Il est vrai qu’on se plaignait grandement du temps au mois de juin : la pluie et les températures beaucoup trop basses pour la saison. On dirait que Mère Nature se moque de nous cette année, puisque le mois de juillet a été tout l’inverse du mois de juin : grosses chaleurs, soleil clinquant, mais surtout lourdeur et moiteur. Alors que les eaux bordant les plages moldues se remplissent de méduses n’attendant qu’à vous piquer, le lac de l’école, lui, regorge de strangulots, interdisant toute baignade durant les vacances estivales. 

Pour ceux qui n’ont pas bien suivi leurs cours, ou qui ne l’ont pas encore eu, il est important de rappeler que les strangulots sont de sales bestioles qui ont la manie d’agripper leurs victimes pour les emmener avec eux dans les fins fonds des étendues d’eau douce. Le rapport avec la chaleur ? Il est simple pourtant : « Non d’un strangulot ! » et non pas « Nom d’un strangulot ! », parce que les strangulots, on n’en veut pas. Mais ce qu’on ne veut surtout pas, ce sont ces bestioles qui vous collent à la peau pour vous inviter à boire un verre. Alors, et vous, comment vous débarrassez-vous du strangulot collé à vos basques ? 

1. Vous êtes à la plage en train de bronzer ou de discuter avec vos ami(e)s, un jeune homme ou une jeune femme vient vous aborder, comment vous y prenez-vous ?

α Vous l’ignorez : il/elle finira bien par partir.

β Vous lui dites poliment que vous n’êtes pas dans de bonnes dispositions pour lui tenir la conversation.

δ Vous lui dites clairement de dégager et que, dans le cas contraire, vous lui jetterez un « Furonculus » en pleine poire.

β Vous vous habillez normalement, rien de trop clinquant, ni de trop délaissé. Vous restez vous-mêmes, en essayant de paraître le/la plus naturel(le) possible.

α Peu importe ce que pensent les gens de vous, vous sortez, donc il faut vous habiller en conséquence. Si vous portez de chouettes habits, c’est surtout pour vous faire plaisir.

δ Marre des personnes qui vous jettent un coup d’œil toutes les cinq minutes : adieu la potion lissemplis pour vous faire des cheveux soyeux, vous décidez de partir au concert avec votre jogging et votre sweet-shirt.

δ Vous sortez votre baguette et lui lancez un maléfice du saucisson. Ca fait du bien de ne plus l’entendre.

α Vous proposez à votre compagnon/compagne de vous rendre dans la bibliothèque. Il/elle ne vaut pas la peine que vous perdiez du temps.

β Vous avez de la peine pour cette personne qui, de toute évidence, n’arrive pas à se faire une place parmi les élèves de l’école. Contre l’avis de votre compagnon/compagne, vous l’incrustez à votre discussion et faites votre BA de la semaine.

β Vous essayez de savoir qui vous envoie tous ces cadeaux. Vous n’êtes pas intéressés par la personne, mais vous trouvez cela touchant.

α A force d’indigestion, due aux nombreux chocolats, vous n’y faites même plus attention et donnez vos présents à votre meilleur(e) ami(e).

δ Vos investigations ont porté leurs fruits, vous avez trouvé la personne qui vous envoie tous ces machins-là. Mécontent(e), vous lui envoyez une beuglante pour qu’il/elle vous lâche les basques.