Professeur Scamander, professeure Jones, merci de vous joindre à moi pour cette interview ! Comment allez-vous ?
Galahad : Bien et vous ?
Ellena : Très bien merci, et vous ?

À merveille ! Vous le savez, je suis rédacteur à la Gazette et le doyen m'a chargé d'interviewer tous les mois deux professeurs du château pour que les lecteurs de votre journal en apprennent davantage sur l'équipe enseignante de Poudlard. Professeur, vous enseignez les soins aux créatures magiques. Vous, miss Jones, les langues et dialectes magiques. Pensez-vous que vos matières sont liées ?
G : Un peu... Disons que je préfère que miss Jones soit avec moi si j'envisage de faire un exercice pratique sur un troll ou une sirène !
E : Même si je ne m'occupe que de certaines de ses créatures, le professeur Scamander connait les réactions qu'elles pourraient avoir, c'est très utile.
G : On se complète bien quoi.

Vous partagez donc parfois quelques cours ensemble ?
G : Disons qu'on s'épaule ponctuellement l'un l'autre pendant nos cours respectifs en cas de besoin, mais nous n'avons pas encore enseigné réellement en duo.

Ce genre d'entraide, c'est courant dans le professorat de Poudlard ?
G : J'ai déjà filé un coup de main à miss Adams pendant son cours sur les chevaux ailés, mais effectivement, les autres matières sont un peu éloignées de mon domaine, autrement.
E : Pour le moment, le professeur Scamander est le seul. Mais je pourrai effectivement demander des conseils au professeur Oberlin concernant les Runes.

Vous partagez peut-être une certaine façon d'enseigner ? Vous êtes plutôt du genre à punir ou à récompenser ? Parlez-moi de vos méthodes de travail.
E : Je pense que punir ne sert à rien. Il faut toujours mettre en valeur les connaissances de l'élève et l'aider si il est en difficulté. D'autant plus que les élèves viennent dans ma matière parce qu'ils l'ont choisi, il faut rendre cette matière attrayante !
G : Hmm... J'essaie de les maintenir en vie peu importe le type de créature étudiée, c'est déjà pas mal !
E : Oui, Galahad est ... plus rustre.
G : Disons que j'ai des élèves plus jeunes qui méritent parfois une bonne petite correction...

Comment avez-vous préparé votre rentrée ?
E : Eh bien j'ai de nouveaux cours en préparation avec quelques surprises !
G : De mon côté, j'essaie aussi de proposer des nouveaux cours et de nouvelles façons d'enseigner pour qu'on ne s'ennuie pas en SCM.

Miss Jones, quelle différence entre votre matière, optionnel post-BUSE et une matière du tronc commun comme la métamorphose ?
E : Déjà le nombre d'élèves ! Je pense, et j'espère aussi, que les élèves sont un peu plus intéressés puisqu'ils l'ont choisi... C'est pourquoi je me dois d'essayer de rendre les LDM le plus intéressantes et intrigantes possible pour les faire venir et ne pas leur faire regretter leur choix !

Vous n'êtes pas un peu frustrée parfois d'avoir un si petit public ?
E : Non, il est petit mais cela permet aussi d'avoir une attention particulière pour chacun d'entre eux, d'être plus présente... Finalement je me sens privilégiée d'avoir une classe plus petite, ils sont moins ... déconcentrés !

L'an dernier, un groupe de jeunes moldus a fait un passage remarqué au château. Quel est votre rapport aux Moldus ? Avez-vous changé votre façon de pratiquer ?
G : Je n'ai rien contre eux : ils font de la très bonne littérature ! Mais c'était difficile d'avoir la patience de tout leur expliquer... Je comptais sur les autres élèves pour les renseigner sur les bases. Un des moldus a eu peur d'un boursouflet parce qu'il n'en avait jamais vu, c'était... surprenant. Mais c'était aussi amusant de les voir s'émerveiller devant tout et n'importe quoi.
E : Je n'ai rien contre eux non plus, mais je ne les affectionne pas plus que ça. Mais à titre personnel, je n'étais pas pour ce genre ... d'expérience. Je n'ai donc rien changé !

Êtes-vous donc partisans du Secret ?
G : Oui, absolument.
E : Oui.
G : Même si l'expérience était amusante, je crois qu'il est dangereux d'essayer de fusionner deux mondes totalement différents.

Ne ressentez-vous pas l'envie d'éduquer cet autre monde ?
G : Les moldus ne sont pas nos élèves...
E : Je pense avant tout à protéger notre monde, nos créatures, nos cultures...

Avez-vous un grand projet dans les semaines ou mois à venir ? Peut-être un projet commun d'ailleurs ?
E : Semaines non, je ne vais pas mentir, ma première rentrée dans mes fonctions de Directrice me prend un petit temps d'ajustement. Mais mois oui ! Je tiens d'ailleurs à signaler qu'un projet de la même envergure que celui d'il y a un an est en cours. Certains s'en souviendront peut-être...
G : Disons que notre dernière collaboration était issue d'un accident de ma part... J'espère donc ne pas avoir besoin de ses services pour les mêmes raisons, même si j'aime beaucoup travailler avec elle !

Comment décririez-vous votre façon de corriger ? Avez-vous un rituel particulier ? E : Non, je prends le temps de lire la copie en entier avant de me concentrer sur chaque exercice. Comme je n'en ai pas beaucoup j'ai l'avantage de ne pas être pressée par le temps !
G : Je laisse mon demiguise décider des notes, ça me fait gagner un temps fou.
E : Vraiment ?
G : Elle est vraiment intelligente et généreuse !
E : Ça change de son maître.
G : Je crois qu'elle accepte les pots-de-vin aussi... Une petite friandise et c'est le 20 assuré, je suis obligé de vérifier avant d'envoyer les notes.
E : Ah non pardon, finalement, vous n'êtes pas si différents : tu acceptes aussi les pots-de-vin !
G : Qui n'accepte pas les pots-de-vin, en vrai ?

Si votre matière était une musique ou un film moldu...
G : Ace Ventura en Afrique.
E : La chanson Téir Abhaile Riú des Celtic Woman.

Merci pour votre temps !
E : Merci monsieur.
G : De rien.