[Le scarabée] Le bonheur des profs en vacances : quelle ironie !
Par Blondie le 1 août 2016, - Édition n°130 - Lien permanent
Le 1er juillet est arrivé, sonnant la fin de l’année scolaire et le début des vacances d’été, dont rêvent tous les étudiants, ainsi que tous les professeurs. Joie pour certains, malheur pour d’autres: ceux pour qui juillet ne rime pas avec vacances et qui crient au scandale. Eh oui, comme chez les moldus, les deux mois d’été ne sont pas réservés à tout le monde!
D’un côté, nous avons les Aurors, qui pestent contre ce privilège. Deux mois de vacances pour ces profs, à se dorer la pilule au soleil, tandis qu’eux ne chaument pas. Ils sont toujours après ceux qu’ils vont enfermer, à résoudre tel ou tel conflit, sans rechigner. Ils courent des risques, manquant de se faire tuer presque à chaque fois. Ou de perdre un oeil. Mais les profs aussi, et ce tout au long de l’année. On ne sait jamais, un sortilège qui tourne mal et n’importe quel prof peut finir à l’hosto. Même si en Histoire de la Magie, c’est vrai qu’il y a tout de même moins de risques.
Les Rédacteurs et Photographes de la Gazette pestent également. Mais ils ne sont pas en vacances toute l’année, eux, à voyager aux quatre coins du monde pour nous rapporter les potins du siècle?
Et les bibliothécaires, qui travaillent même l’été, alors que tout le monde déserte les lieux? Ah mais ils l’ont choisi, aussi. C’est leur amour des livres qui les a poussés à s’enfermer, les professeurs n’y sont pour rien. De même pour les Barmans, Elfes, et Taverniers qui ont préféré la boisson aux vacances. Comme quoi, chacun ses priorités!
Et puis il ne faut tout de même pas oublier que supporter des élèves toute l’année mérite une petite récompense. Parce que malheureusement pour la plupart, une fois qu’ils apparaissent dans la classe en première année, c’est foutu pour les sept prochaines années. Et puis, sont-ils réellement payés pour partir en vacances? Pas franchement, au final, désolée de vous décevoir.
Alors quand les professeurs crient victoire le 1er juillet, lorsque tous les élèves ont déserté leurs salles, n’allez pas croire qu’ils vont se la toucher pendant deux mois. Ils vont d’abord passer par une phase d’euphorie, due au fait qu’ils comprennent qu’ils ne verront pas leurs élèves pendant deux mois. Puis par une phase d'extase le plus total, dans laquelle ils ne veulent que profiter de ces vacances loin de tout, loin de leurs collègues, loin des élèves.
Puis vient malheureusement la phase du dur retour à la réalité, qui s’ensuit d’une phase de dépression. L’idée de revoir les élèves qui les angoisse. La préparation des cours qui n’en finit pas qui les rend fous. La peur de rater le réveil le 1er septembre..
Croyez-moi, les vacances d’été dans le monde du professorat ne sont pas de tout repos. Certains y laissent même des morceaux de leur santé mentale, si bien qu’au moment de la retraite.. Bref je ne vous fais pas un dessin. Alors, vousles enviez encore, ces vacanciers de l’été?
Commentaires
J'ai adoré cet article, c'était un vrai plaisir à lire! il est vraiment super bien écrit et rempli d'humour. Vouloir démontrer que les profs n'ont pas tant de chance que ça à être en vacance par rapport aux autres qui travaillent était un pari risqué et compliqué, mais j'avoue que les arguments sont bien trouvés, ça m'aurait presque mis la larme à l'oeil pour ces pauvres petits profs en vacances ^^ mais oui je les envie toujours, deux mois de vacances c'est trop bien!
Le mieux c'est d'être élève, no stress et no pression man. Peace.