Samedi dernier, alors que je me baladais tranquillement dans les couloirs de Poudlard12, toujours en quête de nouveaux sujets, j'ai surpris une conversation houleuse entre Lust Caféine, notre directrice, et Casmir Elystote, l'architecte du château. Voici, à quelques mots près - ma mémoire à tendance à s'amoindrir ces derniers temps, ce que Madame Acro-au-café a dit : "Casimir, tu ne pense pas que ça serait bien d'avoir un grand, trèèèèèèès grand, ascenceur de verre dans le château !". Le dit "Casimir" a bien entendu répondu que non, il n'en voyait pas l'intérêt. Ce à quoi son interlocutrice a rétorqué : "Mais si *-* T'imagine les titres des journaux ... Pourdlard12, la première école avec ascenceur de verre intégrée !". C'est malheureusement à ce moment là que Caroline Chandaigne, une des ajointes de direction, est arrivée de mon côté, m'obligeant - sans un mot - à me retirer. Je n'ai donc pas pu entendre la suite de la conversation et je ne sais toujours pas si oui ou non, un ascenceur de verre sera aménagé.

De retour aux bureaux de la gazette, je me suis tout de suite posé la question : "Mais comment une idée pareil à pu germer dans l'esprit de la dirlo ?". Pendant tout l'après-midi, je me suis questionnée ainsi, j'ai même effectué maintes recherches à la bibliothèque, sans succès. Le soir venu, j'avais rendez-vous avec la directrice. J'en étais arrivé à la conclusion qu'elle devenait aussi folle et étrange que le célèbre Albus Dumbledore qui avait un jour voulu offrir un collier de petits poids multicolores à son adjointe, Minerva MacGonnagal.

Mon hypothèse fut renforcée lorsque je pénétrais dans le bureau de la directrice. En plus des objets étranges mais habituels qui meublaient le bureau des directeurs de Poudlard depuis le passage du grand Dumbledore, il y avait une bonne vingtaine de maquettes d'ascenceurs en verre volants.

Ce ne fut qu'à la fin de l'entretient que je remarquais ce livre. Son titre ? "Charlie et le grand ascenceur de verre", écrit par un certain Roald Dahl. Après une demande polie, je repartais avec le précieux ouvrage.

Après lecture du roman, je compris d'où venait l'idée de Lust Caféine. Mais ce qui reste encore un mystère pour moi, c'est pourquoi notre directrice s'acharne à un tel point pour une sottise pareil et surtout : Pourquoi avait-elle l'air hystérique, voire fanatique, en en parlant à Casmir ?

Article par Nienna-Lunnen Van Dark, Illustré par Chloé Yang.