[Culture] Tout est bon dans le cochon !
Par Nora le 1 juil. 2014, - Edition n°105 - Lien permanent
Poudlard, école majestueuse de magie et de sorcellerie. Château imposant, rempli de couloirs, de salles et de passages secrets, depuis les plus profonds des cachots jusqu’aux plus hautes des tours. Les quatre fondateurs ont vraiment fait du beau boulot, la preuve, nous y vivons toujours.
Cependant j’aimerais parler d’un élément de la construction qui est souvent oublié, les visiteurs étant plutôt obnubilés par la majestuosité des lieux qu’ils en omettent de regarder d’une peu plus près le portail du château. Suis-je la seule à me questionner sur la présence de ces deux mystérieux sangliers ailés marquant l’entrée du domaine ? En quoi cet animal réputé pour se baigner dans la boue et manger à peu près tout ce qu’il trouve est un signe de splendeur et de richesse pour notre château bien-aimé ? Les fondateurs ont peut-être manqué de Gallions sur la fin. Ou alors l’un d’eux à fait une commande en Chine mais le message n’est pas bien passé, comme si le mot « cochon » était venu remplacer le terme « dragon » qui était espéré au début.
Par conséquent, nous avons hérité de deux magnifiques sangliers pourvus d’ailes, comme si une masse aussi imposante arriverait à décoller du sol pour voltiger dans les airs. La magie permet beaucoup de choses, mais j’ai néanmoins quelques doutes sur la capacité d’un cochon à voler. Mais là n’est pas la question. Après tout, ces deux sangliers sont là et ce n’est pas pour rien.
En effet, selon certaines cultures, et notamment chez les celtes, le sanglier est symbole de connaissances et de savoirs. Le rapport à une école n’est donc pas si anodin. Et puis contrairement au cochon, qui est un cousin du sanglier mais en une version domestiqué par l’homme, le sanglier a l’avantage d’être plus gros, plus sauvage et puis pourvus de défenses qui cacheraient peut-être des pouvoirs magiques, notamment de résurrection. D’ailleurs, les celtes enterraient leurs morts avec des morceaux de défenses de l’animal pour assurer la vie du défunt dans l’au delà.
Une légende raconte que Dagda (un gars au chaudron magique qui promet à quiconque de venir boire une soupe chez lui sera rassasié, le chaudron ne se vidant jamais) a fait l’acquisition d’un cochon magique, pouvant être mangé avant de ressusciter et d’être mangé à nouveau. Y a pas à dire, les Celtes avaient les moyens de faire la fête et de bien s’empiffrer, et le cochon avait désormais une place majeure dans les croyances locales avec un grand pouvoir de résurrection.
Commentaires
En tous temps et tous lieux, les cochons font décidément la loi à l'Ecole de Sorcellerie Poudlard (a)
Cochonou, des amis et du goût ! > Poudlard n'avait pas encore de slogan officiel, le voici.