La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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Journal de bord du Capitaine D : Nouvel An (1/2)


Cet article est déconseillé aux moins de 16 ans.

La Gazette du Sorcier décline toute responsabilité  en cas de perte ou de vol de votre virginité.

 

 

 

 

 

Mon nom est Wilde D, directeur de maison, professeur et décorateur de l’école de Magie Poudlard12. Suite à une attitude jugée inappropriée en situation de crise (excusez-moi de vouloir m’amuser quand je vois une horde de nains de jardin nous attaquer – pour plus d’informations, lisez Gobelins : Le Dortoir des Oubliés), j’ai été contraint par le Ministère de la Magie à ne plus utiliser mes pouvoirs pendant quelques temps. Or il se trouvait que cette année, comme beaucoup de Pédouziens, j’avais décidé de snober la sempiternelle fête du nouvel an dans le château (vous savez, avec les orphelins, les pauvres et les sans-amis). Bdragon m’avait, comme de nombreux autres membres du personnel, et quelques élèves privilégiés, invité dans sa résidence personnelle (car oui, nous vivons pendant l’année scolaire à Poudlard12, mais nous aussi, nous avons des maisons en dehors). Bref, vous pouvez imaginer la galère pour me rendre de chez moi jusqu’au manoir Bdragon, sans magie, alors que je n’habitais pas la porte à côté… J’ai donc décidé de raconter mes aventures de repris de justice, tentant de ne pas utiliser la Magie. Puissiez-vous prendre plaisir à les lire, et à en tirer les enseignements qui s’imposent.

 

 

21/12/2013

Avec l’aide de Julia MacMillan, je réserve une place de covoiturage dans une vraie voiture, avec un vrai moldu du nom de Christophe, 57 ans. Je suis impatient, mais j’ai aussi un petit peu peur de me faire pipi dessus. J’achète donc des couches.

 

 

23/12/2013

Anniversaire. Ivre. Aucuns souvenirs.

 

 

24/12/2013

Réveillon. Ivre. Aucuns souvenirs.

 

 

25/12/2013

Noël. Ivre. Aucuns souvenirs.

 

 

29/12/2013

9h. Je me rends sur le point de rendez-vous, un « pare-ping », là où les moldus garent leurs engins en métal. J’ai mis une couche, au cas où, ce qui me permet de repérer rapidement le moldu propriétaire de la voiture ; je proteste cependant vivement, et entame une grève du sexe, car la voiture n’est pas verte et argent. Une heure plus tard, je finis par obtempérer, et découvre, cachés dans la structure métalique, deux moldus ; une femme plutôt mûre, et certainement cougar, dont le nom m’échappe, et un jeune puceau dépressif du nom de Maël. La femme me questionne, et nous discutons quelques minutes. Heureusement, j’ai appris mon texte par cœur. Encore merci à Julia MacMillan et Ignatus Pratchett pour leur aide, d’ailleurs :

 

-         Vous êtes étudiant ?

-         Non, non, j’enseigne dans une école en Écosse.

-         Ah oui ? Vous paraissez si jeune…

-         C’est parce que je suis un génie.

-         Et quelle matière enseignez-vous ?

-         L’Histoire de la… Euh l’Histoire. Et je suis décorateur à mes heures perdues.

-         J’adore votre décoloration et vos lentilles en tout cas !

-         Ma quoi ? Mes quoi ?

-         Vos cheveux et vos yeux, ils sont très originaux.

-         Ah, merci. Je crois…

 

Quand la conversation se calme, je rédige ces quelques lignes sous le regard vitreux de Maël, qui ne dit pas un mot. J’ai peur, mais je fais semblant d’être concentré. Pour le moment, je m’en sors royalement.

 

12h. Nous faisons une pause pour nous restaurer, et le temps d’un somptueux sandwich fait par mes soins, je me retrouve seul avec le puceau psychopathe et son regard de merlan frit. La conversation est difficile, et je regrette de ne pas avoir pris l’option Étude des Moldus pendant ma scolarité. Heureusement, le voyage reprend bien vite, au son de chansons moldues d’un goût certain (j’apprends que les chanteurs ne sont autres que Michel Sardou et Serge Lama, un grand moment de jouissance sonore).

Quelques heures plus tard, j’arrive à Toulouse, les fesses serrées, pour rejoindre ma vieille amie Effy Magorian, qui m’a promis une nuit de folie avant que je ne rejoigne le château de Bdragon. À la gare, je découvre des visages familiers ; Lyra Spell, victime officielle des SHP, Elissa Seviev, préfète de la niaiserie, ou encore Lou Smith, qui bien que dans la mauvaise maison, est mon apprentie dans les arts anciens de la tricherie. Bien d’autres sont présents, mais ma flemme légendaire m’empêche de communiquer leurs noms et leurs attributs. Effy et moi quittons la joyeuse troupe, dégoûtés par tant de niaiserie, et parlons caca et MST autour d’une bonne bière (mais pas au beurre, car Toulouse est une ville presque exclusivement moldue). Tout émoustillés, nous allons dans son luxueux 9m² (et oui, la Gazette paie très mal ses rédacteurs) pour nous préparer à une soirée défiant toute morale avec ses amis moldus. J’ai un peu peur pour mon petit anü tout poilu, mais la force est avec moi, et c’est vaillamment, en héros, que nous nous rendons chez la frétillante amie moldue qui est notre hôte ce soir. J’ai peur de faire des gaffes, et d’enfreindre le Code du Secret, mais l’alcool et les racines de Mandragore aidant, je passe une agréable soirée malgré l’étrangeté des personnes présentes (comme la noire raciste, ou le faux-juif antisémite, entre autres).

 

 

30/12/2013

7h30. La soirée se termine. J’en tairais les détails, afin de garder un minimum de crédibilité, mais je pense que vous pouvez avoir une vague idée de l’état dans lequel je suis rentré, surtout à cette heure, en utilisant de nouveau un transport moldu (je deviens décidément un expert en la matière).

 

12h30. Je reçois un patronus d’Aaaandréaaa Milligaaaan, la plus rousse des Pédouziennes, qui me demande quand je dois la rejoindre. Bdragon avait omis de me dire que Sirianna McGregor (du vert manquait cruellement à cet événement, merci Sirianna) et moi devions nous traîner un individu roux, la gangrène de ce bas-monde, pour le rejoindre. Soit, la pauvre créature a trop de A pour comprendre ce qui lui arrive. Après des adieux déchirants avec Effy, nous quittons Toulouse même pour nous excentrer dans la banlieue profonde.

 

18h. C’est accompagnée du plus célèbre mangeur de chaussettes de Poudlard12 que notre chère directrice, Lust Caféine, vient nous chercher en voiture volante (la location d’un magicobus ayant été estimée trop coûteuse). Je roule une grosse galoche à mon adjointe, et nous voilà partis pour le domicile de Bdragon, où une vingtaine de Pédouziens en rut nous attendent déjà. Nous manquons de nous perdre plusieurs fois, et après une douzaine de minutes, les contours du château apparaissent à nos petits yeux tout pleins d’amour…

 

 

À suivre…

 

 

- Article écrit et illustré par Wilde -

 

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Commentaires

1. Le 2 févr. 2014, par Bdragon

On avait dit que ce qui se passait dans le château restait à jamais dedans...

2. Le 2 févr. 2014, par Wilde

Le peuple a le doit de savoir !

3. Le 3 févr. 2014, par Coconut

Pas assez de jaune dans cet article (t'as intérêt à y remédier pour le deuxième épisode sinon tu sais ce que je pourrais divulguer). Mais c'était un peu drôle heureusement.

4. Le 4 févr. 2014, par Isabelle Rosily

Haha ! J'attends de te voir raconter le 31 :D

5. Le 4 févr. 2014, par Ginny Workey

Article super cool ! *-*

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