La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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[Souvenirs de vacances] Participation d'Aria De L'Isle et Cristiano Albus Ronaldo.



* Romuald Bonnefoi était rédacteur en chef du célèbre magazine Sorcière Hebdo et il devait s'occuper de la rubrique bien-être depuis qu'il avait renvoyée la journaliste censée s'en occuper. Elle avait critiqué un de ces nouveaux concepts, une de ces cliniques désaffectée. Et de plus, la plus célèbre d'entre elle : Letchworth Hales Mackey's Clinic. Le magazine avait ainsi perdu plusieurs lecteurs, outrés par la critique réalisée par cette idiote de journaliste.

Résultat, Romuald devait faire un reportage complet sur la clinique afin de démentir l'article et d'éviter de perdre encore des lecteurs et que le magazine soit poursuivi, sous les ordres du directeur du magazine, Monsieur Potimarron.

Voilà qui expliquait la présence de ce grand homme dans une vieille gare délabrée, admirant une affiche faisant la promotion de la dite "clinique" et attendant le train à destination de Letchworth Hales Mackey's Clinic. *


* Le train arriva enfin, après plus d'une demie-heure d'attente, dans un nuage de fumée noire. Il s'agissait d'un vieux bleu et noir. La peinture de l'extérieur s'écaillait sous les effets de la fumée ardente.

Dès lors que celui-ci s'était arrêté dans la gare, le ciel changea de couleur et prit une teinte gris foncé, comme si le soleil avait disparu. Nous étions pourtant en plein été. Les nuages entouraient le train et le paysage avait désormais une apparence apocalyptique.

C'est dans cette ambiance de vieux film d'horreur moldu qu'un homme dans la fleur de l'âge avec un costume vert ouvrit la porte du premier wagon. Il montrait une petite table sur laquelle était posée des brochure de la main gauche et se caressait la moustache de la main gauche. Romuald s'avança d'un pas hésitant et, après quelques secondes d'observation, monta dans le wagon : * 


- Bonjour cher Monsieur, * dit l'homme au costume vert *, je suis Monsieur Norton et je serais votre conducteur pour ce voyage. Servez-vous, je vous en prie ! * dit-il montrant toujours la table aux brochures. * 

* Romuald Bonnefoi retira son chapeau en signe de respect avant de prendre une brochure. Il se laissa ensuite guider vers les sièges. Tous étaient vieux et déchiré. Il s'installa où il le put et se mit à lire le papier. Cela pouvait aider pour son article. *


Brochure : Page 1Page 2


* Le voyage fut difficile, c'était comme si le conducteur ne savait conduire un train. Il s'arrêtait tous les dix mètres et redémarrer tantôt lentement, tantôt en trombe. Romuald manqua plusieurs fois de glisser de son siège. Il comprenait maintenant pourquoi le train était dans cet état.

Après deux heures d'angoisse pour sa propre vie, le rédacteur en chef put enfin sortir de ce train infernal. La porte s'était ouverte toute seule, mais Romuald n'avait pas cherché à comprendre, il était juste descendu.

Il était désormais devant un immense château de style victorien, on aurait dit une ancienne demeure de riches moldus. La gigantesque allée qui s'étendait devant lui menait à l'entrée principale, dans la tour la plus haute et la plus imposante du château.

Le parc semblait être figé dans le temps, dans un automne glacé, le sol était recouvert de feuilles mortes, il n'y avait ni fleurs ni plantes, la pelouse arborait une couleur jaunâtre et les arbre était dénudés. Encore une fois, le décor de vieux film d'horreur moldu idéal !

Romuald traversa l'allée sans détacher les yeux de la porte d'entrée. Une fois arrivé, il frappa la vielle porte en bois, qui n'en était pourtant pas moins majestueuse, à l'aide d'un heurtoir en forme de main. Au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit et laissa apparaître une femme blonde d'une cinquantaine d'année. Celle-ci se redirigea vers son comptoir, sans même saluer le rédacteur : * 


- Votre chambre est la 113, * dit-elle en tendant une clé au client qui était entré timidement * , c'est l'une de nos meilleure chambre !

Romuald s'avança et attrapa ce qu'on lui tendait pendant que la vielle femme tapait comme une folle sur une petite cloche. Celle-ci ne se décidant pas à fonctionner, elle hurla : * 


- Emmett !

Un jeune garçon avec une chemise grise à poids verts et des cheveux hérissés sur le crâne apparut. Ce devait-être le bagagiste ! Mais, il ne fit pas léviter les bagages de Romuald, qui du le faire lui même. Le personnel de cette clinique était vraiment incompétent !

Lorsque Romuald arriva enfin dans sa chambre, il comprit que le personnel en question était constitué de fantômes uniquement. C'est pour ça que le garçon n'avait pas prit ses bagages, c'est pour ça que la sonnette n'avait pas fonctionné et c'est pour ça que Monsieur Norton conduisait aussi mal, il n'avait plus peur pour sa vie puisqu'il était mort ! Pour un journaliste, Romuald n'était pas vraiment très observateur !

Le dénommé Emmett indiqua à notre rédacteur la porte de sa chambre. Celui-ci entra et découvrit une saleté impossible, de la poussière dans tous les recoins, des araignées, de la rouille. Le pauvre lit était envahi par les termites et la baignoire de la salle de bain était remplie d'un liquide rouge et visqueux, comme... du sang !

A cette pensée, Romuald recula, rempli d'effroi. Et c'est ainsi qu'il découvrit dans le miroir, qui se trouvait désormais juste à coté de lui, un reflet qui n'était pas le sien. Il s'agissait d'une jeune femme en robe blanche tâché de sang : Mary. Le sang dans la baignoire était le sien, mais elle prenait la mort avec philosophie puisqu'elle s'était mise à l'opéra de le jour où elle s'était vidée de son sang dans la baignoire.

Romuald par contre, ne prenait pas sa présence aussi bien ! Elle l'avait empêché de dormir la première nuit avec sa voix de castor écrasé par un sombral !

La lendemain, après une nuit épuisante, une femme à l'air bon enfant avec des couettes et un chemisier orange traversa la porte pour lui apporter son déjeuner, ou plutôt pour le prévenir que son déjeuner était à la porte. Elle n'avait même pas frappé afin de savoir si le journaliste était en tenue descente ou non, ce qui lui déplut beaucoup, puisqu'il était encore en pyjama. * 


-Je suis la cuisinière, Mme Branwhaite, votre repas est prêt !

* Il enfila ses chausson canard et ouvrit la porte afin de prendre son plateau. Il s'assit ensuite sur le lit et découvrit ce que la cuisinière lui avait préparé: (menu)

Tout cela était dégoutant ! Écœuré, il se dirigea vers la salle de bain pour faire sa toilette avant de se rappeler que la salle de bain était inutilisable ! Il devait donc se contenter de s'habiller.

Il avait réservé un soin en spa pour l'après-midi. Et c'est un jeune garçon qui vint le chercher, un certain Rupert. Il le conduisit jusqu'à une petite salle en bois toute salle, où Romuald ne pouvait même pas s’assoir et lui ordonna de patienter. Non mais quelle manières !?

Après près d'une heure d'attente le jeune homme revint accompagné ... d'inferis !? Ceux-ci entrèrent dans le soi disant spa où était Romuald. * 


* Après une demie heure, il rentra dans sa chambre outré et se mit à écrire une lettre adressée à son chef, Monsieur Potimarron. *



*

Après quelques heures passées enfermé dans la chambre avec le fantôme de la moldue, qui ne se priva pas de dévoiler sa voix horripilante, Monsieur Potimarron envoya un hibou à Romuald, lui permettant de rentrer. Il garderait son travail, si arrivait à faire un article décent ne critiquant pas la totalité de la clinique. Le message était accompagné de poudre de cheminette. Romuald se précipita vers la cheminée et partit sans même prendre ses affaires.

Quelques jours plus tard, un nouvel article apparaissait dans Sorcière Hebdo.



* Bien sûr, Romuald ne pensait pas la moitié de ce qu'il avait écrit, mais il le fallait bien si il voulait garder son travail et son salaire ! *

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Commentaires

1. Le 2 août 2014, par Lume

C'est une participation très fraiche que nous avons là ** Bravo !

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