La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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[Journal de bord] Comment survivre un mois à la Gazette

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On rêve tous d’avoir sa petite place quelque part, au sein d’une équipe, d’un binôme, de tout ce que vous voulez. Mais parfois, c’est finalement plus dur que ce que l’on imaginait au départ. On pense que ce sera le rêve, un monde plein de magie où tout est beau, brille de mille feux et possède plein de paillettes. Il n’en est rien en réalité – enfin pas toujours. A la Gazette, c’est pareil. C’est pourquoi il est nécessaire d’apprendre comment survivre à la Gazette, si on veut espérer rester davantage au sein de l’équipe.

Tout d’abord, il est essentiel d’avoir un mental d’acier pour supporter la pression des fins de mois. La Gazette doit sortir le 1er du mois. Tout doit donc être prêt pour ce jour. Sauf que bien évidemment, il y a toujours des complications partout et il est rare d’avoir une Gazette entièrement prête la veille de sa sortie. Mettre un coup de bourre à la fin, devoir tout revoir, ça peut apporter beaucoup de stress, surtout lorsque le ou la ReC met le dernier coup de pression pour que tout soit fini à temps. Mine de rien, ça peut parfois être dur.

Il faut ensuite être bien présent le premier du mois pour réserver ses articles et ses idées, sinon un collègue passe et rafle tout. On s’aime tous bien dans une équipe, mais si on peut gagner plus d’argent, on ne va pas dire non. Alors le collègue n’avait qu’à réserver son tour. Et bim. C’est comme ça qu’on se retrouve avec des conflits entre collègues et qu’on a peur de mettre les pieds dans son bureau parce que l’un d’entre eux pourrait avoir voulu s’amuser pendant notre absence. Retrouver des parchemins à moitié brûlés, de la bièraubeurre au fond d’un tiroir, ou voir des choses qui disparaissent, c’est moyen. Vous avez dit taquins, ces collègues ? Juste à peine.

Un autre point à aborder nécessairement : l’accueil des nouveaux et l’entretien des bonnes relations. C’est comme pour tout. Il faut savoir entretenir de bonnes relations pour éviter les ennuis. 

Quand des nouveaux débarquent, il faut se faire apprécier pour qu’ils nous lèchent les bottes et qu’on ait la vie un peu plus belle. Autant en profiter, n’est-ce pas. Mais ça, c’est la partie facile, parce qu’il y a les autres collègues et les nouveaux ne restent pas nouveau toute leur vie. Il faut donc apprendre à maîtriser ses émotions, savoir garder son calme et éviter de frapper tout le monde. Autrement dit : être gentil, offrir des gâteaux et proposer son aide pour tout et pour n’importe quoi.

Une fois ceci passé, il faut envisager les aspects techniques. Comment être productif pour arriver le 30 ou le 31 du mois sans être mort ? Tout commence avec une bonne dose de thé ou de café quotidienne. Et deux fois plus quand il s’agit de bosser dans les bureaux, pour faire face au stress des autres, mais surtout des chefs. En gros : on met les bouchées doubles pour faire bonne impression et pour éviter le coup de bourre de la fin. Les trois derniers jours, on passe à une dose indéterminée de produit dopant. Il faut tenir le coup jusqu’à la sortie. Ecrire des articles demande du temps et parfois ce sont nos nuits qui y passent. Rester éveillé relève donc soit du miracle, soit de ce que l’on ingurgite. A savoir : les miracles n’existent pas à la Gazette, il ne reste par conséquent qu’une possibilité.

Si vous avez la chance d’avoir des Poufsouffle dans l’équipe, ils seront aussi un gros soutien psychologique. On a besoin de parler, de se confier, de dire à quel point le travail que l’on effectue est éprouvant. Avoir un Poufsouffle permet non seulement de manger pour décompresser, mais également de dire tout et n’importe quoi. Les autres peuvent aussi le faire, mais c’est toujours plus agréable d’avoir au moins un Poufsouffle dans l’équipe.

Mais avoir des nerfs solides est la nécessité absolue. Pour supporter tout ce que je viens d’évoquer et tenir sur le long terme, c’est primordial. Sans nerfs, on ne tient pas un mois. Mais le but n’est pas de tenir seulement un mois. A la fin de celui-ci, un nouveau recommence. Et tout ce qui s’est passé pendant le mois précédent recommence, encore et encore. Alors en réalité, il ne s’agit pas de survivre une seule fois à un seul mois, mais de le faire une fois, et de recommencer pour chaque numéro qui va suivre.  Ainsi est faite la clef de la réussite : courage, patience, témérité, créativité, endurance, acharnement, mais surtout plaisir. En fait, il faut être Gryffondor pour survivre à la Gazette.

Et pour finir, on vous donne quand même un petit conseil bonus : passer sous le bureau simplifie tout. Mais ça, personne n’ira vous le confirmer.

 

 

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Commentaires

1. Le 2 juil. 2017, par Tauriel Bifrost

Dur dur la pression des employés de la Gazette ! Fumez un joint ça ira mieux ;)

2. Le 2 juil. 2017, par Mareena Oswald

C'est fou la pression qu'il y a par ici ! Mais ça vaut le coup car vous avez sorti un super numéro alors continuez à vous défoncer !

3. Le 6 juil. 2017, par Célilya

Autant de stress... ? Je compatis, amis rédacteurs '-'
Néanmoins, vous arrivez chaque mois à sortir un beau numéro de la Gazette, bravo o/

4. Le 21 juil. 2017, par Remi

Vous me faites un peu de la peine *calin*

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