Ou comment faire comprendre à quelqu’un qu’il n’a rien compris, est aveugle et/ou idiot.
 
Nous sommes, autour de nous, entourés de personnes qui n’ouvrent pas les yeux. Évidement, ce sont par définition soit des imbéciles heureux, soit des personnes têtues. Un exemple concret ? L’équipe de la Gazette que nous constituons. Moins fréquentée, moins commentée, elle est en déclin et vit une période de calme plat. Mais nous ne voulons rien voir et persévérons pourtant dans une certaine continuité. Comment donc, faire comprendre que cela ne va plus, qu’il faut changer ? Ici, 5 petites techniques, appliquées et/ou applicables directement sur le terrain.
 
La « Vazytétrocon » : Technique de franchise, limite agressive, souvent mal prise. Pourtant, la personne exprime le fond de sa pensée, sans aucun artifice quelconque, et de la manière la plus directe qui soit. Consistant à dire de fond en comble que le concerné ne vaut rien, ne comprend rien et que son état mental laisse à désirer, elle est simple et rapide. Le résultat n’est pas toujours garanti, mais le message passe… Parfois. A condition, évidemment, de ne pas s’arrêter sur la forme.
 
La « Ceykoiketufai ? » : Plus subtile que la première technique d’approche, l’appliquer demande un peu plus de pratique. Elle consiste à se voiler d’un faux désintérêt pour ce que l’on suit/pense/aime/dit avec passion depuis longtemps. Ce désintérêt permet par la suite d’approcher subtilement le problème, en finissant par critiquer et remettre dans le droit chemin celui qui s’est perdu. Une phrase phare, qui marche à tous les coups : « Pas étonnant que je m’y sois jamais intéressé. »

La « Meyceyparfait » : Une technique quelque peu hypocrite, mensongère, qui consiste à cacher son réel avis sous une montagne de grands sourires et de mots gentils. Le souci majeur est que le message ne passe pas toujours. En effet, tout le monde ne possède pas une psychologie inversée. Cela risque par ailleurs de ruiner quelque peu la crédibilité de celui qui l’emploit. Mais elle permet néanmoins de garder une confortable position « je suis l’ami de tous ».
 
La « Boudéfoulamerde » : Technique assez fréquente, une fois de plus. Très appréciée des personnes ayant la bouderie facile, il y a 2 parties distinctes à cette ruse. Tout d’abord, l’idée principale réside dans le fait de bouder l’abruti qui ne vous comprends et crois pas. Histoire de l’obliger, bien évidemment, à vous donner raison. Ensuite, il s’agit de rendre la vie infernale au préposé aveugle, de sorte qu’il ne passe pas à côté de votre éclair d’intelligence.
 
La « Onvaparlé » : Cette fois, une technique bien différente des précédentes. Elle se construit dans la franchise, le calme, la réflexion et l’écoute. Elle consiste à expliquer quel est réellement le problème, en parler avec le concerné en le considérant avant tout comme un être humain. Il s’agit aussi de comprendre l’autre, d’être un minimum ouvert et d’accepter que nous pouvons tous faire des erreurs. Malheureusement, elle n’est pas toujours très populaire et peu vite tourner. Pourquoi cependant, ne pas essayer un jour ?
 
A ces techniques peuvent également s’ajouter des mélanges entre certaines, ou des légères variantes, selon les envies. Ce ne sont que 5 grandes idées, mais chacun peut adapter à sa sauce. Sur ce, dites vous aussi que, parfois, vos interlocuteurs vous comprennent, malgré ce que vous pouvez penser. Revenons donc à notre exemple réaliste… Si, nous savons et avons compris.
 
Rédigé par Ellana Denver, illustré par Kate Laflamme.