Direction la salle sur demande. Trop peu exploitée, ou trop effacée ? Le débat a été lancé des milliers de fois, il semblerait que tout le monde n'est pas été convaincu. En soit (et du moins pour cet article) la raison importe peu, tout ce qui compte, c'est que de nouveaux clubs voient encore le jour, et les anciens font toujours envie.

J'avoue n'être dans aucun club pour pouvoir juger de la qualité de ce qui peut-être proposé. Là n'est pas non plus le but. Peut-être aurez-vous simplement envie de jeter un œil dans cette section après avoir lu cet article. Ou pas. Mais j'aurais essayé.

En bref, cet article fait office de publicité gratis.

 

UN CLASSIQUE POUR LE PRIX D'UN

Le Club de la Bibliothèque : Crée en 1912 par Madame Pince elle-même, ce club vise avant tout à vous apprendre à bien nettoyer les étagères de la bibliothèque sans en abîmer les livres. Ennuyants ? Peut-être, mais utile pour les bibliothécaires. Ne venez pas vous plaindre si une fois inscrit vous êtes devenus de nouveaux elfes enfermés entre les étagères.

 

LES SECTES 2.0

La Chicanologie : Vous l'aurez compris, ce club est directement lié au journal de maison des Serdaigles. Mais attention, son gourou et directrice prône haut et fort que tout le monde y est accepté. Toutefois, prenez garde, après avoir consulté quelques informateurs, il semblerait que vous ne parveniez pas à en ressortir sans vous transformer pigeon voyageur. Soyez prudent.

Les Z'animaux : Pour y avoir été séquestré membre pendant un moment, j'ai, cette fois, de la matière. J'avais pourtant décidé de ne pas faire de favoritisme, donc il va falloir vous contenter de quelques mots : ils ne parlent pas assez de pandas. Décevant.

 

UN INDÉMODABLE

Club Disneyland : Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à en dire. Ce club est une aubaine pour les plus moldus ou sang-mêlé d'entre-nous. L'unique risque c'est peut-être d'en oublier sa maison. Et non, à notre plus grand désespoir, Disneyland n'est pas une maison comme une autre.

 

OUVRONS NOUS AU MONDE

Deutschland Club : Je suis persuadée qu'un jour (dans un très lointain avenir) vous remercierez Clairet pour vous avoir offert la possibilité de découvre l'Allemagne et tout ce qui s'y rattache. La première activité du club : vous offrir un billet aller simple vers ce pays. Sans jamais en revenir. Amusez-vous bien.


Peut-être vaut-il mieux que je m'arrête ici dans la présentation des clubs ? J'ai bien évidemment travaillé à ce que cette présentation dégage un amour fou pour la section, et mon excitation à chacun de ses clubs. Et si jamais vous ne l'avez pas ressenti comme tel ... n'oubliez pas que c'est Septembre qui veut ça, tout le monde est aigri à cette période de l'année.

Mais quand même, allez faire un tour dans la Salle sur Demande, tout ce qu'on attend, c'est que de nouveaux clubs fassent leur apparition (pensez aux licornes et au chocolat, pour rendre tout le monde heureux).

Comme je vous l'avais plus ou moins promis, je reviens vers vous pour un article qui porte réellement sur le sujet. Après tout, l'été se termine, et on approche (à trop grands pas) de la rentrée. Du moins, pour ceux qui ont connu ses vacances estivales pas toujours ensoleillées.

Mais là n'est pas le sujet. Une nouvelle année scolaire débute, et il est temps de se remettre en selle sur le plan amoureux. Tout cela peut paraître bien difficile alors que vous venez de vivre vos vacances de rêves (ou bien au contraire), mais heureusement pour vous, je vous ai concocté une petite liste exhaustive de conseils à suivre à la lettre.


Concentrez-vous.

1- Rester attaché au passé est une grossière erreur, nous le savons tous. Séchez cette larme qui coule sur votre joue et retirer ses derniers grains de sable sur vos vêtements. L'été c'est bel et bien fini, il est temps de tourner la page. Vous vous en remettrez.

2- Porter des vêtements longs. Pensez-y, après les jolis coups de soleil qui ont marqué votre visage et vos bras, il vaudrait mieux cacher votre peau qui pèle. Vous aurez peut-être chaud pour cette première moitié du mois, mais ça vaudra toujours mieux.

3- Ne vous faites pas confiance. Vous allez peut-être rire de ce conseil, mais c'est important. Si vous êtes dans cette optique confiante à la suite des vacances, parce que vous imaginez que votre "summer glow up" va vous faire pousser des ailes ... vous rencontrerez le mur. Il faut mieux pouvoir compter sur un ami (mais pas un Serpentard) pour quelques conseils supplémentaires en fonction des différentes situations.

4- Préférer les fleurs au chocolat. Après l'été, le chocolat c'est quitte ou double, soit votre crush de rentrée vous tombera dans les bras, soit ... vous pourrez vous morfondre de ne pas avoir choisi les fleurs. Eh oui, même les hommes peuvent apprécier les fleurs dans certaines circonstances.

5- Ne jamais proposer un "rancard bibliothèque". D'abord, c'est dépassé. Mais en plus, plus personne n'accepte ça en 2023. Encore davantage à la fin de l'été, autant proposer d'aller réviser dans le parc. Et encore, entre nous, vous pouvez trouver mieux qu'un rancard révisions. Désolée de vous décevoir les Serdaigles, mais il va falloir être original.

6- Il n'y a pas de point 6, ça porte malheur.

7- Un point qui va ravir les Gryffondor, mais il va falloir faire preuve d'un peu de courage. Oubliez tout ce que vous avez toujours connu sur l'amour, et devenez original. Encore oui. Cette année, on va tout miser sur un "nouvel" amour, il est temps de se surpasser. En gros, ceci n'est pas un conseil, ni une astuce. C'est parce que je suis à court d'astuces.

8- The last one, croyez au miracle. Vous en aurez besoin.


Tout ce qu'il me reste à vous dire, c'est ... bon courage.


PS : cet article est un peu défaitiste me direz-vous, et vous avez raison. C'est l'effet post vacances ça, on s'attend tous à rencontrer un surfer venu de nos rêves, ou une mannequin sorcière maîtresse de l'univers.

Oh, et ... vous n'aurez qu'à attendre l'été prochain.

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Il était une fois, un été, les élèves de Poudlard profitaient de leur été lorsqu' un hibou grand-duc arriva dans le parc, dans un grand bruissement d'ailes, et qu'il déposa, dans l'herbe, un coffret richement décoré accompagné d'une grande enveloppe.

Mirabelle aurait bien aimé ouvrir le coffret mais voilà, elle avait oublié de prendre sa baguette, elle se contenta donc d'ouvrir l'enveloppe et, ce qu'elle put lire, l'obligea à s'asseoir.

Ambrosia qui était assise à ses côté, essaya de lire la lettre, mais elle n'y arriva pas et elle afficha un air interrogateur.

Fiona était fort intriguée par le coffret. Peut-être contenait-il des bijoux ? Des pierres précieuses ? Avec sa baguette magique, elle lança "Alohomora !". La serrure se déverrouilla facilement et, quand la jeune fille souleva le couvercle, elle aperçut non pas des bijoux mais de vieux parchemins.

Julien sursauta. La voix de Fiona non loin derrière lui et le bruit d'une serrure qui se déverrouille, attisèrent la curiosité du Gryffondor. Il observa la sorcière avec de vieux parchemins dans la main.

Mais, celle-ci, dès qu'elle eut jeté un bref regard aux documents anciens, frissonna et remit vivement ceux-ci dans le coffret.

Tous cela était bien mystérieux. Que pouvait être ses vieux parchemins ? Des cartes aux trésors ? D'ancien sortilèges ? Peut-être une malédiction ?

Intriguée, Luyana s'approcha du coffret et lança un regard interrogateur à Fiona et Mirabelle. Qu'est-ce que cette lettre et ces parchemins pouvaient bien contenir ?

Ambro hésitait. Elle voulait savoir elle aussi ce que renfermait cette lettre et ses parchemins, mais vu les réactions des deux Gryffondor, la blairelle se ravisa.

Julien arriva à la hauteur de Fiona quand des camarades de l'école commençaient à se rapprocher. Il en profita pour interroger la sorcière sur ce que pouvait bien être ces parchemins anciens.

La jeune fille se rendait compte que ses camarades s'interrogeaient sur ce qu'elle avait vu et, surmontant son angoisse, elle expliqua.

- J'ai vu des signes qui semblent très anciens. Ce ne sont peut-être que des runes, après tout. Ou d'autres symboles que je ne connais pas. Mais j'ai ressenti une atmosphère étrange. Peut-être simplement mon imagination ?

Elle se tourna alors vers les autres et, de la main, elle les invita à regarder, eux aussi.

Carter Spall, un élève qui s'était fait silencieux pendant la totalité du feu de camp se râcle enfin la gorge pour attirer l'attention de ses compères. Ses yeux brillaient dans le noir, les flammes écarlates brillaient dans ses yeux alors qu'il annonce connaître l'origine des runes qui étaient liée à une histoire d'horreur épouvantable.

Gabin ne savait pas quoi penser mais il ne put résister à la tentation de poser une question et, les mots lui sortirent de la bouche sans qu'il puisse les retenir. « Comment ça ? Ça veut dire quoi ? Raconte Carter ! » et tous les élèves autour du feu de camp se tournèrent vers l'intéressé.

Le Serdaigle avait été plus rapide qu'Ambrosia. La quatrième année avait elle aussi envie d'écouter l'histoire de Carter. Quoi de mieux qu'un récit effrayant autour d'un feu de camp, même si l'on était pas à Halloween. Oui, on t'écoute. Raconte nous.

Le jeune Serpentard avait l'air plutôt embarrassé... Cependant, il devait maintenant répondre : la moitié de l'école l'écoutait et personne ne savait décrypter ces runes. Des cris commencèrent à fuser partout. « Allez Spall, réponds ! » « Carter, te relâche-pas » « Dépêche-toi ! »

Tout comme les autres, Fiona était impatiente de savoir ce qui était inscrit sur les parchemins. Mais, subitement, elle ressentit des picotements dans le dos. Elle avait entendu des bruits étranges qui provenaient des arbres tout proches. Était-ce son imagination ? Elle posa alors la question d'une voix inquiète.

- Dites ... Vous n'avez rien entendu du côté des arbres ?

La Gryffondor avait l'aire assez inquiète. Et elle n'était visiblement pas la seule : tout le monde avait entendu ces étranges bruits de pas provenant de la forêt qui entourait la clairière où le feu de camp était allumé. D'instinct, le jeune Serdaigle sortit sa baguette et il fut imité. Personne n'était rassuré...

La Poufsouffle avait le cœur qui battait vite. Imitant les autres, elle avait sortie sa baguette magique et scrutait l'obscurité à la recherche d'une silhouette ou d'une forme quelconque. Qu'allait il se passer ?

Le garçon doit réfléchir avant de raconter son histoire. Il a menti; il ne connaît pas du tout les runes et le descendant de vélanes voulait seulement l'attention de ses camarades de feu de camp. Alors qu'il s'apprête à raconter l'histoire la plus loufoque du monde, l'hybride est pris par surprise par de soudains bruits provenant des bois. Alors que la foule détourne son attention vers ceux-ci, un large beuglement se fait entendre.

Ce beuglement terrifia certains élèves... D'autres tenaient leur baguette magique droit devant eux. C'est alors qu'une voix amplifiée grâce à la magie se fit entendre
« Spall vous a menti ! Il ne connait pas l'origine de ces runes ! Parmi vous, il y a un traître. Ce traître vous traduira ces runes si vous le démasquez. Vous avez une heure. Lorsque cette heure sera passée, une malédiction sera lancée sur vous et vos chances de survie seront... Très faible ! »

Cette voix aurait facilement pu convaincre Gabin s'il n'avait pas vu dans les arbres... Un adulte portant des robes de Poudlard. Il murmura « Personnellement, je soupçonne les profs de nous avoir joué un tour...

Et effectivement Gabin avait raison ! Très vite les élèves découvrirent non moins que le professeur Spinnet, vêtue d'une cape sombre beuglant non pas sur son ombre mais bien sur son adjoint... Toutefois cette fausse alerte avait bien donné des frissons à tous les élèves présents.

écrit par : AmbrosiaLuna, Fiona Romney, Julien Kensington, Mirabelle Boutondore, Luyana Aksnes, Carter Spall, Gabin-Abel dans le cadre de l'animation Soirée au coin du feu.

Mes chers Pédouziens, cela ne peut plus durer !
On pourrait croire que les vacances sont le terrain le plus propice à la détente, même chez les rédacteurs de la Gazette. Que nenni! En plus d'être missionnés pour écrire des articles pendant leurs congés, ils doivent affronter vents, marées et été afin de vous fournir des articles de qualité (d'ailleurs, la poudre de mandragore des Seychelles est exquise). Heureusement que l'on a déjà fait notre rentrée ! Imaginez le calvaire des vacances perpétuelles ?

Nous allons, dans cet article, vous présenter les prouesses que les héros de la Gazette réussissent chaque jour à accomplir pour notre bataillon de lecteurs !

Voilà les travaux d'Hercule de la rédaction, leur plus grandes hantises en ces temps de chaleur et de soleil! (On a déjà tenté trois danses de la pluie différentes dans les bureaux pour être certains que la rentrée soit fraîche)

Vous avez déjà essayé de taper avec une machine à écrire grippé par le sable ? On sait tous que c'est impossible. Et pourtant ! On nous envoie dans tous les coins du monde pour inspecter la qualité de l'eau, les dernières tendances du vendeur de chou-chou, et le résultat de la dernière partie de raquette de plage. Il y a trop de sable ! On en ramène toujours partout, dès qu'on pose un orteil sur la plage. Résultat ? Dès qu'une machine à écrire est grippée, toutes les autres sont contaminées, et on a un cluster sableux de rédacteurs en colère, avec des ampoules aux doigts.

Ce phénomène méconnu des plumes est notre plus grande hantise : on a déjà cassé la machine à écrire, il reste deux autres sets de beach volley à commenter, et le soleil est à son apogée. Qu'importe le nombre de parasols, ventilateurs et autres faiseurs de miracle, lorsque votre plume crépitera à cause de la chaleur , vous ne pourrez plus écrire, et en serez réduit à prendre des notes dans le sable.
 

La luminosité est surtout une affaire de photographe. Qui ne les a jamais vus à l'affût de l'angle parfait, de la lumière qui va bien, tout ça en effectuant un exercice d'équilibre impensable, pour une photo parfaite ? Ils souffrent déjà le martyr, mais en été, le plus dur est d'arriver à prendre la photo. Trop de soleil? Les modèles auront les yeux crispés et fermés, et impossible d'observer l'écran pour vérifier le rendu, il sera noir par contraste.
Enfin, le soleil décide d'aller se balader vers l'autre hémisphère? La lumière sera partie avant d'appuyer sur le déclencheur.
On vous le dit, mais si vous voyez une personne munie d'un appareil photo, sauvez-vous, ou donnez-lui des cookies.

En été il fait chaud! (Oui, on ne vous apprend rien) N'importe quel quidam arbore ainsi un granité, une glace, un quelque chose glacé ou liquide (parfois même les deux en même temps). Et lorsqu'on met ce genre d'atrocités dans les mains du plus grand nombre, attendez vous à la pluie! Rangez carnets et parchemins , vous allez être arrosés par des tâches tenaces et sucrées. Unique responsable : le soleil.
Non content d'être responsable de ce fléau, il va également sécher toute encore dans son encrier, à plus forte raison lorsque celui ci est la propriété d'un membre de la Gazette. C'est de l'acharnement! Surtout qu'il prend un malin plaisir à rendre malade n'importe quel reporter, obligé de courir toute la journée en plein soleil en déjouant les pièges mentionnés plus haut.

Maintenant, vous savez tout! (Enfin tout ce que j'ai pu écrire avant de rencontrer deux fouets, forts sympathiques ma foi) Il reste tout de même à aborder le problème des vac.... J'ai rien dit, j'ai rien dit.
Non, on a tout! Alors? Que pensez vous des reportages en été ?

PS : Ceci est humoristique! On prend des vacances, et nos adorables chefs font tout pour nous aider!
Alors merci à eux!
Quand à toi, lecteur, tu sais ce qu'il te reste à faire...

L'été est toujours un moment étrange, où la plupart des moldus (et des sorciers, avouons le), migrent et adoptent des comportements inédits. Mais saviez vous qu'outre les soirées arrosées, les grasses mat' qui deviennent des grasses après-midi, et l'abonnement aux embouteillages, il peut arriver des choses bien pires? Certains d'entre nous reviennent... changés après les vacances, comme vous avez pu le constater pour cette rentrée.

C'est ainsi qu'il y a quelques années, j'ai vécu "The Summer I turned... flamant rose".
Lorsque je me suis réveillée, l'après-midi pointait déjà le bout de son nez. Il faut croire que les transformations en flamant rose fatiguent, puisque celà n'a évidemment rien à voir avec les bouteilles de rosé vides qui jonchaient la terrasse du bungalow. En essayant de me retourner pour échapper à la lumière qui m'agressait depuis la fenêtre, j'ai soudain eu la désagréable impression que je me désarticulais l'épaule. Étonnamment, cette sensation provenait bien de mon épaule, puisque j'étais posée telle un hippopotame en cours de sieste sur mon aile rose.

Une minute. Une aile. Rose. Une aile rose. Sur mon corps.

Avec un soupir, je décidais d'arrêter la boisson, au moins pour aujourd'hui, tandis que mon cerveau paniquait. Il avait en effet du mal à distinguer le pire des deux événements: que j'aie une aile, ou qu'elle soit rose. La rationalité, qui avait bu le plus, n'était pas encore réveillée, donc tout allait très bien. Après quelques exercices de gym, afin de décoincer mon aile, au cours desquels j'appris que j'étais également munie de pattes longues et fines (le rêve !), mon corps rose à plume fut soudain assis sur le lit. Ledit lit était en face de la salle de bain, dont la porte était posée sur le canapé à cause de mon incapacité à entrer dans la pièce porte ouverte, sans bloquer l'accès à la moitié du mobil-home.

Ouais.... Sacré cuite du côté de la rationalité apparemment, mais cette absence de porte me permit donc de m'observer dans le miroir, et de vérifier que oui, j'étais bien un piaf géant rose. C'était pratique quand même, j'avais pu vérifier sans sortir de mon lit. (La flemme était apparemment super résistante à l'alcool). Mon estomac plumu (dotés de plumes, pour les récalcitrants) gronda soudain, m'informant de deux choses: premièrement, que les piafs roses ne buvaient pas de rosé, à cause des liens familiaux (vous avez déjà essayé de boire votre arrière grande tante?), et que je voulais des crevettes.

Il était bien gentil, l'estomac à plumes, mais j'avais autre chose à faire que de parcourir six kilomètres à vélo pour des crevettes. Quel irrespect! Pendant mes déboires stomacales (Stomacaux? un piafal, des piafaux? aucune idée...), mon corps avait décidé de se lever du lit, mais m'envoya dans l'opération la tête dans le plafond. Il faudrait se plaindre à l'accueil. Les bungalows n'étaient absolument pas conçu pour les oiseaux roses ; je me décidai donc de chercher mon téléphone, afin de lancer un nouveau hashtag: #desplafondspourlesoiseaux.

Une chose en appelant une autre, mon agent du FBI attitré (j'en avais un depuis que j'avais cherché "comment étrangler sans laisser de traces" et "fabrication de bombes Pentagone", puisque le thème de la fête de ma cousine était les pentagones. Elle était vachement branchée géométrie. Mais ce n'était pas une raison, selon le coup de fil du monsieur du FBI), put soudain voir apparaitre dans mon historique de recherche: oiseaux roses grands crevettes. Je sus ainsi que ma transformation m'avait menée vers l'espèce des flamants roses qui mangeaient des crevettes pour l'esthétique, et qui étaient utilisées pour des spectacles.

Intéressant.

Tenaillée par la faim et la chaleur, c'est revêtue d'un joli short à palmier que je sortis ainsi pour me baigner, et en profitai pour manger les quelques bestioles qui traînaient dans l'eau. Soudain, une vague plus grosse que les autres surgit, et l'engloutit toute entière.

- Arrête de te finir au rosé ! Tu avais promis de nous rejoindre à la plage!

Je me réveillai ainsi en sursaut, agressée par un seau d'eau, quelques plumes roses traînant sur le tapis...