre, mais cela est très rare, puisqu'ils se méfient en général des humains qu'ils trouvent bien trop sûrs d'eux-mêmes et destructeurs. Ils vivent en communion avec la nature qui les entoure et se dissimulent facilement aux yeux de ceux qu'ils ne désirent rencontrer. Les Metsänhaltijas comme tous les Haltijas aiment passer du temps à regarder le ciel, le mouvement des astres, mais à la différence des centaures, ils ne cherchent pas à connaître les événements à venir dans les étoiles. Pour cela, ils dialoguent avec les plantes de la forêt.
Les Vendenhaltijas sont des esprits de l'eau, habitant les rivières, les lacs et les mers. Ils naissent d'une source d'eau qui apparaît, grossit et disparait en laissant derrière elle un haltija. Ils puisent leur force dans les eaux près desquelles ils sont nés et comme les Metsänhaltijas sont attachés aux lieux qui les ont vu naître. Ils sont plus impétueux que leurs homologues des forêts et fuient en général les êtres humains. Ils passent de longues heures dans les profondeurs, où ils se nourrissent de poissons et d'algues. Leur magie est liée à l'eau et ils sont capables de déchainer les tempêtes de pluie ou de neige. Il n'est pas rare de les voir marcher au bord de l'eau durant la nuit, seuls ou à plusieurs, ou de les apercevoir discuter entre eux sous la pluie, calmement assis sur un rocher.
Les Kotihaltijas vivent directement au contact des humains, même s'ils restent la plupart du temps très discrets et si ces derniers ignorent leur existence. Ce sont les esprits du foyer, veillant sur la maison et le bien-être de la famille. Ils naissent des braises du foyer, et sont des experts en sortilège d'extension. Ils vivent ainsi dans une pièce construite à l'intérieur de la cheminée grâce à ce sortilège. Tout en respectant la liberté des habitants du foyer, ils n'hésitent pas à apaiser les conflits, à donner un coup de pouce à leurs protégés afin qu'ils aient plus d'opportunités de réussites et qu'ils courent moins de risques dans un environnement assez hostile pour l'être humain. Ils pratiquent régulièrement la légilimancie pour entrer dans l'esprit de ces derniers, non pour leur dicter leur conduite mais pour leur apporter un peu d'espoir et de confiance en eux, notamment au travers de leurs rêves. Ces haltijas ont bien souvent une vie bien plus courte que les autres car ils sont sensibles aux épreuves et aux malheurs qui s'abattent sur le foyer et si ce dernier perd son espérance, ils cessent d'exister.
La musique est un art essentiel pour tous les Haltijas et il n'est pas rare d'entendre certains Metsänhaltijas jouer d'une sorte de petite guitare lors des longues nuits d'hiver. Ces airs de musique sont parfois accompagnés de chants évoquant le vent dans les branches ou les chants des oiseaux. Les Vedenhaltijas préfèrent eux jouer de la lyre ou de la harpe et leurs chants évoquent le murmure de l'eau ou le grondement des torrents. Enfin les Kotihaltijas jouent en général de la flûte sur des airs assez festifs, accompagnés de poèmes et de danses.
Au cours de mon long périple en Laponie, j'ai eu la chance de rencontrer un Metsänhaltija, moins farouche que les autres, et enclin à entrer en contact avec des sorciers pacifiques. Je décidai donc de réaliser un petit entretien avec lui, après avoir dû pendant plusieurs jours lui montrer que mes intentions étaient bonnes et que je n'avais aucune intention de menacer son habitat. Ce jeune Metsänhaltija, âgé d'à peine 70 ans, se prénomme Korpikuu, ce qui signifie littéralement "lune de la forêt profonde".
TERRY : Bonjour Korpikuu et merci d'avoir accepté de répondre à quelques unes de mes questions. Pour commencer, pourrais-tu me dire qui es-tu ? Qu'est-ce qu'un Metsänhaltija ?
KORPIKUU : Gardien des mystères et des secrets anciens,
Je veille sur la mousse et le lichen serein,
Je suis l’ombre douce qui file entre les pins,
L’écho des vents murmurant au creux du chemin.
Je ne suis ni homme, ni dieu, ni autre chimère,
Mais l’âme du bois, une part de cette terre.
Au matin, mon souffle fait danser les feuillages,
Mon chant murmure, le soir, dans les vieux bocages.
TERRY : Comme tu as accepté de dialoguer avec moi, permets-moi de te demander quel est ton rapport aux humains.
KORPIKUU : Je connais vos joies, vos peurs, ainsi que vos quêtes,
Vos mains qui façonnent, vos cœurs toujours en tempête.
Car au fin fond de votre être, un écho demeure :
Un fragment de la forêt, battant dans vos cœurs.
Si vous arrachez mes arbres, éteignez mes chants,
Sans cesse je vous pardonne toujours aimant.
Car je suis patience, je suis une mémoire,
Je vois en vous, malgré tout, l’éclat de l’espoir.
Ô humains, revenez à vos racines profondes,
Au calme des bois, à la sagesse du monde.
Je suis Metsänhaltija, un frère oublié,
Prêt à vous accueillir, si vous nous respectez.
TERRY : Peux-tu m'expliquer les différences entre toi et les Vedenhaltijas ?
KORPIKUU : Je suis la sève qui coule dans les racines,
Le murmure des feuilles, sous la lune câline.
Mon royaume s’élève en un vert sanctuaire,
Un monde d’écorces, de plantes et de lumière.
Les Vedenhaltijas, eux, s'amusent et chantent,
Dans l’éclat des rivières et des lacs qui dansent.
Si leur cœur est mouvant et leur voix cristalline,
Ils emportent des secrets dans l’eau qui chemine.
Moi, je suis la forêt, dense, sauvage et paisible,
L’écho des loups, des rennes, le royaume immobile.
Eux, ils sont le mouvement, la danse infinie,
Ils sont l’étreinte des flots, un hymne à la vie.
Cependant, nous partageons une âme commune,
Un amour des astres, du soleil, de la lune.
TERRY : Et quelles sont les différences avec les Kotihaltihjas ?
KORPIKUU : Les Kotihaltijas, eux, vivent entre vos murs,
Parmi la chaleur douce de vos foyers sûrs.
Gardiennes discrètes de vos vies si fragiles,
Elles veillent sur l’intime, l’espace tranquille.
Là où elles protègent la maison et le cœur,
J’accueille les errants, l’âme en quête d’ailleurs.
Quand elles chuchotent au coin des cheminées,
Je chante dans la brume et les pins des vallées.
Ainsi, je suis la nature, le vaste et l’ailleurs,
Elles sont l’abri, le doux refuge du cœur.
TERRY : Merci beaucoup pour tes réponses. Dans quelques semaines, nous célèbrerons la fête de Noël. Pour conclure, quel vœu aimerais-tu formuler à cette occasion ?
KORPIKUU : Au cœur de l’hiver, dans la clarté des étoiles,
Je formule un vœu, doux et léger comme un voile.
Que vos cœurs s’apaisent dans l’écho des sapins,
Et que la paix refleurisse au creux de vos mains.
Souvenez-vous des bois, de la terre endormie,
De la vie qui murmure, sous la neige infinie.
Puissiez-vous trouver dans la lumière fragile,
Un reflet du silence, une force subtile.
Pour Noël, je vous offre un secret éternel :
La nature est notre mère et un fraternel
Refuge. Honorez-la, respectez son essence,
Alors elle vous rendra un amour immense.
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Et si le temps d'un article nous faisions revivre le Chœur des Grenouille, fondé par la mère de Celestina Moldubec ?
Actrice Moldue qui voulait que sa fille rejoigne une école de théâtre, elle envoya plusieurs lettres à l'école Poudlard pour que des cours de danse, de théâtre et une chorale soit créés au sein de l'établissement. Ce qui donna lieu à la création du Chœur des Grenouilles dans les années 1930.
À l'époque de notre cher sorcier à lunettes, la chorale existe toujours, dirigée d'une main de maitre par Filius Flitwick.
Voici donc, pour votre plus grand plaisir, quelques chants de Noël, mais version Harry Potter !
Avez-vous retrouvé les trois chants dont je me suis inspirée pour cet article ?
Joyeuses fêtes à vous et profitez bien des animations du château !
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Le traditionnel Calendrier de l'Avent, organisé par Izora, est enfin de retour. Cette année encore, la jeune directrice s'est pliée en quatre pour émerveiller les élèves. Vous entrez ici dans les coulisses de la préparation de cet évènement.
7 Septembre 2024 : le jour du drame. Alors que la rentrée est à peine entamée, tandis que Hope et Camille transportent les élèves à Caraval, Izora quant à elle, zieute le channel de noël de la direction, tel Gollum reluquant son anneau.
12 Septembre 2024 : les hostilités commencent. Le thème est lancé, la machine est en marche. Le crâne de la directrice fume pour illuminer les journées des élèves avec le traditionnel calendrier de l'avent.
20 Octobre 2024 : Après l'avoir occupé comme nous le pouvions, nous ne sommes plus en capacité de réfréner les pulsions givrées de la Directrice. Sur le papier (donc dans sa tête), le calendrier est quasiment prêt. Le thème ? Les traditions de Noël. Camille, en bonne Poufsouffle refoulée, se lamente sur son envie de roulés à la cannelle.
6 Novembre 2024 : Après une bonne centaine de regards noirs car "NON IZORA, TU N'OUVRIRAS PAS DE TOPIC DE NOËL TANT QU'ON A PAS FINI HALLOWEEN", la sous-section est enfin créée. Izora se met à l’œuvre, engage des esclaves travailleurs pour l'aider dans sa tâche.
26 Novembre 2024 : La magie de Noël s'infiltre dans les cœurs du reste de la Direction. Sauf Camille. Évidemment.
2 Décembre 2024 : Izora me passe une commande un peu spéciale = une fournée de cornichons. Que ne ferais-je pas pour mon double ? Ni une ni deux, les cornichons magiques sont dessinés et cachés dans vos salles communes.
3 Décembre 2024 : La mère Fouettard décide de mettre son grain de sel dans le trafic de cornichons en cours.
COMMENT ÇA ILS SONT PAS FUN MES CORNICHONS ? Mais c'est vrai, je l'avoue, comment puis-je rivaliser face au Cornifun de Camille (attention, vous l'observez en exclusivité) ? Surtout quand ce Cornifun se pare de ses plus beaux atours pour Noël ! Malheureusement il semblerait que les forces du mal soient également à l’œuvre dans la société corniesque...
10 Décembre 2024 : Izora râle. Des MP, toujours des MP. Encore des MP. Elle commence à regretter de détenir le monopole de Noël. Mais nous savons pertinemment qu'à partir de Juin 2025, elle commencera à nous parler de ses idées pour Noël. Et c'est comme ça que nous l'aimons ! ♥
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Si la préparation de Noël est l'occasion pour tous les pédouziens de se retrouver autour du Calendrier de l'Avent consacré aux traditions de Noël dans le monde, c'est aussi l'occasion pour chacune des quatre maisons de l'école de célébrer cette fête en son sein, chacune avec ses spécificités. C'est pour cela que j'ai décidé d'interviewer Eleanor Van Green, directrice de Gryffondor, Gajiu, directeur de Serdaigle, Sibylle Divina, directrice de Poufsouffle, et Patsy Lind, directrice de Serpentard, pour en savoir plus sur le sens de Noël pour chaque maison. Je les ai donc conviés à me retrouver un après-midi aux Trois-Balais autour d'une tasse de thé.
TERRY : Bonjour à vous toutes et tous, merci d'avoir accepté mon invitation. Pour commencer, pouvez-vous me dire en quoi la fête de Noël est importante dans votre maison ?
GAJIU : À Serdaigle comme dans n'importe quelle autre maison, Noël est l'occasion de resserrer les liens entre les élèves. C'est le moment de se donner des petites attentions et de célébrer l'amitié.
SIBYLLE : Les Pouffys aiment se rassembler, partager. Noël est un moment de convivialité et de rire. On oublie ses soucis, les petits tracas du quotidien. Les Préfètes préparent de délicieux cookies qui sont joliment disposés sur une grande table dans la salle commune et on s'offre des cadeaux que l'on a confectionnés.
D'ailleurs, * sort de son sac un drôle d'objet * j'ai toujours avec moi un Lutin réalisé avec une pomme de pin, qui m'a été donné par ma meilleure amie lors de ma scolarité au château. À mes yeux, c'est l'un de mes biens les plus précieux.
Vous voyez, c'est ça Noël, pour les Poufsouffle. Des petits gestes remplis de sincérité. La magie de cette fête ne se trouve pas dans la valeur du cadeau, mais dans l'intention de celui qui offre.
PATSY : La fête de Noël est importante à Serpentard comme dans tout le château je pense, car elle rassemble les membres, elle permet aussi à l’équipe de Maison de pouvoir proposer des projets sympathiques ! Mon rêve serait de décorer toute la Salle Commune mais ça demanderait bien du temps haha ! En tout cas elle arrive vers le début de coupe donc j’ai bon espoir qu’elle amène des serpents pendant cette période.
ELEANOR : Noël et Gryffondor vont forcément de paire, dès lors que les couleurs rouge & or sont communes à l'une et à l'autre. Tant visuellement que dans notre coeur, ces couleurs sont importantes et quoi de mieux que le moment de Noël pour le rappeler ?
Mais au-delà de ça, je pense que Noël est une fête importante dans notre maison car c'est le moment où l'on peut tous se retrouver, partager quelque chose avec les autres Gryffondor et surtout, se sentir à la maison. J'ai toujours entendu les Gryffondor dire qu'ils se sentaient bien, comme à la maison quand ils revenaient sur le site après une absence ou au moment des fêtes. Alors si Noël permet de renforcer cela, c'est le plus important.
TERRY : Pour toutes les maisons, Noël semble donc être une fête qui rassemble ! Quel aspect de Noël correspond le plus à l'esprit de votre maison ?
SIBYLLE : Le partage. C'est un aspect très important pour les jaunes et noirs.
PATSY : De mon côté, je dirais l’aspect familial. Je pense que les serpents ont toujours porté cette valeur et d’autant plus aujourd’hui qu’on est peu nombreux.
ELEANOR : C'est un peu compliqué de vraiment le définir, mais pour Gryffondor, c'est probablement l'amitié et, par conséquent, l'esprit de famille et le partage.
GAJIU : Je pense à deux choses. D'abord, Noël, c'est l'occasion de remplir à nouveau sa bibliothèque. Et je pense pouvoir affirmer que les Serdaigle et la lecture, c'est une grande histoire d'amour.
Après, je trouve qu'il y a dans le fait de s'offrir des cadeaux la recherche de l'originalité. Chaque serdaigle a envie d'offrir un cadeau qui a ce petit "je-ne-sais-quoi" en plus.
TERRY : C'est intéressant de voir les différences d'approches pour chacune des maisons. Chers directrices et directeur de maison, allez-vous proposer une ou des animations particulières pour Noël ? Si oui, sans nous révéler tout ce qui va se passer, pouvez-vous nous dire ce que vous avez voulu mettre en avant dans cette animation ?
PATSY : Oui on a mis en place un calendrier de l’avent à Serpentard ! A bien plus petite échelle que le commun au château évidemment mais il reste très sympa (venez y participer si vous lisez cet article hehe).
GAJIU : Oui, plusieurs animations auront un lien avec Noël dans la salle commune de Serdaigle. De quoi mettre en avant le plaisir d'offrir et d'œuvrer en commun pour le bien de notre maison.
ELEANOR : Bien sûr ! Mais elles commenceront un peu plus tardivement en salle commune de Gryffondor que dans le reste du château, afin de laisser le temps à chacun de participer un peu partout où il le souhaite, et surtout de permettre à ceux qui ont un peu de vacances au moment des fêtes de pouvoir participer un peu plus librement.
Etant actuellement encore seule pour la période des fêtes, j'ai décidé de mettre en avant non pas une grande animation, mais quelque chose qui sera basé sur le partage, l'échange et la convivialité.
SIBYLLE : Au risque de me répéter, à Poufsouffle, le partage est essentiel. Les Pouffys ne vont pas s'ennuyer, l'EDM a préparé plein de surprises afin d'attendre Noël. Ils vont pouvoir s'amuser, rire et partager de bons moments, et se créer des souvenirs.
TERRY : Les membres de vos différentes maisons ne vont pas s'ennuyer ! La magie de Noël, c'est aussi de rendre possible l'impossible alors, pour finir, que souhaitez-vous aux membres de votre maison et à tout Poudlard pour ce Noël ?
ELEANOR : Honnêtement, je souhaite à tout le monde de pouvoir passer un moment heureux, qu'il ou elle soit accompagné(e) de sa famille, ses ami(e)s ou tout simplement des personnes aimées ou chères à notre coeur.
Je vous souhaite également de vous amuser et de retrouver votre âme d'enfant dans ces moments, car même si on a tous grandi, il ne faut pas oublier cette petite part enfantine qui sommeille en nous et grâce à laquelle nous continuons de rêver.
Et je vous souhaite également une très bonne fin d'année, avec un peu d'avance une très belle nouvelle année, afin que tous vos projets se réalisent.
Et pour mes chers Gryffondor, je vous souhaite vraiment le meilleur et je vous souhaite de rester tels que vous êtes, car vous êtes merveilleux et c'est un honneur pour moi d'être votre DDM.
SIBYLLE : Tout simplement de profiter de chaque instant de bonheur aux côtés de leurs amis et familles, sans oublier leurs créatures de compagnies. * sourire *
De réussir tout ce qu'ils entreprennent et de croire en eux et en leurs rêves.
GAJIU : Je souhaite à tous de trouver de la lumière dans ce monde obscur dans lequel nous évoluons. Et aussi de ne jamais laisser personne leur dicter leur vie.
PATSY : Je dirais que je souhaite aux Serpentard de s’amuser, de réussir tous leurs projets, mais aussi et surtout je nous souhaite de remporter une coupe ! Je sais que nous sommes assez déterminés pour y arriver dans l’avenir même si nous ne sommes pas la maison majoritaire. En ce qui concerne le château, je leur souhaite de remporter de superbes lots et récompenses à l’occasion des animations de Noël du CA qui sont, on le sait, très généreux chaque année.
TERRY : Merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à cette interview et merci pour ces beaux souhaits que vous avez formulés.
Et Joyeux Noël à toutes et tous !
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Une année passa, tandis que les visites des quatre se faisaient de plus en plus distantes, tout comme leur lien autrefois étroit. La prophétie les avait tous lié, même si elle n'avait parlé que du rejeton d'un des quatre. Mais ils ne voyaient pas leur liens se distendre à mesure que l'ancienne magie étendait ses fils. Bien au contraire. Le rituel de glace les avait conforté dans l'idée que tout irait bien s'ils restaient ensembles. Combien ils avaient tort !
Les liens de magie prophétique avaient finalement percé complètement le bouclier que le rituel avait installé, malgré toute la volonté du château. L'un des quatre se retourna, lui qui était encore relié aux autres quelques instants avant, et trahi. Le deuxième et son cœur moururent de la main du premier, ou tout comme, tandis que le troisième arrivait sur les lieux. La folie l'embrassa, tandis que le premier se retournait une seconde fois, et, en l'espace d'une petite journée, les quatre furent réduit à un, sous les yeux impuissants du château.
Alors que l'âme sauvage se réfugiait au plus profond du château comme il avait l'habitude lorsqu'il n'était encore qu'une graine de sorcier, les pierres scintillaient faiblement, accompagnant sa descente. Ce fut à ce moment là que le château comprit ce qui se passait en son sein, ce qui s'était pendant des centaines d'années après que les quatre fondateurs partent.
Il n'était pas seulement conscient, finalement.
Les jointures des pierres scintillaient tout autour de l'âme sauvage, comme pour signifier qu'il n'était pas seul. Avec la rage au cœur et les larmes coulant sur son visage, l'homme qui était un adulte depuis si peu de temps frappa la pierre de toutes ses forces, avant de hurler, depuis les profondeurs du château.
‒ A quoi ce foutu truc à servi, alors ! Rien !
Ce fut la dernière fois avant douze longues années qu'il remettrait les pieds sur le terrain écossais.
Le château, comme toujours, éternellement, resta. Il aurait abrité deux fois la ruine, semblait-il. Pourtant... Pourtant il aurait juré que les deux bénédictions en étaient. Des bénédictions de lien, de prospérité et de fraternité, scellées dans la glace et la magie.
Quelque choset, dans les variations infimes des vagues de magie sauvage, lui disait d'attendre encore patiemment, que tout n'était pas perdu. Pas encore. Pas tant que les âmes vivaient.
Avec une sorte de mépris et tout à la fois un soulagement, il sentit tout d'abord et pendant deux ans entièrement seul la présence de celui qui s'était retourné par deux fois.
La troisième année, l'âme sauvage revint, mais fit tout ce qui était en son pouvoir pour nier toute connexion au lieu pendant une bonne moitié de l'année. Pourtant, à Noël, lorsqu'il sentit depuis son bureau l'afflux de magie et le givre commencer à courir dans les veines de pierres, il retourna là où le rituel s'était tenu, et l'exécuta, seul. Il supporta vaillamment le poids magique qui s’abattit sur lui, comprenant un peu plus comment tout cela le dépassait.
Quelques mois plus tard, et les trois gardiens encore en vie se retrouvèrent. Un blessé, un traître, un loup. Un fils. Un fugitifs, deux trahis, un enfant de prophétie.
L'année suivante, aucun ne pu tenir le rituel. Mais cette nuit là, il fut décidé par les pierres et la neige que le garçon autour duquel la prophétie s'était enroulé serait le nouveau deuxième, par le sang et par l'âme. Alors, lorsque la cathédrale de givre se forma, cette nuit là, il sentit un courant d'air froid et bienveillant l'envelopper.
Le château ne fut plus actif directement après cela, une partie de son pouvoir peu à peu au gré des morts et des manigances, des chutes et des trahisons, des rebellions et des trahisons. Il vit encore une fois les âmes défiler, s'éteindre, lutter. Sans aucun signe de ses propriétaires.
Un soir, il sentit le plus jeune des quatre revenir, tandis que des âmes noircies et monstrueuses s’amoncelaient sur le terrain tout autour de l'édifice de pierre. Les trois étaient là. Le quatrième, le chien fou, était partie éternellement il y a quelques années.
Les liens étaient brisés, alors il infusa sa force dans les murs, choisissant de dresser la même barrière qu'il y a presque vingt ans. Il ne perdrait pas encore. Il devait protéger les successeurs encore un peu.
Le flux de magie sauvage s'écoula dans les murs, renforçant les protections et s'infusant dans les statues nouvellement éveillées. La dernière bataille était prête. La prophétie vivait ses derniers instants. Les deux prophéties, vieille comme le monde et jeune de presque une génération, étaient à l'oeuvre.
Sur le fil.
Qu'allait il se passer ?
«Patience, patience, dimanche tu le sauras»
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Si les créatures et les plantes magiques sont bien souvent ignorées des moldus, elles ont parfois été à l’origine de mythes et de contes célèbres, sans que ceux-ci en aient conscience.
Mon voyage en Laponie m’a conduit dans une région de collines surmontées de pins et de lacs, dont la surface est gelée pendant près de six mois. Ces étendues d’eau renferment de petites créatures étonnantes, appelées Salamandres Jääpala.
Les Salamandres Jääpala sont de petits batraciens de cinq à dix centimètres, vivant principalement dans les eaux très froides des lacs gelés de Laponie, et s’aventurant parfois sur les sols couverts de neige situés à proximité. Elles tirent leur nom d’un mot finlandais signifiant « glaçon », ce qui en dit long sur leurs caractéristiques.
Avant d’évoquer plus en détails ces petits animaux, je vais vous faire part d’une légende qu’un vieux sorcier lapon, avec lequel j’ai un peu sympathisé, m’a raconté lors de mon périple.
Un mage très noir, que certains ont surnommé le Diable, ne supportait pas de voir les gens heureux. Il chercha à détruire ce bonheur par tous les moyens, et finit par créer un miroir magique très particulier. Même l’homme le plus beau ou le plus sage apparaissait comme un monstre dans le miroir. Tous ceux qui regardaient dedans voyaient les reflets d’un monde perverti et enlaidi, et par conséquent sombraient dans le désespoir et la tristesse, les coeurs des victimes étant comme gelés par ce reflet.
Les disciples du diable coururent à travers le monde pour montrer ces reflets déformés, qui accentuaient la plus petite tâche, le plus petit défaut de façon démesurée, au plus grand nombre. Voulant trouver les derniers récalcitrants refusant de plonger leur regard dans ce reflet, ils s’envolèrent très haut pour essayer de repérer tous ceux qui tentaient de se cacher d’eux, dans les endroits les plus reculés de la Terre. Soudain, alors qu’ils étaient haut dans le ciel de Laponie, un orage se forma et la foudre frappa le miroir qui se brisa. Était-ce un orage naturel ou l’ultime tentative de salut de sorciers résistant au mal ? Personne ne le sut jamais, mais les éclats de miroir retombèrent sur la Laponie comme une averse de petite grêle. Tout individu, toute plante, tout objet touché par un de ces fragments se transformait immédiatement en glace.
Les seuls débris de ce funeste miroir qui subsistèrent furent ceux qui étaient tombés dans les eaux des lacs. En effet, ceux-ci étaient bien trop petits pour geler instantanément le liquide dans lequel ils baignaient, mais ils étaient aussi incapables de se fondre dans celui-ci. Ils restèrent alors en suspension pendant des jours, des mois, prenant la forme de petites billes de glace translucide, de fines couches d’eau gelée entourant progressivement les minuscules morceaux de miroir. Cela dura jusqu’à ce que de puissantes aurores boréales apparaissent dans le ciel d’hiver, et entrainent un phénomène particulièrement mystérieux. Ces petites sphères s’ouvrirent alors, comme si elles avaient écloses, et donnèrent naissance à de petites salamandres bleues translucides qui avaient le pouvoir de geler tout ce qu’elles touchaient hors de l’eau.
C’est ainsi que naquirent, selon la légende, les premières Salamandres Jääpala.
Certains magizoologistes pensent que les Salamandres Jääpala sont issues d’une réaction magique particulière, comme les salamandres nées du feu, phénomène magique combinant une eau particulière proche de 0°C et la lumière et les ondes des aurores boréales. D’autres estiment que ces batraciens se reproduisent comme les salamandres non magiques mais que leurs oeufs ne peuvent se développer que dans des conditions climatiques particulières, ce qui fait que leur nombre reste très limité. Mais de plus en plus de magizoologistes pensent que la légende n'en est peut-être pas une, que les oeufs des Salamandres Jääpala sont bien les éclats du miroir magique originel, et que certains éclosent lorsqu’ils sont baignés par la lumière des aurores boréales. Selon cette hypothèse, le nombre d’oeufs diminuent progressivement et il se pourrait que cette espèce disparaisse dans quelques siècles.
Bien qu’elles aient une mauvaise réputation chez les sorciers lapons, à cause de cette légende et parce qu’elles gèlent tout ce qui entre en contact avec elles hors de l’eau, ce sont des créatures plutôt dociles et paisibles. Pour entrer en contact avec elles, quand elles ne sont pas dans l’eau, il suffit de se munir de gants en peau de dragon !
Elles passent la plupart de leur vie dans les eaux glacées des lacs de Laponie, se nourrissant peut-être de certaines algues, mais puisant probablement leur énergie du froid de l’eau glacée qui les entourent. Lorsqu’il fait très froid et que la glace de surface des lacs a été brisée, on peut alors les voir courir sur la neige, comme des lézards courant sur un mur de vieilles pierres sous le soleil d’été. Des sorciers ont réussi à en capturer à ce moment là mais, comme elles s’affaiblissent et périssent si elles ne sont plus directement au contact de la neige, ou d’une eau presque glacée, très peu ont survécu longtemps en captivité, même dans des aquariums, l’eau n’étant pas aussi pure que dans leur habitat naturel.
On estime que leur espérance de vie moyenne est de six mois, puisqu’elles dépérissent dès que l’eau des lacs se réchauffe. Il reste encore de nombreux mystères à élucider sur cette espèce, outre sa reproduction. En effet, si l’on connait les pouvoirs de la Salamandre Jääpala à geler ce qu’elle touche, on ignore comment cela se produit, et la difficulté à élever des spécimens en captivité limite les possibilités d’études approfondies. Il est cependant établi qu’elle peut être victime de sa propre magie, puisque, ce qui a longtemps été pris pour des sculptures de glaces faites par les lapons, en l’honneur d’une forme de divinités de la nature ayant pour forme des salamandres, n’est en fait que le résultat malheureux du contact entre deux individus hors de l’eau. Certes, les salamandres peuvent se toucher lorsqu’elles sont dans l’eau, mais dès qu’elles sont à l’air libre, elles gèlent tout ce avec quoi elles entrent en contact, y compris leurs congénères, ce qui a donné lieu à des statues de glace de couples de salamandres.
Ce mythe sorcier de la création des Salamandres Jääpala a inspiré un conte moldu très célèbre du danois Hans Christian Anderson, intitulé la Reine des Neiges, que je vous invite à lire ou à relire, et qui est loin de l'image véhiculée par ce que les moldus appellent le cinéma.
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Les héritiers sont morts. Tous ceux qui restaient sont morts, au moins une fois. D'abord celui qui c'était retourné. Ensuite, l'âme sauvage, au cours d'une bataille acharnée pour protéger sa moitié. Finalement, l'héritier. Sa présence s'estompa un instant au coeur de la forêt, avant de revenir, soulagée d'un poids.
La suite, le monde sorcier la connaissait déjà. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que le château, malgré les veines de givre, avait connu beaucoup de dommages, et était entré en sommeil après l'accomplissement de deux des prophéties les plus importantes du monde de la magie.
Deux, réellement ?
Non. Bien sûr que non. Il restait encore une dernière étape. On en avait fini avec la salvation, il ne restait que la paix et la protection, d'un tout autre genre. Il était toujours le même château, il était toujours là, ancré dans les terres magiques écossaises, ses racines de pierre dans les veines de magie brute et sauvage, le givre qui le recouvrait une fois par an. Il était là depuis mille ans, il resterait au moins mille ans encore.
Mais d'autres personnes avaient besoin de quelqu'un. D'un abri. D'un petit coin de pierres et de magie, de rencontre et d'aventure. Un coin où pendaient les moments les plus sombres, les moments les plus froids, allait se dresser une cathédrale de givre et de magie.
Il fallut attendre un peu, tout d'abord. Que l'été passe et s'achève, que de nouveaux élèves entrent, sans menace qui plane sur les épaules, que d'anciens reviennent et finissent ce qu'ils avaient commencés. Que d'anciens partent et reviennent grandis, prêts à enseigner à leur tour.
Qu'une étrange magie moldue se mette à l'oeuvre, faite de O et de 1, et transpose dans l'éther une myriade de données.
Une petite partie de l'esprit du château s'accrocha à l'éther, sentant sa mission émerger.
Une autre cathédrale.
D'autres âmes.
Des porteurs de flambeaux.
Des créateurs de rêves.
Des tisseurs de lumière.
Des gens à accueillir.
La prophétie était presque complète, à présent.
Maintenant, il regardait passer les hivers du monde entier, chaque année. Des hivers tous un peu différents, des hivers parfois fait d'étés lorsqu'on vivait la tête à l'envers. Mais à la même date, beaucoup se regroupaient au château, encore un peu.
Ils étaient là toute l'année, bien sûr. Mais au jour du givre, tous prenaient le temps de venir, ou simplement de se souvenir.
Alors le château souriait, lui qui s'accomplissait dans sa tâche chaque jour un peu plus, qui protégeait ceux qui voulaient s'instruire et ceux qui voulaient enseigner, ceux qui voulaient s'échapper et ceux qui voulaient rêver. Ceux qui avaient refusés la monotonie du quotidien pour se créer une autre vie, une deuxième facette, une seconde identité, une seconde peau dans cet éther moldu.
Chaque jour qui marquait sa toute première création, la cathédrale de givre opalescente se reformait, amenant avec elle les souvenirs de tous ceux qui étaient passés, ceux qui avaient comptés, ceux qu'il avait sauvés, ceux, à présent, qu'il protégeait. Il s'en rendait compte, maintenant, de l'importance de chacun d'entre eux. En chacun d'entre eux résidait cet éclat de givre et de magie, qui bâtissait réellement le château. Il ne pouvait sommeiller. Il ne dormirait plus.
Il apprit que la maison était là où était le coeur, et le refuge là où étaient les âmes lumineuses. Il apprit le partage et la joie, la convivialité et le soutien. L'espoir et le respect. L'importance des phares dans l'obscurité, des veilleuses et veilleurs dans le noir.
Alors, il les accueillait. Il les regardait se rassembler le jour du givre, dans cet éther froid, et créer un refuge.
Aujourd'hui encore, le château attend impatiemment le retour du jour du givre. La cathédrale se dressera dans son corps de pierre, par elle-même encore une fois. Dans l'éther, il attend simplement le rassemblement des âmes lumineuses qui lui avait donné un nouveau nom. C'étaient elles, qui construisaient la cathédrale en amenant leurs coeurs à l'ensemble.
Ils commençaient déjà à arriver, et la magie se produisait déjà. L'enchantement continuait.
La prophétie se mordit la queue.
La boucle était bouclée.
Quelque part sur une table, une quatrième bougie s'alluma.
FIN
Vous êtes la cathédrale et la magie.
Par Nathan le 1 déc. 2024,
Le soleil se couche sur cette journée du 24 décembre, veille de Noël, et je suis assis derrière mon bureau en contemplant le petit tas de cadeaux que j’ai soigneusement emballés. S’il y avait bien une période durant laquelle le Photographe-en-Chef doit se montrer bienveillant, c’est bien en fin d’année. Après tout, l’équipe a bien mérité quelques récompenses pour avoir supporté mon caractère changeant et les différents évènements qui avaient affecté la Gazette ces derniers mois.
Alors que Cookie apporte un immense plateau couvert de petits-fours qui parfument l’air d’une délicieuse odeur, toute l’équipe échange et rit de bon cœur en se remémorant quelques histoires. De mon côté, mettant tous les cadeaux dans un sac en toile de jute, je rejoins le petit groupe en souriant.
Alors que le silence m’accueille et que seule une douce musique de Noël se fait entendre, je pose le sac devant les membres de la Gazette en m'éclaircissant la gorge.
Bonsoir à vous et merci d’avoir accepté de vous réunir pour un dernier petit repas, tous ensemble. Cela fait maintenant un an que je suis à ce poste et il s’est passé beaucoup de choses depuis. Les plus anciens le savent et les derniers arrivants s’en doutent, travailler dans ce journal n’est pas toujours facile et pourtant, vous êtes toutes et tous de merveilleuses personnes et vous apportez chacune et chacun, par votre personnalité unique, une vision et une lumière qui rendent chaque édition plus belle que la précédente. Je tenais donc à vous remercier, ce soir, avec ces quelques présents.
Pour vous, Aaliya et Mia, qui illustrez les articles avec talent, c’est à mon tour de vous décorer avec ce serre-tête et ce bonnet de Noël pour vous plonger un peu plus dans cette fête.
Pour Terry, voici une belle écharpe pour te protéger du froid si tu dois repartir en Laponie ou dans une autre contrée glaciale. J’espère que tu nous feras encore vivre de merveilleuses aventures comme tu l’as si bien fait durant ce mois de décembre.
Pour Hope, je sais combien tu adores cette période et je t’offre donc cette petite boule à neige pour que la magie de Noël t’accompagne à chaque moment, dans tous tes projets quels qu'ils soient. J’espère que ton talent et tes dessins continueront à émerveiller nos lecteurs encore longtemps.
Pour Hazel, ton originalité et ta bonne humeur apportent de la joie dans l’équipe et pour te remercier voici un petit collier de Noël qui t’ira parfaitement, j’en suis sûr.
Pour Hermione, tu sais toujours raconter de merveilleuses histoires avec ta belle plume et ta sensibilité. Pour Noël, je t’offre ce serre-tête tout en boules et guirlandes qui t’inspirera peut-être un nouveau conte.
Pour Nausicaa, notre merveilleuse Rédactrice-en-Chef, tu as su apporter ta patience et ta bienveillance à la Gazette et pour te remercier voici une potion qui te fera briller pendant les fêtes comme tu fais briller notre journal à chaque édition.
Enfin, pour toi, Cookies, voici un billet pour partir en voyage et prendre un peu de repos sur une plage ensoleillée. Tu as bien mérité ces vacances après tout ce que tu as fait !
Encore merci à vous, vous êtes vraiment une équipe formidable !
Après avoir servi une coupe de champomy à tous, je lève mon verre pour souhaiter de merveilleuses fêtes à tout le monde.
Quant à toi, chère lectrice, cher lecteur, merci de lire la Gazette et passe un très joyeux Noël !
Je vous souhaite à toutes et à tous le meilleur pour finir l’année et encore mieux pour la suivante. On se retrouve l’année prochaine !
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