La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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Fantômes à fort arôme

Fantômes à fort arôme


Le château se vidait peu à peu, laissant les pauvres résidents à l’année dépourvu de toute animation. En effet, les élèves, bien que casse-pieds sur les bords, avaient le mérite de mettre d’occuper les occupants correctement, et de leur éviter d’utiliser des tournures tournantes de mauvais genre dans leurs écrits. Aussi assise sur le châssis, j’attendais tendue que les fantômes atomiques viennent répondre sans encombre à mon interview vue de l’intersection youpi.

♦ Bonjour en ce beau jour ! J’aurais quelques questions ionisantes à vous poser à plat, on est parti ?

Dame Grise : Oui, je compte bien partir, certaines présences m’insupportent.
Baron Sanglant : [ Tu scandais d'autres propos, jadis. ] 
Moine Gras : Ça veut dire quo, « ionisantes » ? Je ne suis pas bête, je fus moine tout de même, mais c'est étrange ce vocabulaire... et ça me donne faim.
Nick Quasi-Sans-Tête : Qu’elle est chargée, et pas électriquement à mon avis.

La compagnie éloignait mes problèmes d’éloquences, et je continuais plus sainement…

♦ Vous êtes donc les 4 survivants, si je puis dire, de la fuite de l’été. Comment vivez-vous, si je puis dire, cela ?

Nick Quasi-Sans-Tête : Comment osez-vous parler de la sorte ?
Moine Gras : Justement parce qu’elle est vivante, elle… ça doit être bien ! J'aimais bien la vie, jusqu'à ce qu'elle me fasse faux-bon. Alors que je lui ai toujours été loyal.
Baron Sanglant : [ Nous pourrions trouver un terrain d'entente pour votre exécution, si la vie vous déplaît tant, à voir votre sarcasme. ] 
Dame Grise : Comme l’étaient les élèves ! Oui, je parle au passé. Mais ces petits êtres pleins de vie me donnaient envie de vomir !
Nick Quasi-Sans-Tête : Ne vous y mettez pas, vous ne pouvez plus faire ça non plus.
Moine Gras : Du calme voyons, gardons la tête sur les épaules !

♦ Merci, chez monsieur. Le château est donc au calme. Peut-être vous permet-il de voyager dans le temps, de vous rappeler la belle époque ?

Baron Sanglant : [ Celle où je voulais la mettre dans mon lit ou celle où elle était dans son lit… de mort ? ] 
Dame Grise : Plus de mômes et faudrait que je pense à ma mère. Vous n’êtes pas sérieuse ?
Moine Gras : Je me souviens que manger, c’était bien…
Nick Quasi-Sans-Tête : … quand nous avions un cou. Pour le coup.

Finalement, je notais que je n’étais pas la seule à subir le manque provoqué par l’absence des élèves. Chacun à leur manière avait une drôle de manière de s’exprimer, et malgré leurs réponses étranges, je comprenais que chacun à leur manière, ils essayaient de faire face ensemble. Et c’était loin d’être réussi. 

♦ Pourquoi ne sortez-vous pas un peu, pour voir des élèves dans Pré-au-Lard ?

Moine Gras : Oh oui ! Allons-y, nous pourrons y voir du monde, et aussi passer dans les pubs, et peut-être même voir un vendeur de glaces. Fortarôme, qu’il s’appelle, non ? Je ne me souviens jamais de ces choses, juste des gla…
Nick Quasi-Sans-Tête : Vous ne nous voyez pas sortir, voyons ! Et si jamais il nous arrivait quelque chose ?
Dame Grise : N’êtes-vous pas censé représenter le courage ? Il est vrai que je préfère les atmosphères confinées, mais voir quelques petites têtes bien remplies me tente, je l’avoue.
Baron Sanglant : [ Ou des petites têtes tout juste évidées. ] 
Nick Quasi-Sans-Tête : Ce n’est pas convenable, voyons !


♦ Même en tant que fantômes, vous êtes donc d’accord pour dire que les vacances devraient être raccourcies, donc, pour les élèves ?

Moine Gras : Vacances raccourcies, odeurs rances amoindries !
Nick Quasi-Sans-Tête : Je suis si peu souvent d’accord avec lui… mais cette fois-ci, si, je le suis ! Faites revenir les élèves…
Baron Sanglant : [ Avec un peu de sang séché, de rognures d’ongles. Le tout bien ligoté dans une chaîne bruissant chaleureusement aux sons suivants les… Partons, mon esprit divague. ] 
Dame Grise : Mieux vaut qu’ils apprennent et prennent du temps à autant travailler, naturellement. 

Peut-être se sont-ils tous rendus compte de leur troublant trouble du langage avec en embrayage, puisqu’ils me quittèrent sans chantonner d’air, errant au loin, presque sans embonpoint et râlant sur la râlante disparition des élèves mal élevés. A nouveau, dans l’attente peu attendrissante de leur revenue nue, je sombrais aussi sans sombral…


Article écrit par Iris Callet et illustré par Wilde

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Commentaires

1. Le 2 août 2013, par Léina Alazerda

Je suis fan de la bannière *_*

2. Le 3 août 2013, par Ginny Workey

C'est un article qu'on lit avec beaucoup de plaisir ! J'adore les petites touches d'humour ! Fantastique.

3. Le 3 août 2013, par Ashley Davy

Han *-* Cet article est vraiment excellent ! De l'humour, qui n'alourdit pas trop le texte, le tout aéré et bien présenté. Vraiment, bravo ! En plus de l'illustration qui est sympa ^^

4. Le 6 août 2013, par Carrie Ligan

Wouah ! Autant Clara que les fantômes sont incompréhensible. Mais ça fait tout le charme de l'article. Ils ont vraiment tous l'air perdu sans les élèves. Vivement la rentrée je pense. VITE !

5. Le 7 août 2013, par Le Baron Sanglant

"Clara" ? Mademoiselle Carrie Ligan, voulez-vous que je m'occupe de vous extraire les yeux pour que vous puissiez les nettoyer à votre aise ? Cet article est signé " Iris Callet", bon sang !

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