Vous, là. Oui, vous qui lisez cet article en ce moment. Vous êtes content, la Gazette est sortie le 1er du mois, comme d'habitude. Ce que vous n'imaginez pas, c'est le travail que ça a demandé. Et là, je ne parle pas du travail habituel, celui que vous pouvez imaginer en lisant certains articles : le fait que les rédacteurs commencent à penser à leurs articles le 20, qu'ils demandent trop tard les illustrations qui sont donc faites à la dernière minute... Ça, c'est habituel. Normal. Ray s'en arrache les cheveux mais c'est presque devenu une habitude.

Là, c'était différent. Entre Alaska et Sheila qui nous ont quitté, Prov qui a trop de choses à faire ailleurs, les absences pendant la moitié du mois et le manque de motivation dû aux vacances (ou à la reprise des cours), on s'est retrouvés à 4 le 24 août, à se rendre compte que seuls 10 articles étaient prévus et aucun fini. Du côté des illustrateurs, ce n'était guère mieux. Presque aucune illustration n'avait été demandée et la majorité de celles dont c'était le cas n'étaient pas faites. Autant dire qu'on était tous en PLS, à chercher quoi écrire de plus pour les uns, et à chercher l'inspiration pour les autres.

Et puis au final, à force de nuits blanches (surtout pour Ray, en fait) on a réussi. Réussi à sortir un nombre correct d'articles et à tous les illustrer. Parce que la Gazette, c'est ça. On a des moments de stress, des moments speed, mais on s'en sort toujours et on arrive à vous présenter la Gazette telle que vous la voyez : toujours à l'heure (ou presque), remplie d'articles tous joliment illustrés. Et ça, c'est magique, parce que c'est aussi dans ces moments-là qu'on sent la cohésion de l'équipe. Pensez que c'est pour vous qu'on fait tout ça. Vous, les lecteurs assidus et ceux qui le sont moins. Ceux qui prennent une heure pour lire la Gazette dès sa sortie et ceux qui iront la lire seulement par hasard, grâce à une publicité de Ray sur le tchat. Et pour tous ceux qui commentent. Parce que les commentaires, on adore ça, n'hésitez surtout pas à en laisser plein !