Ray nous a paru un tout petit peu ronchon pour cette édition de la Gazette. Alors nous avons décidé de lui dédier un petit article en essayant de comprendre ce qui n'allait pas chez lui ces temps-ci. On a réussi à droguer un truc bizarre qu'il met dans son café (c'était peut-être déjà de la drogue en fait) et nous nous sommes miniaturisés pour rentrer dans son cerveau. Là, ses pensées les plus secrètes nous furent dévoilées. Et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que tout n'allait pas si bien que ça dans la tête de notre Rédacteur en chef.

Nous sommes le premier juin, et il manque encore des articles. La Gazette ne paraîtra jamais à temps. Mais ça ira, tout le reste est prêt.

Nous sommes le premier juin et il manque encore des illustrations, la Gazette ne paraîtra jamais à temps. Mais ça ira, tout le reste est prêt.

Nous sommes le premier juin et je n'ai pas de nouvelles d'une grande partie de mes rédacteurs. La Gazette ne paraîtra jamais à temps. Mais ça ira, tout le reste est prêt.

Nous sommes le premier juin, il fait beau dehors mais je suis obligé de vérifier que tous les articles sont bien mis en ligne, que tout est réglo, et j'ai plus jamais profité d'un premier jour de mois depuis un an... Mais ça ira, je vais bien.

Nous sommes le premier juin, et mon pseudo est un jeu de mots, comme tout ce que j'écris ou presque. Ma vie est tellement futile. Mais ça ira, je vais bien.

Nous sommes le premier juin, et j'ai un avatar bleu derrière lequel je cache la couleur de mes sentiments et la dépression qui m'habite. Mais ça ira, je vais bien.

Nous sommes le premier juin et le blog de la Gazette a décidé de ne pas fonctionner, encore une fois. Je suis bon pour postposer la Gazette à demain, mais ça ira.

Nous sommes le premier juin et j'ai lu un livre dans la bibliothèque qui était plus drôle que je ne le serai jamais. Mais ça ira, j'prends sur moi...

Nous sommes le premier juin, et pour la première fois, je ne veux plus rester parmi eux. Ils me fatiguent, ils m'épuisent, je n'ai plus la force de diriger cette équipe de bras cassés. Je ne vais plus bien, je veux démissionner, je laisse Bdragon se débrouiller avec eux. Bisous les copains.

Et alors que nous ressortons tous de son cerveau, en nous sentant coupable d'avoir plongé cet homme dans l'état dans lequel il est maintenant, nous avons décidé de nous retirer tout doucement, et de vous demander de nous aider pour le sortir de sa léthargie morose. Allez-y, commentez la Gazette, montrez-lui qu'il est là pour quelque chose. Lecteurs de la Gazette du monde entier, envoyez toute votre force à notre cher Ray !

Proventus Tal Moundine