Sports - Quidditch de rue
Par Rawen le 18 nov. 2009, - Édition n°49 - Lien permanent
Le grand moment est arrivé pour nos jeunes héros de la rue. Le Quidditch de rue, communément appelé Quidd'street revient à la mode ! Laissé à l'abandon pendant de longues années, ce sport tout à fait illégale par les lois en vigueur énoncées par le code civil n°203, reprend forme dans le monde entier !
Mais quel est le but principal du Quidd'street ? C'est un sport urbain qui se pratique dans les rues. Il possède bien entendu les mêmes règles que le Quidditch normal, sauf que tous les coups y sont permis ! Traverser les villes, les petites ruelles interdites, voire inévitables lorsque l'on se fait courser de très près par un batteur enragé... Il faut faire attention à tout ! Moldu, bus, voitures ou même murs et grillages ! Le Quidd'street s'associe bien à un sport de rue où l'on doit utiliser tous les éléments possibles pour en découdre une harmonie parfaite avec l'esprit conviviale de la rue. On ne sait pas vraiment depuis quand est apparut ce sport, mais d'après des sources confidentielles, il aurait fait ses premières apparitions à Chicago, maintenant capitale du Quidd'street !
Bien entendu le Ministère de la Magie ne reste pas indifférent face à cette nouvelle vague. « C'est un sport beaucoup trop violent ! Plusieurs morts par an, rien qu'en pratiquant stupidement une traversée entre des voitures moldus pour essayer d'y attraper une balle ! Mais c'est la mort qu'on trouve au bout du compte » dévoile le sous président des affaires sportives. « Il ne reste pas moins que la plupart des joueurs de rue restent très imprudent lors de leurs nombreuses parties ! Se dévoiler au monde moldu est un acte des plus scandaleux ! Il nous est quasi interminable de continuer à nettoyer tous leurs dégâts après passage » nous raconte le sous intendant de l'organisation des Oubliators.
Bien entendu, ce petit manège ne s'arrête pas là ! Le Quidd'street est bien connu dans les pays étrangers pour ses nombreux paris entre les catchs des diverses équipes. Des paris qui peuvent monter à des sommes colossales ! Du coup, la mafia sorcière a commencée à rentrer dans le système des paris et règlement de compte entre membres d'équipes de tout genre. Plusieurs disparitions d'excellents joueurs ont été mentionnées à Shanghai ou même New-York.
Basé principalement sur la jeunesse, les joueurs de Quidd'street se sont donné un nom. Commun à toutes les nationalités, les joueurs de rues se seraient attribué le titre de « Strayers » ( joueur de quiddstreet, un mélange entre Street et Players), ou Strayeurs en français, qui sont considérés comme des criminels et sont donc passibles de prison. « On dit aussi que "Strayeurs" proviendrait de "frayeurs" car les joueurs aiment se faire peur: ils n'ont pas le droit à l'erreur... »
A l'encontre de toute attente, le Quidd'street reste un sport étonnement passionnant ! A la différence du Quidditch dont nous avons la précieuse habitude de voir se défiler dans nos gradins, le Quidd'street utilise de nombreux symboles de leurs pays ou régions. On utilise les objets du pays ou équipe d'accueil. On y voit des souafles originaux, des cognards verts, balais ou tapis volants etc..
Bien entendu, ne serait-il pas ennuyeux que de garder les mêmes règles qu'un sport connu mondialement ? Il faut essayer de divertir les attentes de nos jeunes gens pour les attirer dans un nouveau monde complètement extraordinaire ! Comment se déroule donc une partie de Quidd'street ?
Il n'existe encore aucune équipe de rue en Ecosse et Grande-Bretagne. C'est donc avec quelques recherches avancées vers d'autres pays comme la France, le Canada ou encore la Russie, que nous avons pu soutirer quelques règles de bases:
9 membres forment une épique soudée. La présence de gardien est prohibée, sachant qu'aucun but n'est présent dans les rues. Un attrapeur, 4 batteurs et 4 poursuiveurs. Les batteurs ont le même rôle que dans les règles de l'art du Quidditch normal, leur but est de renverser leurs adversaires. Les poursuiveurs se passent le souafle et marquent dans des cercles de différentes couleurs, qui apparaissaient aléatoirement au cours de la partie (dans une zone bien définie). Tous les joueurs possèdent une carte de la zone en début de partie pour ne pas être hors jeu. Les cercles apparaissent grâce à un sortilège définit par l'arbitre au début de la partie. Le but ? Trouver un cercle avant de marquer. Etant quasiment impossible d'attraper le vif d'or, de nombreuses critiques ont fait part d'une polémique bien importante dans certains pays. Apparemment, le grade d'attrapeur ne servirait pas à grand chose... Cependant, Igor Varoski, un jeune homme de 22 ans serait l'un des meilleurs attrapeur de toute l'histoire du Quidd'street. La Russie aurait gagnée de nombreux tournois clandestins les années précédentes notamment en Espagne et en Belgique.
Mais pourquoi impossible d'attraper le vif d'or ?
« N'oublions pas que nous jouons nos parties dans une zone délimitée d'une ville ! Ce n'est pas comme sur un terrain de Quidditch ordinaire, où seuls les gradins peuvent faire office d'obstacles. » déclare le célèbre Igor Varoski.
Bien entendu, la fin d'un match se résume à la capture définitive du vif d'or, où bien si l'une des deux équipes réussie à avoir un score de 600 points ! Il se peut que le match s'arrête lorsqu'il ne reste plus que 4 joueurs en jeu. (n'oublions pas que ce sport est cruellement dangereux !)
Chaque année des tournois clandestins de Quidd'street ont lieux dans différents pays. L'Europe n'est pas très favorable à organiser ce genre de festivité, mais Chicago, le berceau du Quidd'street est ouverte à toutes les opportunités. Le prix ?
« Le seul prix est la fierté et le plaisir de jouer » annonce avec motivation le batteur n°1 de l'équipe d'Australie, Jesse McRenfree.
Jeu qui privilégie astuce, vitesse et cran ! Alors quelle équipe prendra forme sur les terres d'Angleterre ? Quelle sera son nom et surtout quels seront ses membres ? La question reste encore sans réponse... Mais peut-être que nos jeunes étudiants de Poudlard en feront parti ?
Article écrit et illustré par Nicholas Trager.