Le syndrome de la page blache
Par Cassiopeia le 2 janv. 2023, - Édition n°206 - Lien permanent
Bonjour les pédouziens !
Aujourd'hui, je suis ici pour vous parler...de rien. Du néant absolu que l'on croise parfois dans un couloir sombre ou dans une salle de classe. C'est la terreur de l'écrivain, le cauchemar des élèves et le petit soucis des rédacteurs.
Que faire quand on n'a aucune idée ?
C'est à ce sujet, d'importance internationale, que je vais écrire ces quelques lignes.
Cela nous est tous déjà arrivé de fixer une feuille vierge en se demandant ce que l'on allait écrire, ce que l'on devait écrire et ce qu'il ça falloir écrire. Mais avant de passer plus en détail sur notre psyché au moment du drame (comprenez de la non-inspiration), faisons un peu d'histoire. (Vous ne saviez pas que l'un des meilleurs allié de la page blanche est le tournage autour du pot? Non?)
Selon l'ami moldu des...Ehm...et bien moldus, le syndrome de la page blanche ne touche que les artistes (pauvres écoliers en mal de ligne, retournez vous coucher).
Aussi appelé Leucosélidophobie, le syndrome de la page blanche serait un trouble psychique... Très loin de notre vulgaire attente devant notre petite feuille (blanche) oui, les gens au fond de la salle, vous avez le droit d'utiliser des feuilles à carreaux, à bordures et de couleurs. Même du papier origami si ça vous chante le syndrome moldu conduirait à la dépression du sujet et à des angoisses sévères suite à une trop grande exigence de soi.
Fi donc, pauvres mortels ignorants, de nos emplois répétés et inutiles de ce syndrome. (C'était la minute lyrique, on me souffle dans l'oreillette que ceux du fond dorment déjà, donc j'arrête)
Rendons à César ce qui n'est pas à lui, et cessons d'employer à tout bout de champ ce trouble grave de la psyché humaine (ok, ok j'arrête, ne me faites pas de retenue de salaire).
Ce qui m'amène au premier point de ma liste de conseils spécialement créé pour vous:
Comment éviter le syndrome de la page blanche trou d'inspiration aiguë
faute de mieux, vous vous en contenterez
Premièrement : arrêtez d'en parler à tout bout de salon! Voys n'avez pas d'idée ? Prenez quelques minutes pour vous poser et réfléchir calmement. (L'inverse est également vrai: calmez vous et réfléchissez posément)
Deuxièmement : si ça ne marche pas, pensez que les presques 8 milliards de moldus et de sorciers sur Terre n'ont pas tous un trou d'inspiration aiguë au même moment. Le discours est la clef! Communiquez !
Il y aura toujours quelqu'un qui aura, quelque part, une idée pour vous.
Troisièmement (et dernièrement): si votre entourage est en black out total, ou en incapacité de vous répondre, fournissez-vous des impératifs ! Par expemple intégrer certains mots dans un texte, une forme de poème ou un nombre de ligne et brodez! C'est de toute manière ce qui marche le mieux.
Si vous suivez attentivement ces trois commandements,il ne vous reste plus qu'à vaincre votre trou d'inspiration aiguë personnel!
Alors ? Prêt ?
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Commentaires
Super!! J'adore !!! Je rajouterai même quatrièmement, ne réfléchissez surtout pas, dormez, la nuit porte conseil, et sans blague les idées arrivent ! Il ne faut juste pas les oublier, donc notez !!!
En tout cas j'ai appris des trucs sur ce syndrome, je ne pensais pas que autant de choses du cachait !
C'est vrai en plus qui n'a pas connu ça parmi les gens qui aiment écrire ? Je vais pouvoir dire à mes amis que je suis Leucosélidophobe ? Mais la vache, ils vont partir en courant, ils vont peut-être croire que ça s'attrape en plus ! Même le correcteur d'orthographe a l'air de dire que ça n'existe pas des choses pareilles ! Personnellement je commence parfois, même souvent, par dire "aucune idée" mais je vois bien que ça tourne dans la tête, inutile de s'acharner et de se planter devant la feuille blanche, le truc c'est de faire tout à fait autre chose, et puis soudainement, alors qu'on croyait avoir oublié, ça vous tombe dessus ! Il est vrai que la nuit, on peut se réveiller avec une idée, mais personnellement, je l'ai oublié au matin et pas le courage d'allumer pour noter ! Un bel article en tous cas, la page n'est plus blanche, bravo !
Merci pour ce très bon article.
Voilà des conseils que je vais suivre.
D'accord avec Ellie, on peut ajouter que la nuit porte conseil :)
J'aime beaucoup la bannière
Est-ce que cet article a été motivé par un manque d'inspiration justement ? =° Je ne savais pas du tout que le syndrome de la page blanche était un trouble psychique. J'avoue, je fais partie des gens qui employaient ce terme à tort et à travers. :x
Voila un article qu'il fallait oser écrire : qu'écrire quand on ne sait pas quoi écrire ? That is the question ! Et bien, bravo, non seulement j'ai également appris qu'il y avait un trouble potentiel derrière ça (ce qui ne m'étonne qu'à moitié) mais en plus, on a le droit à quelques conseils alors merci ! La prochaine fois que j'aurais un TdIA je penserai à cet article ! Sinon, j'aime beaucoup le font (l'écriture ).de la bannière.
Super article, drôle comme toujours avec toi et plein de bonnes choses, des informations comme des idées pour s'en sortir ! Bref, un article complet sans être trop long et bien illustré. J'avoue que ce syndrome fait toujours un peu peur à ceux qui écrivent et ça fait du bien de lire article dessus, plein de bons mots comme tu le fais !
J'ai connu ça, beaucoup trop souvent. Et je me suis rendue compte d'un truc, c'est quand je dis un max de conneries que l'inspiration vient. Et le reste du temps je puise mon inspiration sous ma douche, et en sortant l'idée se barre. Quand on a une panne le mieux que l'on puisse faire est de ne rien faire, on se change les idées on fait autre chose où on dit plein des bêtises jusqu'à ce que ça nous revienne d'un coup!
Très clairement quelque chose qui m'est arrivé y'a pas si longtemps que ça. J'ai décidé de me motiver à répondre à mes RP. Et je me souviens que quand j'avais lu les réponses au moment où elles avaient été postées, j'était trop hypée mais en ouvrant ma réponse en début de semaine jme suis dit "Bouarf, je sais pas quoi dire". Ralalala. Mais sachez que les bêtises, comme le dis Ivy, ça aide beaucoup hihi
J'ignorais totalement que ce syndrome de la page blanche était un trouble psychique et non une simple expression. C'était très intéressant d'apprendre des choses à ce sujet ! Et les petites pointes d'humour étaient sympa pour alléger un peu la première partie qui aborde un sujet si sérieux. Et je retiens les conseils de la fin, si jamais j'en ai besoin un jour ça sera utile de les avoir dans un coin de la tête. (a)
Enfin un article utile sur le sujet de la page blanche ! Tellement que moi qui n'avais pas d'idée de commentaires, je me sens soudainement inspirée à vaincre le syndrome de la case commentaire blanche. Je suis très fan du dernier conseil - et je proposerais même de suivre, sur Internet, des comptes qui proposent des défis ou des débuts d'histoires. Parfois ça inspire et ça débloque d'écrire sur autre chose !