Fishmoilapaix !
Par Magorian Effy le 24 janv. 2013, - Edition n°88 - Lien permanent
C’est un vrai cri de désespoir que lance Valghar Beer, la rock star mondiale, connu pour ses titres « bave moi dessus bébé j’adore ça », « une clope, un whisky pur feu et un coton tige », ou encore « moldu mordu de moi ».
En effet, nous sommes tous au fait de la Beermania, les médias le
suivent partout, sans parler de la troupe de fans agglutinée devant son
hôtel ou maison.
Cependant depuis son dernier concert le mois dernier (concert auquel
j’avais assisté, et qui bizarrement est très flou...) Valghar refuse
d’avoir le moindre contact avec ses fans et ne répèterait sans cesse que
des « Fishmoilapaix ! Fishmoilapaix ! ».
Nous comprenons que tout ce tapage peut stresser une star qui n’est
avant tout qu’une personne comme les autres, avec une voix magnifique,
un corps d’apollon, des abdos... enfin bref. Donc en ma qualité de
journaliste, il est normal, essentiel même, que je rencontre Valghar
Beer (bon dans sa chambre d’hôtel certes ! Juste nous deux mais bon en
tout bien tout honneur hein !!! )
J’arrive devant son hôtel où une horde de fans scandait des Valghar à
tout va. Ce fût même étonnement grisant et des Valghar toniques
sortirent malgré moi de ma gorge. J’arrive enfin devant la porte 707, sa
chambre, je frappe, prête à découvrir la vérité.
Valghar Beer m’a ouvert et dès que nos regards se sont croisés, tout est
devenu étrangement flou. Je me suis réveillée plus tard un son ancré
dans mon crâne « fishmoilapaix… fishmoilapaix… » le t-shirt de Beer
déchiré dans la main.
Tout cela est très étrange et n’explique toujours pas pourquoi Valghar
Beer nous fait une véritable dépression. Je décide donc d’aller voir son
manager, Sylvestre Snoop. Nous eûmes tout d’abord une conversation
épistolaire, où ce dernier me confie que Valghar Beer est en fait
harcelé par une fan, et qu’au fil des mois, notre pauvre chanteur est
tombé dans une terrible dépression. Nous fixâmes donc un rendez—vous en
terrasse de café, afin que je puisse en apprendre plus sur la fan «
hystérique ».
Chose encore plus étrange, lorsque je rejoins Sylvestre Snoop dans un
café, il a hurlé « Toi encore, mais fishluilapaix » et est parti en
courant.
Le mystère devient plus grand encore. Je me tourne vers les fans dernier espoir de comprendre tout ce micmac.
Retour devant l’hôtel, une fan m’aborde naturellement et dont le nom
m’est inconnu : « Ah te voilà je t’ai cherchée partout, je te passe les
photos du concert de la dernière fois ! Celle où tu es à poil sur la
scène en t’agrippant à Valghar est particulièrement réussie ! »
... Le mystère s’agrandit encore !
Article écrit par Effy Magorian, illustré par Faustine Tompson.