La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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J.K Rowling, la transidentité et l'allégorie du Monde Mangique

Je ne vous apprends probablement rien en disant que J.K. Rowling et les milieux LGBT+ ne sont pas les meilleurs amis du monde ces derniers temps. Avec quelques tweets transphobes, l’auteure de Harry Potter s’est attiré les foudres des militants et sympathisants de la cause transgenre, allant jusqu’à faire du #RIPJKRowling une des tendances Twitter en septembre. Disclaimer : je ne suis pas trans. Je suis une bonne vieille femme cis tout ce qu’il y a de plus classique, mais en lisant la multitude d’articles résumant les faits, je me suis posé de nombreuses questions sur la question de l’univers de Harry Potter, des positions questionnables de son auteure, et sur ce que je faisais, moi, dans tout ça. Je ne suis pas de ceux qui veulent séparer l’œuvre et la tête pensante – au contraire. Je prône la lecture en connaissance de cause.
Et je me suis rendu compte, en parcourant les pages du premier tome de la saga, qu’il était étrange qu’une femme transphobe ait écrit ce qui peut s’apparenter à une allégorie de la transidentité. Evidemment, comme toute métaphore filée, elle a ses imperfections. Mais permettez-moi, le temps d’un article, d’offrir mon plus beau majeur aux opinions transphobes de J.K. Rowling, et d’utiliser son œuvre pour expliquer (un peu) la transidentité qu’elle semble avoir tant de mal à accepter.

Hommes, femmes, sorcier, moldus

D’un côté, il y a les hommes. De l’autre, les femmes. D’un côté, il y a les sorciers. De l’autre, les moldus. On naît homme, on naît femme, on naît sorcier, on naît moldu. C’est simple, n’est-ce pas ? Ce sont des lignes claires, faciles, évidentes. Et pourtant…
Parfois, chez les moldus, naissent des enfants qui sont un peu particuliers. Ces enfants grandissent, et ils se savent différents. Bizarres. Il y a, chez eux, quelque chose qui cloche, quelque chose d’inexpliqué, quelque chose qui ne colle pas totalement avec les normes. Ce n’est qu’à l’âge de onze ans qu’ils l’apprendront : ils sont nés-moldus.
Parfois, chez les sorciers, naissent des enfants qui sont un peu particuliers. Ces enfants grandissent, et ils se savent différents. Bizarres. Il y a, chez eux, quelque chose qui cloche, quelque chose d’inexpliqué, quelque chose qui ne colle pas totalement avec les normes. Ce n’est qu’à l’âge de onze ans qu’ils l’apprendront : ils sont cracmols.
Et parfois, tout autour de nous, naissent des enfants qui sont un peu particuliers. Ils grandissent, et ils se savent différents. Il y a, chez eux, quelque chose qui ne colle pas totalement avec les normes. Et petit à petit, ils en prendront conscience, à huit, onze, quinze, vingt, trente ou cinquante ans (si ce n’est plus) : ils sont transgenres. Ils sont nés dans un monde où leur identité, ce qu’ils sont au plus profond d’eux, n’est pas ce qu’attend la société qui les entoure et qui leur a assigné une identité jusqu’à preuve du contraire.

La prise de conscience

Cette prise de conscience peut être vue comme une libération ou une condamnation. Un né-moldu qui se découvre sorcier peut voir la découverte d’un monde nouveau, littéralement magique, comme une explication bienvenue et fascinante de ses étrangetés. Il découvre ce qu’il est réellement, comme Harry Potter sur le Chemin de Traverse. Imaginez un peu Hermione Granger apprenant l’existence de la magie, sa lecture avide de tous les livres qu’elle a achetés avant la rentrée : maintenant qu’elle sait qu’elle est une sorcière, elle veut l’être indiscutablement, entièrement, de la pointe de sa baguette à celle de son chapeau. A l’inverse, on peut penser qu’un cracmol né dans une famille 100% sorcière et qui n’a jamais connu le monde moldu, qui n’a personne pour l’y guider, qui sait que ses parents vont l’y oublier, peut voir cette révélation comme un monde qui s’écroule. Il se prépare à avancer seul, à tâtons, dans l’inconnu, condamné à une existence qui a toujours été méprisée par les gens qui l’entourent, sans rien savoir de ce qui l’attend. Il doit devenir un moldu, renoncer à la magie qui fait tout son quotidien, se lancer vers quelque chose qu’il ne maîtrise pas…
Surtout, cette prise de conscience n’est pas facile. Elle est le résultat d’un combat, d’une réflexion intérieure, de discussions, de recherches. Parfois, elle s’impose comme une évidence. Parfois, la pression extérieure peut pousser quelqu’un à refouler ce qu’il est, ce qui peut entraîner des formes de mal-être, de l’angoisse, de l’anxiété, de la dépression, des envies suicidaires… comme un Obscurial destructeur né de la répression des pouvoirs magiques.

Exclusion, préjugés et préjudices

Dans tout l’univers de Harry Potter, on peut également observer à quel point les personnes qui vivent cette transition d’un monde à l’autre sont victimes de persécution. On pense, évidemment, au fer de lance de la cause de Voldemort, l’éradication des Nés-Moldus. La volonté absolue de Hermione d’être acceptée dans ce nouveau monde qui est le sien montre d’ailleurs bien à quel point la possibilité d’une exclusion est traumatisante. Tout le monde a ri en l’entendant dire : « Nous aurions pu être tués – ou pire, renvoyés. » dans Harry Potter à l’Ecole des Sorciers. Mais ce que cette phrase signifie, dans le fond, c’est qu’Hermione préférerait mourir que d’être obligée de redevenir une simple moldue. Une existence condamnée au mal-être, à vivre une vie qui n’est pas la sienne, à vivre avec une identité qui ne représente pas ce qu’elle est, est pire que la mort.
Au-delà de cet exemple évident, d’autres allusions sont faites quant à la volonté de séparer les deux mondes et d’exclure ceux qui ont l’audace de passer de l’un à l’autre. Ronald Weasley mentionne, en passant, qu’il aurait un cousin comptable, mais que sa famille ne lui parle plus depuis des années : né cracmol, il a été coupé du monde sorcier et de ses proches. Arabella Figgs vit comme une moldue, voisine des Dursley, et garde si peu de liens avec le monde magique que Harry doit attendre ses 15 ans pour apprendre que la vieille femme à la maison pleine de chats est née dans une famille sorcière. Dès son entrée à Poudlard, Lily se fait désormais traiter de monstre par sa sœur Pétunia. Ceux qui sortent du moule sont isolés, exclus, reniés, comme, malheureusement, trop de membres de la communauté LGBT+ dans le monde.
Enfin, une phrase marquante du premier tome vient de Vernon Dursley, quand celui-ci explique que Pétunia et lui se sont jurés qu’ils n’auraient rien à voir avec le monde magique, et qu’ils réussiraient à chasser la magie de Harry, qu’ils en feraient quelqu’un d’absolument normal. Cette phrase est un glaçant rappel aux « thérapies de conversion », de prétendues méthodes permettant de transformer une personne LGBT+ en une personne cis / hétérosexuelle. Je me sens obligée de préciser que, évidemment, ces méthodes ne fonctionnent pas, et ne contribuent qu’à traumatiser les personnes qui sont obligées de s’y soumettre, de la même manière que vous ne pourrez jamais faire d’un né-moldu un moldu, ou d’un cracmol un sorcier.

La non-binarité

Avant de vous jeter sur moi, oui, je sais que non-binarité et transidentité ne sont pas la même chose. Mais puisque l’un des scandales impliquant J.K. Rowling était celui du jugement de Maya Forstater, j’ai choisi d’aborder cette question. Bref résumé de l’affaire : Mme. Forstater est employée dans un think-tank, et refuse d’utiliser les pronoms choisis par l’une de ses employeurs (une personne non-binaire, portant un prénom masculin et, régulièrement, des robes, qui préférait, s’il faut choisir, se faire appeler « elle »), insistant qu’elle reste un homme du fait de son anatomie.
De nos jours, la cause féministe avançant, de plus en plus de gens se retrouvent à combattre les clichés assignés à chaque sexe, à chaque genre, à assumer les différents aspects de leur personnalité. Les questions d’identification, de genre et de sexe restent encore floues pour beaucoup, moi y compris, mais la métaphore filée de l’univers magique de J.K. Rowling m’a permis de l’aborder avec un autre point de vue.
En effet, le monde sorcier a beau vouloir être absolument coupé du monde moldu, tout le monde sait que la barrière entre les deux n’est pas absolument opaque. Le nombre de familles réellement Sang-Pur est négligeable et les proches de Nés-Moldus ont, sans avoir de pouvoirs, un pied dans le monde magique. Les frontières sont poreuses, un peu de magie passe d’un univers à l’autre, comme aujourd’hui nous permettons aux hommes de faire la cuisine et aux femmes de bricoler (sisi, de temps en temps, genre le dimanche de 13 à 15). Tous les personnages ont un peu des deux mondes en eux, sauf certains extrémistes qui refusent absolument d’intégrer ne serait-ce qu’un iota de ce qu’il se passe de l’autre côté du Chaudron Baveur.
Être non-binaire, finalement, c’est être à la fois moldu et sorcier, passer d’un monde à l’autre sans se perdre, rester la même personne sur le Chemin de Traverse et sur Trafalgar Square, prendre indifféremment le Tube et la Poudre de Cheminette, et surtout, refuser que l’un prime sur l’autre. Il y a du mieux des deux côtés, après tout, alors pourquoi se priver ?

C’est ici que se termine ce (très) long article sur la question de la transidentité. Je ne prétends pas avoir la science infuse et ma métaphore, comme mes analyses, est probablement truffée d’imprécisions et d’imperfections. Je tenais seulement à apporter une nouvelle clef de lecture de Harry Potter, de nouvelles pistes de réflexions. Nous le savons bien, nous lecteurs, nous sorciers qui devons affronter le terrible contexte RPGique de Poudlard 12 en nous demandant de quel côté nous sommes, les relations entre le monde magique et le monde moldu sont loin d’être parfaites. Être à cheval entre les deux n’est pas une mince affaire. La question du genre / sexe est au moins aussi compliquée. Mais si nous pouvons utiliser un peu de la magie qui nous a été donnée par J.K. Rowling pour soutenir des personnes qu’elle a pu blesser, alors faisons-le.

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Commentaires

1. Le 1 déc. 2020, par Orla Lagh

Cet article fait du bien à lire et je crois que j'en avais besoin. Merci pour ce parallèle très parlant et très intéressant. Merci pour cette conclusion qui me donne envie de voir la saga sous un angle différent. Merci pour les personnes blessées par les propos tenus par J.K. Rowling.

2. Le 1 déc. 2020, par Aileen

Que dire sinon que ce point de vue est très intéressant ! Dans une période dans laquelle on entend crier de partout à la transphobie, lire quelque chose de construit comme ça est très agréable ! Bravo pour avoir fait des recherches du genre et les avoir partagées, et merci !

3. Le 2 déc. 2020, par Feozard

Bon, ne pas s'énerver et ne pas monter sur ses grands chevaux, on sait tous que la discorde ne mène à rien, surtout en commentaire aux yeux de tous.
Aidan me connait bien, je suis transgenre (non binaire qui plus est) et j'ai des avis très tranchés et renseignés sur la question. Il aurait d'ailleurs pu être intelligent de demander une relecture de l'article par une personne concernée (ou si ça a été fait, de le préciser), car j'y vois pleins d'imperfections facilement modifiable par un peu plus de recherche sur le sujet, ou par une demande d'aide tout simplement.
Tout d'abord j'aimerais revenir sur les quelques imperfections que j'ai pu observer. La transidentité et la non-binarité, ce n'est pas "pas la même chose". Une personne non-binaire est dans 90% du temps une personne trans (les 10% restants sont une question politique trop complexe et inutile à évoquer ici). Les personnes non-binaire sont concernées par la transidentité autant que les personnes dites "binaire".
Et la non-binarité, justement, ce n'est pas être homme et femme à la fois. Ça peut l'être, mais ça peut aussi être totalement neutre, un genre différent du spectre homme-femme, etc. Le genre non-binaire ce n'est tout simplement ni le genre homme ni le genre femme. Encore une fois je ne vais pas rentrer dans les détails des micro-identités de chaque personne non-binaire, mais c'est bien plus complexe que ça.
Ensuite, j'aurais des remarques plus sur l'analyse. Déjà, je ne comprends pas son but. En quoi forcer une sorte d'analogie de la transidentité sur les livres de Rowling est-il pertinent ? On sait que ça ne peut être vrai, même inconsciemment, car celle-ci est transphobe. Elle n'a pas juste fait "deux/trois tweets transphobes" et les méchants extrémistes se sont jetés sur elle. Non, elle est transphobe, elle ne s'en cache même plus. Donc pourquoi faire ça ? En tant que personne concernée, blessée par les propos de Rowling, ça ne me réconforte pas du tout. On peut voir n'importe quelle discrimination dans n'importe quel histoire où de la discrimination différente de notre monde moldu existe, ce n’est pas pour ça que c’est vrai, pertinent ou même agréable.
Enfin, en plus de sa non pertinence, je trouve la démarche extrêmement maladroite. Tu associes les sorciers aux hommes et les moldus aux femmes. Les cracmols seraient donc des femmes trans, triste de devoir quitter le "monde des hommes et n'ayant aucun soutien alors que les hommes trans seraient des nés-moldus, trop heureux de pouvoir rejoindre le côté magique de ce monde et entraînant même sa famille avec. Désolé mais ça ne tient pas, c'est misogyne voir trans-misogyne, c'est réduire très fortement ce qu'est en réalité la transidentité.
Bref, je ne suis pas d'accord avec cet article, je ne comprends pas pourquoi il a été fait, ça donne l'impression de vouloir dire "regardez, Rowling n'est pas si transphobe, Harry Potter est une allégorie non volontaire de la transidentité" mais on ne veut pas d'un lot de consommation comme celui-là. Il est creux et ne nous apporte rien de pertinent. J’ai juste l’impression que c’est pour se dédouaner d’encore aimer et soutenir Harry Potter alors que son autrice est totalement transphobe.

4. Le 2 déc. 2020, par Jenn

Je ne suis pas concernée (mais sûrement plus informée), mais j'ai vraiment ressenti un malaise en lisant cet article. Feozard a tout dit donc +100 Feozard

5. Le 2 déc. 2020, par Matka

Hello Fezoard (et Jenn) ! Je suis désolée si mon article t'a mise mal à l'aise. Ce n'était en AUCUN cas mon intention de dire que JKR n'était pas transphobe, au contraire : mon intention était de dire que si elle ne pouvait pas comprendre la transidendité, elle était complètement stupide, et que, peut-être, en utilisant son univers, on pouvait le lui expliquer. Je trouvais que ce serait la plus belle manière de l'envoyer bouler, elle et ses opinions de merde, si je pouvais utiliser son œuvre pour rendre plus compréhensible la transidentité qu'elle abhorre pour des gens qui ne la comprennent pas forcément, sans aller dans toutes les nuances d'une question que je ne saisis pas parfaitement dans son ensemble moi-même.
Mon article a été relu par un ami (certes non trans, mais membre et activiste dans la communauté LGBT+), et je suis encore une dois désolée que certaines choses aient été mal comprises.
Cependant, je tiens à être claire sur certains points : je n'ai JAMAIS assimilé sorcier et homme, femme et moldu. Il fallait mettre les termes dans un ordre, je l'ai fait de façon semi-aléatoire, mais je n'ai JAMAIS voulu dire que l'un était l'autre et l'autre l'un. Tu peux relire cet article en te disant que femme c'est sorcier et moldu c'est homme, ça sera la même chose. L'analogie Cracmol-triste de quitter le monde magique VS né-moldu-content de le rejoindre, c'était simplement pour montrer qu'on pouvait se réjouir de découvrir sa véritable nature ou mal le vivre, en fonction du milieu d'où on vient, de notre éducation, de l'ouverture d'esprit des gens autour de nous... Il n'y a pas vraiment d'exemple, dans la saga, de né-moldu triste de découvrir qu'il est un sorcier, ou de Cracmol content de savoir qu'il n'a pas de pouvoirs, que j'aurais pu utiliser pour éviter cette dichotomie.
Pour la non-binarité, je suis désolée d'avoir mal fait mes recherches, c'est ainsi qu'elle m'avait été expliquée, et je serais ravie de discuter avec toi un jour pour en savoir plus à ce sujet. Pour moi, l'objectif, c'était de montrer qu'on pouvait être sorcier, moldu, se sentir les deux à la fois, où être quelque part au milieu, et que la non-binarité, c'était aussi ça, refuser de penser qu'il n'y a que les femmes et les hommes, et rien entre les deux.
Enfin, non, je ne me dédouanerai pas d'aimer Harry Potter. C'est une oeuvre que je redécouvre constamment, un univers que je relis aujourd'hui en sachant la transphobie de JKR. C'est une saga qui m'a accompagnée dans mes pires moments, dans mes dépressions, dans mon stress post-traumatique, dans ma thérapie, une œuvre qui m'a aidée à me construire depuis mes 7 ans. Je ne peux plus me dissocier de Harry Potter aujourd'hui, et je préfère admettre qu'une grande partie de mon enfance s'est construite sur l'œuvre d'une femme transphobe (je n'ai mentionné que les faits les plus récents, mais comme tu le dis, ce n'est pas l'affaire que de deux-trois tweets), et essayer de déterminer ce que je fais à partir de là, comment j'avance. On déconstruit tous les jours des préjugés, et je voudrais découvrir ceux que Harry Potter a pu créer chez moi pour y travailler. Certains messages de la saga sont bons, et j'aimerais les mettre en avant et le soutenir. Certains messages le sont moins, et je veux rappeler qu'ils sont mauvais.
Encore une fois, je serais ravie de pouvoir discuter avec toi pour m'instruire et comprendre mieux la transidentité et la non-binarité. Si nous pouvons ensemble proposer quelque chose de mieux que cet article à la communauté de P12 pour soutenir les personnes trans face aux attaques de JKR, corriger mes manquements et mieux expliquer les questions de genre, j'aimerais beaucoup le faire.
Bonne journée !

6. Le 2 déc. 2020, par Cami

Perso j'ai beaucoup apprécié ton article que je comprend. Et en tant que personne qui a grandit et qui aime toujours l'oeuvre Harry Potter, je le trouve réconfortant. Donc merci Matka.

7. Le 7 déc. 2020, par Kyle

Je ne suis pu très cis ni très fan de Rowling (pas du tout en fait), mais j'ai beaucoup aimé ta démarche Matka : utiliser le propre univers de Rowling contre sa transphobie (on en parle aussi de l'implication des métamorphomages ?). Et contrairement à Féozard, je n'ai pas du tout eu l'impression que tu faisais une comparaison sorcier/moldu = homme/femme. :3
(Mais en vrai, tu soulignes un point important dans l'univers : le manque de nuance entre être sorcier = c'est le pied et être moldu ou encore pire cracmol = c'est la loose.)

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