Il y a quelque temps déjà que cette rumeur existait, lancée quelques années plus tôt. J.K. Rowling aurait, selon certaines preuves – plus ou moins discutables -, recopié un livre existant déjà. En ce moment, les moldus aiment à accuser leurs stars de plagiat. Chanteurs, auteurs, tout le monde y passe. Et, doucement, cette tendance revenant à la mode, certaines affaires se réveillent. Alors, cette fois… Info ou intox ?

Le livre mis en cause serait le quatrième volet de la série : « Harry Potter et la Coupe de Feu. », paru en 2000. En effet, JKR serait accusée d’avoir plagié un livre paru en 1987, s’intitulant «Adventures of Willy the Wizard» d'un certain Adrian Jacobs, aujourd'hui décédé. La famille de l’auteur a donc décidé de porter plainte, ou du moins, les héritiers des droits d’auteur du défunt écrivain. Quels sont donc les motifs qui les auraient poussé à porter plainte contre cette célèbre romancière ?

Les héritiers des droits d’auteurs jugent qu'entre Willy le sorcier et Harry Potter les différences sont minces, trop minces. 
Pour donner quelques exemples, les deux héros des romans ressortiraient vainqueurs tous deux après de rudes épreuves. Tous deux sont magiciens « débutants », courageux et dont le parcours est semé d’embûches.
Aussi, il y aurait dans les deux livres, une séquence dans une sorte de salle de bain, où des indices leur sont à tous deux révélés, pour leur permettre de continuer leur aventure.
On trouve également des voyages en train pour accéder à l'école où ils reçoivent leur formation, dont le fameux Poudlard Express pour Poudlard. 
Voilà pour les similitudes flagrantes sur lesquelles insistaient surtout les héritiers de Jacobs pour justifier leur plainte à l’encontre de la romancière britannique. 

Il y a, dans cette histoire, un fait légèrement troublant. En effet, l'agent littéraire d'Adrian n'est autre que Christopher Little, qui devint, bien plus tard, celui de Mme Rowling. Etrange coïncidence ?

Par ailleurs, les héritiers de Jacobs réclamaient soit que le livre arrête d'être commercialisé, soit que l'éditeur, Bloomsbury, verse des dommages et intérêts indexés sur les bénéfices réalisés avec les ventes des livres et des produits dérivés. Une petite fortune, en somme.
Et bien évidemment, les héritiers affirment que si Adrian avait été vivant pour voir et découvrir Harry Potter, il aurait également porté plainte pour violation du droit d'auteur et plagiat.

Il paraît clair, dans cette histoire, que si certaines similitudes sont établies, les actions des héritiers ne sont pas si humbles et dénuées d’intérêt. C’est bien simple : une saga mondialement célèbre, JK Rowling qui se retrouve à la tête d’une sacrée fortune, comment tout ceci pourrait-il ne pas attiser tôt ou tard les convoitises ?
C’est le lot commun de bon nombre d’artistes, et les accusations médiatiques vont bon train. Alors, cette fois, étaient-elles fondées ?

" Le fait est que je n'ai jamais entendu parler de l'auteur (Adrian Jacobs) ou de son livre avant les premières accusations proférées par les personnes s'occupant de son patrimoine. Je n'ai, en toute certitude, jamais lu le livre", a affirmé J.K. Rowling. " Les accusations sont non seulement infondées mais également absurdes et je suis déçue que mon éditeur britannique Bloomsbury et moi-même soyons contraints de nous défendre", a-t-elle poursuivi.

Que penser de tout ceci, quelques années plus tard et, surtout, pourquoi reparler de cet événement à présent ?
Nous savons que la plainte avait été refusée. Il paraît évident que les accusations n’étaient pas fondées, les preuves peu crédibles. Mais, malheureusement, aujourd’hui encore, cet événement menace de ressurgir, les rumeurs allant bon train et la fortune de Rowling, toujours convoitée. Ces plaintes sont donc, encore aujourd’hui, des affaires à suivre.
A quand la prochaine ?

Rédigé par Ellana Denver, illustré par Vitali Tea.