La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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Archives › Edition spéciale - Gazette Participative

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15 mai 2022

Éditorial

Coucouuuu les loulous !

Olalaaa, on a été gâtés à la Gazette ! On a reçu tout plein d'articles et d'illustrations pour vous régaler ! Un grand merci à tous les participants qui ont permis de créé une édition spéciale de qualité, vous êtes au top. Pour les curieux, les résultats ont été postés dans le topic de l'animation, savourez vos récompenses !

Et bonne lecture à tout le monde, lancez des fleurs à nos apprentis (ou pas) auteurs et graphistes, parce qu'on en lance jamais assez !

 

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Un câlin ?




Me voici, moi le Zouwu de Norbert. Je ne suis pas toujours facile, j'ai mon caractère je dois dire mais tu as su me calmer dés que tu m'as vu.



Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait quand on s'est rencontré mais tu as sorti cette petite chose et je suis devenu tout chose.



Puis tu as essayé de m'apprivoiser et de m'enlever mes chaînes. Au début je n'avais vraiment pas confiance en toi, je devais te découvrir.



Puis tu m'as libéré et cela m'a aidé à tout de suite t'aimer.



Tu m'as sauvé et je voudrais t'en remercier. Un câlin ?



Je savais bien que tu adorais les câlins.



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Du rififi chez les hiboux

Il y avait eu des plaintes à la volière et on avait songé à envoyer les magizoologistes, mais ils ne pouvaient pas être partout, tout contrôler, et savoir qui s'occupait bien de son animal, qui le négligeait et qui lui donnait trop à faire.

Un problème récurrent sur Poudlard12 où les volatiles chargés du courrier avaient juste une volière commune que les elfes se chargeaient de nettoyer.

Ils y déposaient également eau et nourriture régulièrement, même si en principe, la plupart des volatiles s'occupaient eux-mêmes de chasser et de se nourrir.

C'était d'ailleurs les elfes qui avaient donné l'alerte, avertissant les sorciers que ça piaillait dans les chaumières , ou plutôt dans les nids, de la volière.

Les sorciers avaient envoyé discrètement un animagus hibou enquêter à la volière et bien entendu, nous ne dévoilerons pas leurs sources, car cette personne est un journaliste connu dont l'identité doit impérativement rester secrète, car il pourra très certainement être à nouveau utile dans d'autres circonstances.

C'est donc notre hibournaliste qui a recueilli et traduit pour nous les propos d'Alfred, un Grand Duc qui réside à l'école depuis déjà trois ans mais qui envisage de quitter un maître qui est devenu trop exigeant. Le problème est que ses protestations ont fini par s'étendre à ses camarades qui menacent de se syndiquer.

 


Hibournaliste - Alfred Bonjour, j'ai entendu dire que vous n'étiez pas satisfait de la façon dont vous êtes traité.

Alfred - Non mais m'en parlez pas, quel pourri ce gosse. Sorcier de rien du tout il me prend pour un éléphant avec des ailes.

Hibournaliste - Ne vous énervez pas, ça ne sert ...

Alfred - Trois fois, TROIS FOIS cette semaine qu'il me renvoie avec un balai neuf au magasin de Pré au Lard, soit-disant que finalement, ça ne lui convient pas ou plus , tout ça parce que son père a des sous. Quinze jours que je n'ai pas vu Madame et que je ne sais même pas ce qui se passe à la maison. Si ça se trouve, les œufs ont éclos et je ne le sais même pas .
Et avec ça pas un remerciement ! Pas une caresse, pas un sourire, comme si j'étais un meuble. Et aux moins dix lettres par semaine, sans compter les paquets. Heureusement que quand je ne suis pas là il prend les hiboux de l'école , et figurez vous que ça le défrise cet ahuri . Mais jamais un merci ni même peu de Miamhibou quand je reviens fatigué avec sa réponse.
Évidemment l'autre jour il est tombé sur Hulotte, et elle l'a mordu. Bien fait, elle n'est pas commode la vieille hulotte quand tu lui manques de respect, et elle a raison. Il paraît qu'elle apportait la gazette et qu'il ne voulait pas payer, elle lui a pincé la main, fort. Cet imbécile n'a même pas compris, il a demandé à ce qu'elle soit purgée. Il , il a cru qu'elle devait avoir quelque chose pour oser le mordre.
Monsieur est important parait-il, ça a à peine 12 ans et ça se prend pour le roi du monde. La semaine dernière il s'est permis de me hurler dessus, figurez-vous. Il paraît que je ne vole pas assez vite pour Monsieur. Lundi j'ai porté une lettre en Italie, et Mercredi je revenais de Biarritz, pas pour me dorer la pilule je vous prie de le croire, lorsqu'il me donne un courrier pour un correspondant espagnol . Dans le même coin quoi, le foutage d'ergots total !
J'ai tourné les ergots figurez-vous et je suis parti me planquer à la volière, dans le fond. Il n'y va jamais parce qu'il paraît que ça indispose Monsieur parce que ça pue . Sa mère est moldue, il n'a a qu'à utiliser les hiboux moldus, ceux qu'on appelle les postiers, je l'ai entendu dire un jour qu'eux au moins, ne laissaient pas de fientes partout. Qu'il les appelle donc, il verra si ça va plus vite.
J'ai pris des contacts. J'ai un ami qui travaille au Japon, dans un bar à hiboux. Ils n'ont rien à faire de la journée qu'à se laisser dorloter par les gens qui leur donnent à manger toute la journée. J'ai envoyé ma candidature.
 


Là je me renseigne bien pour savoir s'ils prennent Huguette et les enfants, et dès qu'ils seront assez grands, on s'envole, fini l'exploitation du hibou.

Hibournaliste - Vous êtes vraiment certain de ce que vous faites ?

Alfred - Oui, et même que je vais pas être le seul, et d'ici là, je me suis inscrit au syndicat, le DUC (Défense Universelle des Chouettes) , ils vont le surveiller le petit malin, il verra si il peut m'exploiter comme ça comme il veut . On est plus au Moyen-Age, on ne cloue plus les chouettes sur les portes ! Et lui, il va falloir qu'il s'en souvienne !

Hibournaliste - Bien , je vous remercie, je ferai part de votre mécontentement à la direction par l'intermédiaire du journal.

Alfred - C'est ça, qu'ils voient avec les moldus ou avec les pigeons s'ils sont prêts à se faire pigeonner, mais nous on sera en train de se faire gratouiller la tête au Japon, mes respects monsieur.

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Une petite souris dans la valise

Il était une fois une petite souris, une toute toute toute petite souris qui adorait voyager et voir ce que les autres ne voyaient pas. Nous allons appeler cette minuscule souris Minnie. (ça vous rappelle quelqu’un ? Vraiment ?)
Un jour, Minnie décida d’aller visiter une valise, elle pensait que cette valise lui permettrait de partir en voyage avec son propriétaire mais elle ne savait pas ce qu’il l’attendait à l’intérieur !

Elle entra donc dans cette valise pensant y trouver des vêtements pour y faire son nid et être au chaud mais elle se trompait et trouva un autre monde. Un monde remplit de créatures qu’elle n’avait jamais vues de sa vie. Que faisaient ces créatures toute la journée ? Comment occupaient-elles leur temps quand leur maître n’était pas là ? Grâce à cette minuscule souris, nous entrons dans un monde nouveau et insoupçonné.

Minnie avança et découvrit de petites créatures qu’elle prit tout d’abord pour des branches mais elles bougeaient, un petit écriteau indiquait qu’il s’agissait de Botrucs.

- Quel nom étrange, vous ressemblez vraiment à des bâtons mes chers !

Ces petites choses étaient en train de jouer, ils sautaient de branche en branche, on aurait dit qu’ils jouaient à chat (un mot que n’aimait pas beaucoup notre petite souris mais qui la fit rire). Ils avaient l’air de beaucoup s’amuser même si l’un d’eux dormait sur une branche comme si ces camarades ne le dérangeaient pas lorsqu’ils jouaient, il devait avoir l’habitude.

Minnie continua son chemin et arriva face à un énorme rhinocéros, enfin cette chose y ressemblait mais c’était un Éruptif en réalité. Ce dernier s’aidait d’un arbre pour se gratter le dos puis se mis à rouler sur lui-même.

- Tu sais que c’est étrange de faire cela, non ?

L’Éruptif regarda un instant la petite souris mais sans arrêter ses galipettes, rien ne le perturbait. Plus loin, de drôles de créatures étaient présentes, on aurait dit des ampoules qui bougeaient toutes seules, des Vers Luisants selon l’écriteau.

- Dans notre monde, vous seriez accrochés au plafond pour nous éclairer, vous savez ça ?

Mais les vers n’avaient pas l’air de comprendre, ils s’amusaient à s’éteindre, se rallumer, éclairer doucement puis plus fort, drôle d’occupation mais ils avaient l’air heureux. A ce moment là, Minnie recula pour aller voir plus loin mais entendit un bruit étrange, elle leva sa petite frimousse et vit un oiseau foncé sur elle. Elle courut se cacher sous un énorme panier, ouf juste à temps. Il s’agissait d’un Focifère, il n’avait pas envie de faire peur à notre amie mais s’amusait à voler ici et là en ouvrant le bec mais aucun son ne sortait.

- Tu n’as plus de voix ? Mon pauvre tu ne peux même pas chanter.

Minnie ne savait pas alors que si elle avait écouté son chant, elle serait surement devenue folle. L’oiseau avait l’air de s’ennuyer donc s’amusait à faire peur aux petites créatures qui se trouvaient un peu partout. Lorsque la jeune souris sortit de sa cachette elle comprit que le panier n’en était pas un, c’était une sorte de nid où se trouvait de jolis petits serpents avec des ailes, des Occamy pour être exact.

- Comme vous êtes beau et si petit !

Minnie ne savait pas de quoi elle parlait c’était une évidence étant donné que ces créatures sont choranaptyxiques, ce qui veut dire que leur taille varie selon l’espace où elles se trouvent. La souris était émerveillée devant ces créatures qui s’amusaient à réduire en miette leurs coquilles en argent avec leur bec. Une bonne occupation, cela devait leur prendre du temps mais il semblerait qu’ils fassent un concours de celui qui cassera la coquille le plus rapidement possible.

Minnie lâcha des yeux ces créatures pour aller voir plus loin, ce qu’elle regretta aussitôt, elle se retrouva face à une immense créature qui ressemblait étrangement à un chat géant et de toutes les couleurs. Elle n’aimait pas du tout ça, étant une souris ce n’était pas très rassurant d’être en compagnie d’un chat. Mais à sa grande surprise il semblerait que ce chat voulait jouer et non la manger, un soulagement pour elle. Le Zouwu pencha la tête d’un côté puis de l’autre comme intrigué par notre amie puis il se coucha, Minnie approcha doucement pour se retrouver juste en face de son museau, elle posa sa patte sur son nez, cela avait l’air de plaire au chat géant. Il ferma les yeux, c’était surement l’heure de la sieste, Minnie prit son courage à deux pattes et monta sur la tête de la créature qui ne bougea pas.

La toute petite souris avait trouvé l’endroit idéal pour se reposer, elle s’allongea dans les poils du Zouwu qui étaient tout doux et plus confortable que n’importe quel lit. C’est ainsi que notre amie s’endormit paisiblement, dans un monde nouveau où des créatures passaient leur temps à jouer, dormir, chasser et tout un tas d’occupation que l’on n’imaginait pas.

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Les sirènes du lac noir seraient amicales

Une élève nous a raconté une histoire à peine croyable et malheureusement invérifiable dans l'état actuel. Aussi nous vous livrons son récit tel qu'elle l'a raconté à l'un de nos journalistes, toujours à l'affut de la moindre nouvelle concernant ces créatures méconnues.

Nox - « Petite, j'adorais les histoires avec des sirènes ravissantes et enchanteresses, même si je sais maintenant que la réalité est toute autre et je le sais de source sure depuis que j'ai rencontré Mucus, la reine des sirènes du lac noir.

C'est arrivé à l'aube de l'été dernier, alors qu'assise sur la rive du Lac Noir, je laissais tremper mes pieds dans l'eau fraîche, histoire de me délasser avant de reprendre ma route vers l'école. J'étais un peu contrariée, car je venais de me fâcher avec mes amis et je me sentais un peu seule.
Soudain, une grosse tête hideuse apparut dans l'eau juste devant mes jambes, et je crus que j'allais m'évanouir.

J'en avais entendu des vertes et des pas mûres sur ce peuple, mais je n'avais jamais vu aucun de ses membres, et allez savoir pourquoi, je m'étais fait une idée précise de leur aspect quand ma cousine moldue m'avait présenté Ariel la petite sirène si jolie dans ces images mouvantes qu'ils appelaient « films ».

Pourtant la grosse chose aux longs cheveux hirsutes de couleur verte qui avait surgi près de moi, ne faisait pas rêver. Sa peau grise et terne pendait lamentablement le long de ses joues et de son corps. La créature m'observait avec un demi sourire qui découvrait ses dents jaunes et pointues, de la même couleur que ses gros yeux globuleux.

Elle émit un son strident et terrifiant et se dressa sur sa queue en continuant de me fixer. L'être de l'eau avait l'air gigantesque, à priori j'aurais dit au moins deux mètres. Sa longue queue était couverte d'écailles argentées qui scintillaient dans le soleil.

Terrorisée, je restai immobile , paralysée, et bien incapable de remuer le moindre orteil, lorsque j'entendis une voix douce et captivante provenant de la créature.

Mucus - Ne crains rien petite élève de Poudlard, je suis Mucus, je ne te veux aucun mal, mais il y a si longtemps que je n'ai pas parlé ton langage que j'avais peur d'avoir oublié …

Nox - Je m'appelle Nox, et vous parlez très bien, votre voix est si douce …

Mucus - Je te vois venir petite, toi aussi tu vas m'accuser d'avoir voulu égarer Ulysse avec mes chansons ? Il y en a marre à la fin ! C'est toujours les mêmes qui prennent, on est pas responsables de ses ancêtres et ….

Je lisais de la peine dans les yeux tristes et je cherchai maladroitement à la rassurer.

Nox - Mais non, pas du tout, c'est seulement que votre voix est si jolie, et en vous voyant, je m'attendais tellement peu …heu … je veux dire …. enfin …

Là, je bafouillais et rougissais, me rendant compte que je m'enterrais et pataugeais lamentablement dans la gaffe professionnelle et que j'étais en train de m'embourber lamentablement ! J'étais carrément en train d'insinuer qu'elle était moche.

Mucus - Tu voulais dire qu'avec ma tronche je risque pas de remplacer Ariel au cinéma et que tu t'attendais vraiment pas à ce que j'ai une jolie voix ? Je comprends . D'ailleurs tu étais très effrayée par mon aspect !

Nox - Mais non pas du tout, enfin si, mais plus maintenant que je vous, que je te connais.

Mucus - Si tu dis vrai, m'accompagnerais-tu dans mon royaume , juste pour me montrer que tu n'as plus peur et que tu veux bien devenir mon amie ?

Nox - Heu mais naturellement, lui répondis-je, regrettant déjà d'avoir parlé trop vite, et immédiatement honteuse d'avoir eu cette pensée.

Ce fut un bien joli voyage sous le lac. Mucus me fit ingurgiter de la branchiflore et me montra le royaume avec l'hippocampe bleu qu'elles avaient domestiqué, et le strangulot qu'elles avaient dressé à faire le ménage. Je pus admirer certaines de leurs maisons, de différentes tailles et aux décors magnifiques pour certaines. Elle m'emmena dans le village , rencontrer tritons et sirènes et elle m' offrit un magnifique coquillage vert et bleu qu'elle glissa dans ma poche. Le calmar géant resta invisible, mais ma nouvelle amie me raconta qu'il était très timide, ce qui me fit rire.

Nous croisâmes des poissons et des crustacés de toutes couleurs et de toutes tailles et des tritons aux yeux bleus, selon la sirène, c'était des descendants de Mirabella Plunkett. Elle me raconta que c'était une sorcière de talent qui était tombée amoureuse d'un triton du Loch Lomond. Elle s'était transformée en aiglefin pour le suivre et l'épouser et n'avait jamais réapparu dans sa famille. Je connaissais son histoire par l'une des cartes chocogrenouilles.

Je vis aussi sa salle commune des Serpentard, de l'extérieur, côté lac. Je tentai même de frapper à la vitre car je voyais Hestia et Johanna affalées dans des fauteuils, qui discutaient devant la cheminée avec d'autres élèves, mais la paroi était très épaisse et elles ne m'entendirent pas .

Je me réveillai brusquement , toujours assise sur la rive du Lac Noir, toujours les pieds dans l'eau mais maintenant le soir était tombé et il commençait à faire frais, on était qu'au mois de juin finalement. Ainsi j'avais juste rêvé ? Tout cela ne s'était déroulé que dans mon imagination ?
Terriblement déçue je remis mes chaussures et repris le chemin du château. Je vérifiai que ma baguette était toujours dans ma poche et en voulant l'en extraire, j'en sortis aussi un joli petit coquillage vert et bleu... «

Cette jeune personne est venue me raconter son histoire, j'avoue qu'au début, je ne savais pas trop quoi en penser car les êtres de l'eau n'ont pas eu de contacts avec les humains depuis la mort de Dumbledore, mais elle m'a montré le cadeau de la sirène. Ce coquillage est en fait une véritable turquoise qui doit valoir une fortune sur le marché. Il est possible également qu'il ait de grands pouvoirs magiques, nous continuerons à l'ignorer car la jeune Poufsouffle a refusé catégoriquement de me le confier pour expertise. Elle m'a répondu que c'était "son cadeau" et qu'il resterait ce qu'il était pour elle, un joli souvenir qu'elle porterait chaque fois qu'elle retournerait au lac noir, rien de plus.

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Moi, le Zouwu

Moi, le Zouwu, je vous raconte ma véritable histoire.

Je vivais bien tranquillement dans une forêt de Chine lorsqu'un dénommé Skender, patron du cirque Arcanus, réussit à me capturer. Il m'emmena avec lui, me montrant comme une créature monstrueuse, dangereuse, mangeuse d'hommes, alors qu'il n'en était rien.



Imaginez ce que fut mon existence, enchaîné la plupart du temps alors que j'avais toujours vécu libre !



Les "spectacles" se succédaient et je n'en pouvais plus.



C'est alors que, lors d'une tournée du cirque à Paris, j'eus l'occasion de m'échapper, et je ne l'ai pas ratée !



Vous pensez bien ! La panique était générale... Sauf pour un jeune sorcier qui aimait les créatures. Il était magizoologiste et se prénommait N... Newt ? Norbert ? Bon, quelque chose comme ça. Et... Il avait une valise magique dans laquelle il abritait des créatures de tous les continents !





Il avait compris que je n'étais qu'un gros gros chat et que j'avais juste envie de retrouver la liberté.

Il réussit à m'amadouer...



Et à me faire entrer dans sa valise magique.



En fait, Norbert était en mission secrète !

Et là, j'ai pu l'aider à s'extraire d'une situation très délicate ! Je l'ai aidé à s'enfuir du ministère français de la magie ! Vous vous rendez compte ???




 

Et là, il m'a remercié !!




Et on ne s'est plus quittés !



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Un Zouwu en plein Paris

Un zouwu évadé de la mythologie chinoise aurait été vu en plein Paris. Grand comme un éléphant et doté d'une queue immense, il semble terrifiant mais il est doux comme un agneau. La population n'a rien à craindre car il serait accompagné de son magizoologiste. Le Ministère a pris toutes les mesures pour sa capture, car le zouwu voit le passé, prévoit l'avenir et sent le danger.
 

LE MINISTERE CHERCHE UN ZOUWU POUR SON INTERET !

Honte à lui ! Rejoignez la manifestation à 14 h à la Bastille !



Notre reporter parisien nous informe qu'en effet un zouwu d'une taille considérable aurait été vu sur le pont de l'Alma parisien, terrorisant les passants par sa présence. Il serait suivi par un magizoologiste célèbre qui cherche à le rattraper pour le garder dans sa valise, qui selon lui, tient les créatures à l'abri des exploiteurs et autres tortionnaires, à la recherche de telles créatures pour leur intérêt personnel.

Nous ne pouvons que le regretter , mais le Ministère de la Magie a manifesté un vif intérêt pour l'animal égaré, dès qu'il a eu connaissance du fait qu'il est capable de voir le passé et l'avenir et qu'il peut sentir les dangers. Le public est en droit de se demander s'il cherche à l'éliminer en raison de sa connaissance d'un certain passé resté discret pour ne pas dire secret, ou s'il a pour but d'utiliser ses capacités de voyance et de détection du danger. Cependant il ne serait pas souhaitable que le zouwu devienne une sorte de détecteur de dangers vivant ou un voyant officiel au service de fonctionnaires peu habilités à s'en occuper.

C'est la raison pour laquelle la SPZ (Société Protectrice des Zouwu) organise une manifestation aujourd'hui même à 14 heures au métro Bastille. Une armée d'aurors et de policiers magiques se tiennent par ailleurs prêts à intervenir pour protéger la population magique et moldue, et entre autres, pour oublietter ces derniers en un temps record.


Reportage Nox de Leon, depuis Paris

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Un être magique à Poudlard

Mhulane – Bonjour professeur.

Mus - Gi suilon Mhulane !

Mhulane – Vous êtes professeur de Langues et Dialectes Magiques à Poudlard. Vous enseignez cette matière pour les élèves de 6ème et 7ème année. Je vous remercie beaucoup d’avoir accepté cet interview. Il me semble que c’est la première interview que vous accordez, n’est-ce pas ?

Mus – En effet.

Mhulane – Si j’ai voulu vous interviewez, c’est parce que la Gazette a décidé de consacrer une édition spéciale aux créatures et êtres magiques. Quel type de créatures êtes-vous professeur ?

Mus – Je suis un Nymphe des bois.

Mhulane – D’où venez-vous et comment êtes vous arrivés à Poudlard ?

Mus – Je suis originaire de Waipoua, une forêt de Nouvelle-Zélande. Je fais parti d’une tribu nomade, protectrice de ce lieu sacré. J’ai rencontré il y a 15 ans déjà, une jeune élève de Poudlard. Nous nous sommes rencontrés près de Te Matua Ngahere.

Mhulane – Qu’est-ce que Te Matua Nhahere ?

Mus – C’est le plus célèbre de nos kauris géants. C’est un arbre. Cette humaine était la première que je rencontrais et c’est grâce à elle que j’ai eu envie de découvrir le monde.

Mhulane – Est-ce que vous connaissiez les humains avant de la rencontrer ?

Mus – Bien sûr. Avant ma naissance, mon père s’était aventuré hors de notre forêt pour découvrir le monde. C’est ainsi que j’ai appris l’existence des Trolls, des Géants, des Nains, des Humains…

Mhulane – Comment avez-vous découvert les langues et dialectes magiques ?

Mus – Premièrement, les nymphes parlent le Sindarin. Ensuite, grâce à mon père, j’ai appris à parler plusieurs langues : le Gobelbabil, le Trolltunga, le Krombal… Nous avons des facilités d’apprentissages notamment des langues.

Mhulane – Est-ce que ça a été simple de quitter votre forêt ?

Mus – Oh non ma Iellig (fille). Les nymphes sont liés à la forêt dans laquelle ils sont nés et quitter sa forêt revient à se séparer d’une partie de son coeur et de son âme.

Mhulane – Oh par Merlin… Cela doit être bien douloureux.

Mus – Mes débuts à Poudlard n’ont pas été simples du tout.

Mhulane – Qu’est-ce qui a été le plus dur ?

Mus – Ce qui a été le plus compliqué est le manque de mes amis, de ma famille et de ma forêt.

Mhulane – Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en arrivant ?

Mus – J’ai été surpris que beaucoup d’humains ignorent l’existence des nymphes. J’ai été plusieurs fois interpellé sur mes différences physiques, mes oreilles, mon teint… et j’ai dû expliquer à plusieurs reprises ma nature.

Mhulane – J’ai appris que vous aviez été reconnu par le Ministère comme être magique. Est-ce que c’était important pour vous ?

Mus – Bien sûr. Même si je parle très bien votre langue et que je vous ressemble physiquement, je ne suis pas un être humain mais une créature magique.

Mhulane – Quel est la différence entre vous et nous en dehors de nos apparences ?

Mus – Les Nymphes ne connaissent pas toutes vos émotions et vos sentiments. Je ne connais pas la jalousie, l’ambition, l’égoïsme, la colère… Les nymphes ne se questionnent pas sur leur avenir. Nous vivons, je dirais, d’une façon plus simple, en communion avec la nature.

Mhulane – Je vous remercie beaucoup d’avoir pris le temps de me recevoir et d’avoir répondu à mes questions. Avant de nous quitter, est-ce que vous pouvez nous apprendre un mot ou une expression en Sindarin ?

Mus – Merci à vous d’avoir pensé à moi pour cette interview. Ma devise préférée est : « Savo lass a lalaith ! » Ce qui est veut dire : « Avoir de la joie et des rires ».

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La mythologie comme source d'inspiration

Vous vous êtes peut-être un jour dit "mais waouh, J.K.Rowing, comment elle fait pour avoir tant d'inspiration, tant d'idées, inventer toutes ces créatures et tout". C'est vrai que J.K.Rowing a énormément d’imagination et dans cet article, je ne vais pas vous donner quelques conseils pour l'imiter je sais, vous êtes déçus, désolée ! Mais je vais vous révéler certaines de ses sources d'inspiration pour inventer les créatures magiques.


Beaucoup des créatures présents dans la saga Harry Potter ou des animaux fantastiques sont inspirées de la mythologie grecques, romaines, japonaises, nordiques, perses.


Commençons notre tour des créatures inspirées de la mythologie par le basilic. Cette créature ressemble fortement à une autre présente dans la mythologie gréco romaine du même nom. Elle est décrite comme un petit serpent dont le venin et le regard sont mortels.


On peut aussi penser que J.K.Rowing s'est inspirée des gorgones pour créer son basilic. Ces trois sœurs aux cheveux de serpents ont le pouvoir de pétrifier quiconque croise leur regard. A part Méduse, elles sont toutes les deux immortelles.


Passons maintenant aux centaures. Physiquement, on ne peut que faire le rapprochement avec les centaures présent dans la mythologie grecque. Ils sont tous aussi érudits.


Une autre créature qui est vraiment un clone antique, c'est Touffu, le chien d'Hagrid. Il ressemble au cerbère de la mythologie grecque, ils ont tous deux les mêmes fonctions, ceux de gardiens et ont été envoutés par de la musique. J.K.Rowing ne s'est donc pas servi du physique des créatures mais aussi de leur caractère et leur fonction.


Je ne pouvais pas écrire cet article sans parler des géants, ces créatures sont présentes dans presque toutes les mythologies et possèdent le même physique et caractère que ceux présent dans Harry Potter.


Une créature antique moins connue est l'hippogriffe qui existe dans la saga mais aussi dans la mythologie grecque, dévoilée par l'écrivain Virgile. Elle est peu présente dans la mythologie gréco romaine.


C'est la fin de cet article, j'espère qu'il a permis de vous montrer que J.K. Rowing était très inspirée par la mythologie et que vous avez appris, peut-être, quelque petites choses.

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Fais pas ton Zouwu !

Si dans la vie, tu préfères ne pas marcher sur l’herbe de peur d’écraser un veracrasse, si tu aimes le jaune poussin tel un Poufsouffle gentil, loyal et que tu souris à tous ceux qui croisent ton chemin, c’est que tu as l’âme d’un Zouwu.

Mais la vie ne se résume pas à manger des fleurs et des bulles d’air. La vie peut parfois être dure et les sorciers aussi peuvent l’être. Tu croiseras toujours sur ton chemin un humain petit ou grand, qui balayera d’un revers de sa manche ton sourire avec un petit sort lancé dans un murmure cinglant « Tarentallegra ». Ou encore une créature magique à l’apparence aussi douce et belle qu’une sirène, mais qui n’aura pour objectif que de chanter ta mort, sans oublier des plantes à Pipaillon qui dégageront une odeur alléchante dans le but de t’attirer.

Si tu es un Zouwu alors range tes yeux doux de Demiguise et sort tes crocs. Ta douceur, ta gentillesse, tu peux la garder, mais ne montres pas aux autres ta faiblesse. Ne te laisse jamais attendrir par les paroles d’un petit compliment ou d’un petit cadeau déposé juste là pour t’attirer. Il faut toujours être sur tes gardes parce que tu sais que tel un Zouwu, tu te laisseras facilement faire avec un petit jouet trop mignon qui fait un bruit de tintement tout aussi doux qu’il en a l’air. Sauf que ce jouet aura pour objectif de te capturer et tu ne sais pas entre les mains de qui tu te trouveras.

Voici quelques conseils pour t’aider
1. Si tu trouves une chocogrenouille abandonnée : ne la ramasse pas ! C’est sûrement un piège.

2. Si quelqu’un te fait un compliment avec un sourire charmeur, passe ton chemin ! Il veut certainement te demander un service à lequel tu ne seras pas capable de dire « non ».

3. Si une créature magique te chante une chanson ou qu’elle ressemble à ta plus grande peur, bouche-toi les oreilles ou transforme-là en quelque chose d’hilarant, un Riddikulus au bon moment te sauvera la vie.

4. Reste comme tu es ! Parce que ceux qui seront sincères avec toi, ceux qui t’aiment vraiment, sauront prendre soin du Zouwu qui sommeille en toi.


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