La Gazette vous a déjà parlé de maintes malédictions, prédictions, défécations et ablutions en tout genre, et je m'excuse d'avance de relancer une nouvelle fois le sujet. Mais l'heure est grave, chers lecteurs. Et si vous vous attendez à recevoir une bonne nouvelle, je vous conseille de tourner la page de votre journal favori et de passer à la page suivante en oubliant cette sombre histoires.

En effet, si nous passons outre les centaines de démissions reçues par le site ces derniers mois, la mauvaise ambiance constante sur certains topics, les prises de becs, et tout cet imbroglio des plus déprimants, tout pédouzien arrive un jour ou l'autre à sa propre malédiction. Et une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de ma propre malédiction. Les douze premiers tomes, vous les connaissez déjà : tout commence mal, rien ne s'améliore et le cauchemar de mal faire, doublé à celui des êtres chers disparus, nous mène jusqu'ici.

Donc, quand absolument tout me disait d'arrêter (je vous le dis aussi, arrêtez-vous, après, il sera trop tard), je me suis pourtant décider à rester. J'ai passé des jours à travailler pour lutter contre cette malédiction, à enquêter et à relever le compte-rendu de mes investigations. Quand soudain, bien que rien ne le laissait paraître aux premiers abords, mon principal outil de travail a décidé de foutre le camp, alors que je tapais bien tranquillement mes histoires, pour vous, fidèles et maudits lecteurs.

Aussitôt, j'ai sorti ma loupe et une plume d'un vert criard pour noter le plus petit détail suspect quand à cette attaque. Mais rien. Rien que mon bureau et l'écran noir, derrière lequel se cachaient mes collègues, avec qui je ne pouvais désormais plus communiquer. Je devais me rendre à l'évidence : je venais de vivre le néant, la perte ultime du pédouzien. Mon plus fidèle ami, mon cher et tendre, était mort.

Hantée par tant de malheurs, je me suis réfugiée un instant sur une île déserte en compagnie de trois gentils enfants, pour partager notre malédiction. Et puis, j'ai compris que tout n'était pas perdu, je retrouverais celui que j'avais tant aimé ! Mais peut-être revêtirait-il alors la forme d'un autre, caché derrière les mystérieuses initiales de PC. À moins que la malédiction pédouzienne, celle de voir mon ordinateur cramer et me couper tout accès au site, prendrait fin avec B.
 

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