Book a book
Par Alexeievna le 28 juil. 2013, - Edition n°94 - Lien permanent
Malgré la fin des révisions et celle des examens, l’œil avisé de nos reporters a remarqué qu’un grand nombre de personnes – pour ne pas dire jeunes filles – ne se déplaçaient jamais sans un livre. Pour le lire et se cultiver ? Que nenni. Adrian Mander ne vous aurait jamais conseillé de cahier de vacances sinon.
Nous avons donc mené une enquête sur ce fait plus qu’étrange : quelle que soit leur maison, beaucoup de jeunes filles ne sortent plus sans un livre. On en croise même énormément qui ont toujours ce livre… mais qui ne l’ouvrent jamais. Plutôt étrange, non ? Sans compter que seules quelques Serdaigle ont le bon goût de passer à la Bibliothèque du château pour échanger leur livre, et non pas pour se donner un genre, à passer plus de temps à papoter qu’à réellement s’instruire. Et puis, il s’est avéré que trop peu de gens mettaient les pieds à la Bibliothèque. D’où venaient donc ces livres ? Pré-au-Lard, le Chemin de Traverse ? Exactement. Et c’est là que notre enquête s’est révélée des plus intéressantes.
Bien que les revendeurs nient tout en bloc, un lien s’est tissé petit à petit entre les différentes librairies du monde magique. Non, ils ne s’agissaient pas des livres à lire sans même savoir lire – fabrication Weasley, que nous recommandons à un bon nombre de Gryffondor – mais d’un sortilège beaucoup plus puissant. Il vise à ce que les jeunes filles qui mettent les pieds dans ces librairies (ou tout autre personne, mais nous savons pertinemment que les garçons n’aiment pas lire et que les vieux ont honte de porter des lunettes et d’assumer leur cécité naissante) achètent toute un livre. Et un seul et unique livre.
Ce livre est par la suite transporté dans le monde magique. Lu ou non, là n’est pas la question. Une fois qu’il a quitté les murs de son local de vente, il va rester à de multiples endroits et être découvert (dans le sens comme Christophe Colomb découvre l’Amérique, pas dans le sens on lui vire sa couverture) par un grand nombre de personne, qui vont s’amuser, une à une, à le laisser à divers endroits. Bien entendu, cela n’est pas fait au hasard, et une liste est tenue chez les libraires, dès qu’un livre est déposé. Mais de fil en aiguille, un seul livre acheté passe de main en main et donne le droit à d’autres livres de passer dans de mêmes mains sans dépenser un gallion de plus.
Etrange, n’est-ce pas ? Pourtant, d’après notre correspondant moldu, il existerait un système similaire chez eux, avec des procédés bien moins pratique. Cependant, n’est-ce pas un réel plaisir d’aller chez un libraire, ou n’importe où, pour récupérer un livre abandonné par un autre féru de lecture ? Et par la même, de tisser le plus grand réseau de sorciers-lecteurs ? Pour cela, une seule entrée possible : passez réservez votre livre dans les rues sorcières de Londres. And book a book.*
*Réservez un livre.
Nous avons donc mené une enquête sur ce fait plus qu’étrange : quelle que soit leur maison, beaucoup de jeunes filles ne sortent plus sans un livre. On en croise même énormément qui ont toujours ce livre… mais qui ne l’ouvrent jamais. Plutôt étrange, non ? Sans compter que seules quelques Serdaigle ont le bon goût de passer à la Bibliothèque du château pour échanger leur livre, et non pas pour se donner un genre, à passer plus de temps à papoter qu’à réellement s’instruire. Et puis, il s’est avéré que trop peu de gens mettaient les pieds à la Bibliothèque. D’où venaient donc ces livres ? Pré-au-Lard, le Chemin de Traverse ? Exactement. Et c’est là que notre enquête s’est révélée des plus intéressantes.
Bien que les revendeurs nient tout en bloc, un lien s’est tissé petit à petit entre les différentes librairies du monde magique. Non, ils ne s’agissaient pas des livres à lire sans même savoir lire – fabrication Weasley, que nous recommandons à un bon nombre de Gryffondor – mais d’un sortilège beaucoup plus puissant. Il vise à ce que les jeunes filles qui mettent les pieds dans ces librairies (ou tout autre personne, mais nous savons pertinemment que les garçons n’aiment pas lire et que les vieux ont honte de porter des lunettes et d’assumer leur cécité naissante) achètent toute un livre. Et un seul et unique livre.
Ce livre est par la suite transporté dans le monde magique. Lu ou non, là n’est pas la question. Une fois qu’il a quitté les murs de son local de vente, il va rester à de multiples endroits et être découvert (dans le sens comme Christophe Colomb découvre l’Amérique, pas dans le sens on lui vire sa couverture) par un grand nombre de personne, qui vont s’amuser, une à une, à le laisser à divers endroits. Bien entendu, cela n’est pas fait au hasard, et une liste est tenue chez les libraires, dès qu’un livre est déposé. Mais de fil en aiguille, un seul livre acheté passe de main en main et donne le droit à d’autres livres de passer dans de mêmes mains sans dépenser un gallion de plus.
Etrange, n’est-ce pas ? Pourtant, d’après notre correspondant moldu, il existerait un système similaire chez eux, avec des procédés bien moins pratique. Cependant, n’est-ce pas un réel plaisir d’aller chez un libraire, ou n’importe où, pour récupérer un livre abandonné par un autre féru de lecture ? Et par la même, de tisser le plus grand réseau de sorciers-lecteurs ? Pour cela, une seule entrée possible : passez réservez votre livre dans les rues sorcières de Londres. And book a book.*
*Réservez un livre.
Article écrit par Alexeievna et illustré par Chloé Yang
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