Si après les fêtes d'Halloween il semble incontestable que cet événement marque les esprits, cet enthousiasme retombe presque immédiatement lorsqu'arrivent les fêtes de Noël. A croire que la volonté d'être anti-quelque chose prend le pas sur l'âme d'enfant de chacun.

« J'aime pas Noël, c'est tellement commercial ! »
Cette phrase, je l'entendais au détour d'une rue de Pré-Au-Lard, dans la bouche d'un élève de première année. Et si dès nos onze ans, l'actuelle société nous poussait à rejeter tout ce qu'il y avait de plus simple ? Nos esprits étaient-ils désormais façonnés dans le but d'être critiques et blasés ? 

« [...] certains clichés. »
Dans une volonté de nous aider à déjouer les fausses idées, et les croyances communes sur Noël, celles qu'on raconte aux enfants, Adrian nous aide page 3 à y voir plus clair. Pourtant, je ne peux m'empêcher d'être triste. Il ne s'agit pas là de clichés, mais de magie. L'idée qu'à Noël, un homme barbu, figure rassurante, puisse venir se glisser par notre cheminée pour nous déposer quelques cadeaux rudement bien choisis n'est pas un cliché mais une promesse. Si on disait aux enfants qu'à Noël papa et maman offrent des cadeaux, attendraient-ils avec la même impatience ce jour-là ? Ne serait-ce pas qu'un simple second anniversaire ?

« La magie existe. »
Dès l'annonce de la triste vérité, le monde se révolte. S'il ne s'agit pas du Père Noël, alors ce n'est que notre société pourrie qui nous pousse à consommer dans ce système matérialiste. Sortez les oeufs et les mouchoirs, notre monde est désillusionné.
Pourtant, il ne faut pas oublier que Noël reste une fête. Un partage, une volonté de passer une bonne soirée en famille. Comment des sorciers vivant dans un monde de magie peuvent-ils autant rejeter celle de ce jour précis ? Certains rétorqueront que chez eux la seule magie qui règne ce soir-là réside dans la puissance des jets de jus de citrouille et des dindes qui volent à travers la pièce. Après tout, ils auraient raison de rejeter cette fête. Mais si cette mauvaise ambiance découlait de leur incapacité à penser positivement ? Comme réglés comme des horloges...

Souriez, c'est bientôt l'heure des cadeaux.