La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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[Culture] Une locomotive nommée désir

 
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La Gazette, ayant entendu parler d’une reproduction de notre monde magique dans la ville de Londres (qu’ils sont mignons, ces moldus) a récemment mis son nez dans ce monde moldu étrange pour voir à quel point ces derniers sont capables de faire preuve d’originalité. Très peu, à vrai dire. En effet, notre monde magique a été reproduit dans les moindres détails sans la moindre parcelle de créativité. Bien sûr, il manque encore beaucoup de chose (ils ne seront jamais capables de recréer tout un monde, après tout), mais surtout, une chose essentielle : la magie. Ainsi, si vous vous rendez sur leur pseudo quai 9 ¾, vous remarquerez… que le mur ne se traverse pas. Mais qu’un chariot y a été accolé de manière saugrenue.

Mais ce n’était pas ce qui attirait le plus les foules lors de notre visite, mais bel et bien l’arrivée d’une réplique sans pareille du Poudlard Express. À ceci près qu’il n’y avait qu’un wagon. Plume à papotes en main, la rédactrice que je suis à quand même décidé de mener un peu plus l’enquête. Après, tout, il paraît que les moldus peuvent se révéler surprenant d’après Ignatus Pratchett. Je montais donc dans le wagon avant de me faire bousculer par une femme qui n’était plus toute jeune et dont le sourire dévoilait un régime un peu trop sucré. 

« Roh, mais laissez-moi entr… OH ! Vous êtes journalistes ? J’imagine que vous devez venir pour mon interview ! »

Sous la surprise, j’acquiesçai, en me disant que je ne pouvais pas tomber sur une calamité, après tout. Peut-être des paroles saugrenues, mais de quoi vous prouvez, cher lectorat, que rien ne vaut le monde magique. Quoi qu’Ignatus en dise. J’attrapai donc ma plume à papote dans une main pour ne pas qu’elle comprenne qui j’étais vraiment et je la posai sur un parchemin, prête à suivre chacun de ses mouvements. Il allait déjà falloir que j’écoute cette édentée, je n’allais pas en plus écrire moi-même ce qu’elle disait.

« Alors, alors ! J’ai déjà préparé à l’avance mes réponses à vos questions, donc vous n’aurez plus qu’à reclasser tout ça pour la publication de votre article. C’est pour quoi déjà ? Le Guardian ? Oui, oui, c’est ça. Bon alors sachez que je suis très contente de travailler dans cette partie du parc. Vous savez, c’est vraiment l’endroit du lien entre la magie, le monde magique, plus précisément, et notre monde moldu, fade, dépourvu d’enchantement. On le voit particulièrement avec ce chariot dans le mur, n’est-ce pas ? »

J’haussai un sourcil. Un charriot dans le mur, symbole du lien entre la magie et le fade ? Elle n’avait visiblement pas abusé que des bonbons. 

« Et je vais donc travailler dans la boutique attenante à cette nouvelle partie de King’s Cross, tout près des valises de nos héros, là-bas. Oui, oui, vous pourrez deviner à qui elles sont ! Et vous pourrez même entrer dans ce wagon, ici-même. N’importe qui peut y entrer, bien sûr, mais je ne vous cache pas espérer voir surtout des petits gourmands… c’est un secret pour le moment, mais je compte bien devenir la vendeuse officielles de sucreries du Poudlard Express. »

Je ne comprends toujours pas quel est l’intérêt de faire des confidences à un rédacteur de journal. Surtout lorsque la personne en question sait parfaitement qu’elle s’adresse à un rédacteur. Et que donc, son secret ne le restera pas longtemps. 

« En tous cas, la vue sur ce bel objet de collection – dans lequel il s’est passé tant de choses pour Harry Potter, entre ses rencontres avec Hermione, Ron, Lupin, Neville… et ses affrontements avec Drago, les détraqueurs… et c’est une vraie locomotive, le saviez-vous ? Du nom de Olton Hall et construite dans les années 1930. Une véritable pièce de collection sur laquelle j’aurais un œil tous les jours, et je pourrais y vendre des sucreries comme s’il s’agissait d’une… »

Voyant ma chère interlocutrice commencer à baver devant son futur métier, je sortais ce que ces moldus appellent le Warner Bros Studio pour la laisser vagabonder à ses envies qui devenaient presque salaces. Tout ce que j’espérais, maintenant, c’était que ces moldus ne voient pas en elle une « magie » qui n’avait rien avoir avec notre monde. Car oui, leur locomotive était très ressemblante. Oui, il y avait plein de trucs couettes à voir. Mais la magie, c’est encore nous qui l’avons !

 

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Commentaires

1. Le 16 févr. 2015, par Angele

J'avoue avoir eu du mal à comprendre où l'article voulait en venir (je croyais que c'était une interview de Pieddodu au début), mais le dernier paragraphe a tout éclairé. :)

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