[La plume à papote] Le Pouf et le Souffle
Par Xania le 1 sept. 2014, - Edition n°107 - Lien permanent
Le Pouf et le Souffle
Un article qui paraît dans la newsletter est une nouveauté. Ce n'est, cependant, pas pour mettre en avant la qualité phénoménale de ce dernier, bien au contraire. C'est simplement la preuve qu'il a été écrit après un dur labeur, de grands moments de réflexions et de nombreux parchemins à moitié écrits et déchirés alors qu'ils étaient à peine entamés.
On m'a chargée, de force vous vous en doutez, d'écrire un article sur une certaine personne. Cette personne n'est autre qu'Adrian Mander. Que dire de lui ? Qu'il est un profond narcissique étant donné la création de nombreux RPGs autour de sa propre personne ? Parler de sa déchéance au sein du personnel de P12 : après son échec en tant que DdM de Poufsouffle, le voici déchu de son poste de professeur d'étude des runes ? De son goût intarissable à vouloir draguer tout ce qui bouge aux Trois Balais ?
Rien de tout cela. Je vais plutôt vous emmener dans un autre monde, un double monde. En effet, quiconque a les yeux en face des trous remarquerait qu'Adrian Mander n'est pas une seule et unique personne. A l'heure où j'écris cet article, j'en compte deux : le Pouf et le Souffle.
Il ne s'agit pas du "Pouf" au sens où on pourrait le croire habituellement, mais du "Pouf" qui s'entend lorsque l'on s'écrase dans un canapé un peu trop moelleux, ou alors de l'onomatopée qui nous sert lorsque l'on veut faire disparaître quelque chose ou quelqu'un : "Et pouf ! Il a disparu !", en faisant de grands yeux interloqués par cette prouesse phénoménale. Adrian Mander est un peu comme cela. Un jour il est là, et le lendemain "Pouf ! Il a disparu". Qui n'a pas suivi le RPG de son suicide raté ? Raté en plus, avec perte de mémoire à la clé : la mémoire, quant à elle avait fait "pouf !". Il n'a tellement pas pu finir le boulot lui-même que le directeur adjoint de cette école, Bdragon, a dû faire appel à la légilimence, Deborah Chloé Parker, afin de lui faire recouvrer la mémoire.
Pour ce qui est du "Souffle", ne le comprenez pas au sens positif du terme, c'est-à-dire au sens de ce qui nous donne la vie et remplit d'air nos poumons atrophiés par la pollution constante des crottes de Serdaigle. Non, son Souffle à lui c'est sa constante rivalité avec l'ancien mage noir, Jesse Riders. Si Adrian Mander a pu faire "Pouf !" avec ses autres grades dans l'école, il a tout de même su donner un "Souffle" à celui d'Auror. Ce n'est pas un Souffle collectif, mais un Souffle personnel, parce que s'il est Auror à ce jour c'est surtout pour pouvoir venger sa soeur bien aimée, Alexandra Mander qui, amoureuse de Jesse Riders, s'était sacrifié pour lui. La protection des petits sorciers comme vous et moi, il s'en fiche comme d'une guigne. Peut-être trouvera-t-il un jour la force et le courage d'user de son Blaireau pour vendre la peau de Jesse avant de l'avoir tué ?
Ce sont sur ces quelques douces notes à mon oreille que j'ai décidé d'arrêter le portait d'Adrian Mander. Ayant pris goût à tenir ce genre de propos, soyez prévenus que plus personne ne se trouve à l'abri.
Ceci est mon article piquant pour celui qui savait en mettre dans la Gazette à son époque. <3
Article écrit par Xania.