Vous n’avez certainement pas compté les articles depuis le début de notre chère Gazette. Nous si. Ou peut-être avons-nous un système magique nous permettant de le savoir sans nous enquiquiner. Car c’est ainsi que nous avons découvert une étrange chose : nous avons passé le 1000ème article et nous ne l’avons même pas notifié ! Cela valait bien un article. 

Alors le millième article, quel est-il, exactement ? Vous ne saurez pas, puisque je n’ai pas envie de farfouiller dans nos archives, infestées par des vernis à ongles que Clara n’a pas su dompter. Vous comprenez, ça serait bien trop dangereux. Mais à la place… je vous propose un petit retour sur la Gazette, avec quelques chiffres notables, quelques personnes aussi (puisque que NON, ce ne sont pas des Bandimons qui la rédigent sous nos ordres,) et enfin, quelques faits. Que des trucs que j’avais envie de caser quelque part, en gros, et qui vont trouver leur place ici.

Donc, voici par ordre alphabétique et numérique ce qui a compté pour la Gaz… non, je déconne, ça va être vraiment, vraiment pénible si je vous fais ça. Que diriez-vous de connaître les dessous de votre cher journal, plutôt ? Ça pourrait être drôle. Et puis, je vous l’avoue, critiquer les collègues ou révéler des trucs bizarres, c’est sympa aussi. Par contre, je vais être obligée de dire quenon, Clara ne cache pas ses vernis, perruques et vêtements de gobelin dans nos locaux. Par contre, elle est toujours à la recherche d’un coupain tout choupi, là pauvre… contactez-la ! Car ni Stan ni Wilde ne veut se la coltiner. Et nous ne leur demanderons pas pourquoi, je pense. Un mec a toujours honte de voir sa femme/maîtresse/repasseuse personnelle mieux gradée que lui. 

Ensuite, nous avons aussi une salle spéciale « je râle, je grogne, je couine ». Non, rien d’interdit au moins de 18 ans. C’est juste une salle au mur recouverte de molleton et avec des punching-balls, pour quand on a vraiment marre de voir que nos articles ne vous font pas d’effet. Oui, on aime bien se plaindre, en fait, et c’est là où Hell passait la majorité de son temps, avec feu notre collègue Flora. Après, on ne les entendait pas vraiment frapper dans les punching-balls (car oui, Effy et moi écoutions, nous voulions du scoop), mais nous vous laisserons imaginer ce qu’elles faisaient. 

Ensuite, il a les photographes, qui évoluent dans leur petit monde. Isabelle fait plein de mamours aux gens pour qu’ils fassent leur travail, ce qui est un peu dérangeant quand on sait que Wilde donnait des coups de fouet. Attendez un peu, vous risquez de voir dans les illustrations si cette nouvelle méthode porte ses fruits… non, je ne ferai pas un jeu de mots douteux avec un fruit, genre « Il va falloir qu’elle ramène un peu plus sa fraise, à mon avis. » ou « En tous cas, ça marche, on a la banane. » voire aussi « Tant qu’elle ne change pas pour distribuer des pêches… ». Par contre, avec des épices, je pourrais, puisqu’on a Vanille ! On verra d’ici à la fin de mon article, je suis d’humeur généreuse.

Et enfin… nous avons aussi la salle de rédaction, et bof, ce n’est pas très intéressant. Stan y cache son dico de blagues, en espérant que personne ne le trouve. Comme si un dico passait inaperçu sous un balai ! Le pauvre… Chloé essaye bien, de temps en temps, de lui sauver la mise en recouvrant le tout de clichés la représentant, mais ce n’est pas gagné. Oui, car Chloé a la grosse tête, et généralement, elle nous propose d’illustrer les articles en se mettant elle-même en scène. Puis nous râlons un peu, et elle finit par nous sortir quelque chose de vraiment en lien avec les articles. Des fois. Bref, heureusement que Mina ne fait pas trop des siennes, pour le moment. Hormis quelques fautes, mais c’est un secret, et puis elle a promis de se corriger ! Si jamais elle trouve le vrai dictionnaire de la salle de rédaction. Et sous les vieilles plumes, les lettres de démissions, les jeux corrigés et les fientes en tous genres, cela va être dur. 

Mais peu importe. Je vous en ai déjà bien trop révélé. Cependant… cela vous permet de voir que malgré toutes les contraintes, que nous, pauvres esclaves de la Gazette, subissons, nous arrivons à vous sortir desGazettes géniales tous les mois ! On a la classe, n’est-ce pas ?