[Interviews] Entretien avec Lavande Brown
Par Deborah Chloé Parker le 1 oct. 2012, - Edition n°84 - Lien permanent
Poudlard. Un étonnant huit-clos où, à chaque heure du jour et de la
nuit, l'on peut regarder évoluer des dizaines de jeunes gens et
d'adultes. Pour analyser leur comportement, il faut cependant une
hauteur de vue qui n'est, si je peux me permettre, pas à la portée de
tout le monde. C'est donc avec beaucoup d'humilité que j'ai frappé à la
porte de Lavande Brown, psychanalyste de son état.
Deborah : Bonjour,
mademoiselle Brown. Cela fait déjà quelques années que vous étudiez les
us et coutumes de notre école. Pouvez-vous nous expliquer l'intérêt que
vous y trouvez ?
Lavande : Bonjour,
mademoiselle. Eh bien cette école est pour moi une petite ruche où
chaque élève, chaque membre du personnel est un charmant papillon.
Voyez-vous, ces petits papillons sont perdus dans l'immensité de
l'univers dans lesquels on les a plongés ; et parfois leurs délicates
ailes s'engluent dans le miel de la ruche. C'est pour leur venir en aide
que je les étudie chaque jour.
Deborah : Hum,
j'en ai perdu ma question... Le fait de trouver des papillons dans une
ruche ajoute à la poésie de votre vocation, je suis toute chose... Ah,
voilà : des phénomènes étonnants ont-ils surgi ces derniers temps, selon
vous ?
Lavande : Tout à
fait ! On observe de nombreuses nouvelles manies, que je ne pourrai bien
entendu pas toutes détailler. L'une d'entre elle est l'habitude de
répondre à plusieurs au questionnaire couramment appelé "Sondage".
Deborah : En effet... Qu'est-ce que cela traduit des personnes en question, selon vous ?
Lavande : Ces
personnes fondent leurs esprits les uns dans les autres jusqu'à ce
qu'une idée en émerge, d'une façon unique et merveilleuse à regarder...
Tenez, un exemple que le déni peut être une réaction à l'influence
qu'une des personnes du groupe a, le plus souvent, sur les autres :
Deborah : Mh. D'autres phénomènes vous semblent importants ?
Lavande : Il y en a
autant que de façons de s'embrasser ou que de Ron dans le ronronnement
d'un chat roux ! Tenez, par exemple : avez-vous remarqué que, si
beaucoup se découvrent à Poudlard une famille nombreuse, Cyriellana
Bates et Gabouillon n'ont toujours pas remarqué qu'elles étaient sœurs
jumelles alors qu'elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau ? Une
fois encore, nous sommes en présence d'un déni caractérisé !
Deborah : En effet, c'est un souci, mais peut-être ont-elles simplement quelques problèmes de vue... Hm, bref. Le mot de la fin ?
Lavande : Je
voudrais adresser un message d'amour à tous les papillons. De quelque
couleur que vous soyez, venez frapper à ma porte, je saurai toujours
enlever le miel de vos petites ailes dorées.
Article rédigé par Deborah et illustré par Isabelle.
Commentaires
Il est fou cette article ._.