La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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[Du côté des Moldus] Whassup'

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Le mois d’octobre est riche en événements, qui ont su à la fois marquer la France et les autres pays du monde. Certains sont récurrents, comme ce Whassup’, et ont donc pour ainsi dire une histoire. Chaque année, la remise des prix Nobel se fait attendre avec impatience. Mais savez-vous d’où vient l’existence de ces prix ? Avez-vous déjà prêté un peu attention à leur histoire ? Je suis persuadée que pour une grande partie d’entre vous, la question se pose désormais. Alors plutôt que de vous retracer tous les événements importants de ce mois d’octobre, on vous a préparé un petit cours d’histoire en espérant que vous vous coucherez plus savants ce soir. 

Les prix Nobel, quezaco ? Ce sont des prix qui voient récompensés chaque année les personnes qui ont rendu de grands services à l’humanité, par leurs découvertes, leurs innovations, ou leurs actions, qui ont permis des améliorations ou des progrès considérables. Cinq disciplines sont ainsi représentées : la littérature, la chimie, la physique, la physiologie ou la médecine, et bien entendu la paix. A cela s’ajoute un prix, celui de la Banque de Suède, décerné en sciences économiques, créé en 1968. 

Tout cela commence en Suède, en 1833, avec la naissance d’Alfred Nobel, l’un des descendants d’un des scientifiques suédois les plus connus au XVIIe siècle. En commençant comme ça, on se doute que cela peut finir de la meilleure des manières. Après avoir déménagé en Russie, il s’envole ensuite aux Etats-Unis où il étudie la chimie, avant de venir faire un tour en France et de rentrer finalement en Suède. Il se consacre ensuite entièrement à l’étude des explosifs, la nitroglycérine ayant été découverte peu de temps auparavant. Il s’attelle à la rendre moins dangereuse et il est le premier à réussir à en maîtriser la puissance explosive. C’est par pur hasard qu’il découvre que la nitroglycérine devient plus sûre à transporter et à manipuler quand elle est mélangée à un solide inerte et absorbant (le Kieselguhr). Il est alors possible de la déclencher grâce à un détonateur. C’est de cette manière qu’Alfred Nobel fait breveter l’invention de la dynamite

Surnommé « le marchand de la mort », il décide peu de temps avant sa mort de créer le prix Nobel, pour lequel il laisse toute la fortune qu’il a entassée grâce à la création de la dynamite. Depuis, le prix Nobel est décerné chaque année au cours du mois d’octobre, avant la remise effective du prix le 10 décembre, jour de l’anniversaire de la mort d’Alfred Nobel. C’est en 1901, soit 5 ans après la mort de l’inventeur, que s’est déroulée la première remise officielle des prix Nobel, dans les cinq disciplines prévues, et elle n’a connu aucune interruption à ce jour. 

En 2017, ces cinq disciplines ont donc ainsi vu récompenser 12 lauréats cette année, dont une organisation. 

En médecine, le prix a ainsi été remis à trois chercheurs américains, qui ont effectué de nombreux travaux sur l’horloge biologique, ce que l’on nomme plus généralement le rythme circadien. Ce rythme se caractérise comme étant le processus biologique qui permet de réguler le comportement des cellules selon les paramètres de la journée. C’est de cette manière que le corps humain parvient à s’adapter aux changements entre le jour et la nuit, par exemple. Une découverte qui a permis par ailleurs des innovations dans l’attribution des traitements médicaux, et de savoir également qu’un rythme perturbé peut être un facteur aggravant dans certains problèmes de santé, notamment les cancers. Pas très joyeux, mais fondamental. 

En chimie, c’est la microscopie électronique qui est mise à l’honneur, avec l’invention de la cryo-microscopie. Les trois chercheurs récompensés ont en effet contribué, chacun grâce à leurs avancées respectives, à l’invention de cette technique qui a révolutionné le monde des laboratoires. Elle a permis d’améliorer les images obtenues par les microscopes électroniques, en offrant la possibilité d’imager directement certaines molécules et de comprendre bien mieux leur rôle. 

En physique, ce sont encore trois chercheurs qui ont été primés pour leur invention du LIGO, Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory. C’est cet outil qui a permis de détecter des ondes gravitationnelles pour la première fois en 2015. C’est Einstein qui avait développé cette théorie, mais les physiciens pensaient que ce serait un phénomène trop difficile à observer. Mais c’est chose faite en 2015, grâce à ces trois chercheurs, ainsi qu’à tous les scientifiques qui ont également contribué à toutes ces recherches. Aujourd’hui, l’étude de l’astronomie possède donc davantage de portes ouvertes pour des découvertes encore plus impressionnantes.

En littérature, c’est l’écrivain britannique, d’origine japonaise, Kazuo Ishiguro, qui a reçu le prix Nobel. Ses romans sont d’une grande force inspirante, focalisés sur un aspect particulier : celui de la mémoire. Avec un premier roman publié en 1982, Kazuo Ishiguro en a publié six autres depuis. Tous possèdent une « grande force émotionnelle », c’est ce qu’a souligné l’Académie suédoise. Des romans que je vous invite à lire, mais dont la lecture ne vous permettra pas de ressortir indemnes. 

Le prix Nobel de la paix, celui qui apparaît probablement comme le plus important aux yeux de beaucoup de personnes, a été attribué cette année à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires. Le traité d’interdiction des armes nucléaires a été signé par 122 pays membres des Nations Unies. En le signant, ces États se sont engagés à interdire le développement, le stockage, ainsi que la menace de l’utilisation des armes nucléaires. La France, de même que les Etats-Unis et autres puissances mondiales possédant cette arme de destruction massive, ne figurent pas parmi les États signataires. Il faudra probablement faire encore un bon bout de chemin avant que cela n’arrive. 

Et pour finir, en ce qui concerne le prix en sciences économiques, qui ne porte pas officiellement le titre de prix Nobel mais par lequel on le désigne parfois tout de même, il a été décerné à l’économiste américain Richard Thaler, pour ses théories comportementalistes dans le domaine. Il a notamment étudié les biais cognitifs des acteurs économiques, notamment les consommateurs et les investisseurs. 

 

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Commentaires

1. Le 3 nov. 2017, par Remi

Alors, à la base, c'est pas le genre de sujet qui m'intéresse, mais c'est toujours sympa d'apprendre quelque chose ^^

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