La disparition de Barnabus Blenkinsop
Par Wilde le 2 déc. 2012, - Edition n°86 - Lien permanent
Approchez, approchez ! Oui venez, installez-vous et prenez place dans le monde merveilleux de mes histoires fabuleuses. Aujourd'hui je vais vous conter l'histoire de la disparition d'un vieux monsieur. Barnabus Blenkinsop sorcier de son état.
Il était une fois il y a peu longtemps, dans un royaume fort, fort à côté vivait un sorcier répondant au nom de Barnabus Blenkinsop. Ce sorcier n'avait pas grand chose pour lui. Sa médiocrité intellectuelle n'avait d'égale que sa bêtise. Aujourd'hui encore nous ne savons pourquoi nous nous souvenons de lui tant il fut inutile au monde de la sorcellerie. Ce pauvre homme avait tout de même réussis à se trouver un métier. Il vendait des marrons chauds dans les rues de Pré-au-Lard pendant l'hiver et des marrons glacés dans les mêmes rues pendant l'été. Et, été comme hiver il était là, affublé d'une redingote élimée d'une sorte de vieille couleur rouge délavée. Malgré cela, il n'était pas malheureux et jamais personne ne l'a vu manquer à son poste. Un jour d'ailleurs, il rencontra une sorcière, infirmière à St-Mangouste avec qui il eut une passion tumultueuse. Mais la jeune femme, qui se rendit rapidement compte qu'elle n'avait rien à espérer de ce bon à rien, disparue une nuit. On retrouva rapidement sa trace dans un village d'Irlande où elle avait réussis à épouser le fils du maire. Et le pauvre Barnabus resta seul dans les rues de Pré-au-Lard à vendre des marrons chaque jours.
Les heures passaient, les jours passaient, les semaines et les mois aussi. Des années après le vieux monsieur était toujours là, fidèle à sa routine. Mais l'âge l'avais rattrapé et il ne pouvait plus marcher aussi bien qu'avant. Il restait donc assis sur un banc, ses marrons à ses côtés se désolant de n'avoir rien fait de sa vie. Il commença à s'absenter, d'abord une fois de temps en temps puis de plus en plus souvent et finalement on ne le vit qu’exceptionnellement. C'est que Blenkinsop s'était trouvé une activité intéressante. Il lisait la presse mais comme il y avait longtemps qu'il avait cessé de lire cela lui prenait beaucoup de temps. Il restait donc chez lui assis dans son fauteuil et lisait La Gazette du Sorcier de la première à la dernière lettre.
Dans le même temps, les sorciers avaient assisté au retour de Voldemort et la peur était présente partout. Le Ministère avait commencé sa campagne de prévention contre les Mangemorts. Harry Potter et ses amis ont arrêté leur études à Poudlard et sont partis à la recherche de Voldemort dans le but de le détruire une bonne fois pour tout. Nous sommes en 1997. Le Mage Noir disparaîtra définitivement en 1998 à la suite de son célèbre combat contre Harry.
Pendant tout ce temps notre bonhomme était resté chez lui, tranquillement. Il lisait du matin au soir puis allait dormir et recommençait le lendemain. Chez lui tous les jours se suivaient et se ressemblaient dans la plus grande monotonie mais il était content. Il savait tout ce qui se passait dans le monde sorcier mais ne s'inquiétait pas. C'est que Barnabus était un grand naïf qui pensait que le monde était rose était que tout le monde chantait des chansons en riant tout en préparant des tartes au pommes. Il se trouva donc fort dépourvu quand les Mangemorts furent venus. Ceux-ci le soupçonnaient de servir d'informateur aux Aurors et l'accusaient d'avoir contribué à l'arrestation de plusieurs de leur camarade. Le vieux monsieur ne se débattit même pas, persuadé que tout cela n'était qu'une vaste plaisanterie. Il ne comprit sa méprise que lorsqu'on l'emmena devant Voldemort en personne. Là il perdit tout ses moyens et commença à pleurer et paniquer en demandant ce qu'on lui reprochait à lui qui n'avait jamais rien fait d'autre que vendre des marrons dans la rue.
Le Seigneur des Ténèbres qui commençait à être fatigué de se voir emmener de pauvres loques incapables de faire autre chose que pleurer face à lui décida, plutôt que de le tuer, de s'amuser un peu pour une fois. C'est ainsi que Barnabus se retrouva cobaye des potions que Voldy essayait d'inventer. Il souhaiter réussir à faire disparaître les gens à l'aide d'une boisson mais tout ses essais de révélèrent infructueux. De guerre lasse il attrapa tout ce qu'il pouvait trouver et le jeta dans un chaudron, thermostat 9. Le pauvre Blenkinsop fût une nouvelle fois obligé d'ingérer un infâme liquide et une fois de plus, cela ne fit aucun effet.
C'est ainsi que passèrent plusieurs semaines. Un beau jour, le vieil homme s'éveilla mais personne ne vint le chercher et il resta seul dans le noir. C'est alors que la porte s'ouvrit en coup de vent et qu'un jeune homme entra dans la cellule sa baguette à la main. Il aida Barnabus à sortir ainsi que tous les autres prisonniers. Le vieillard apprit alors que son tortionnaire était mort et qu'il pouvait désormais rentrer chez lui, ce qu'il fit avec joie. On nota un changement notable dans sa manière de vivre. Au lieu de lire la Gazette dans son fauteuil, il resta dans son lit.
Un beau jour il reçu un paquet cadeau en même temps que son journal, c'était le 7 février 1999. Il l'ouvrit avec curiosité et en sorti une boîte de sardine. Il adorait ça mais n'avait pas eu l'occasion d'en manger depuis plusieurs années. Il ouvrit donc la conserve avec empressement et goûta avec délice au poisson tout en lisant son journal. C'est alors qu'il disparu. Purement et simplement. Avec son journal. Le lendemain, jour où il avait l'habitude de faire une petite promenade, les gens qui avaient l'habitude de le voir s'étonnèrent de son absence. Ils se rendirent à son domicile mais évidement il n'y avait personne. Le lendemain l'avis de décès paru dans La Gazette du Sorcier et une récompense fut offerte aux personnes qui auraient des informations concernant la disparition de Barnabus Blenkinsop mais personne n'en donna. Aujourd'hui vous savez que sa disparition est liée aux Potions que Voldemort lui a fait ingérer. L'une d'elle devait avoir comme effet de faire disparaître si la personne mangeait des sardines.
Voilà les loulous c'est tout pour aujourd'hui maintenant vous savez sur la faussement mystérieuse disparition de Barnabus Blenkinsop.
Il était une fois il y a peu longtemps, dans un royaume fort, fort à côté vivait un sorcier répondant au nom de Barnabus Blenkinsop. Ce sorcier n'avait pas grand chose pour lui. Sa médiocrité intellectuelle n'avait d'égale que sa bêtise. Aujourd'hui encore nous ne savons pourquoi nous nous souvenons de lui tant il fut inutile au monde de la sorcellerie. Ce pauvre homme avait tout de même réussis à se trouver un métier. Il vendait des marrons chauds dans les rues de Pré-au-Lard pendant l'hiver et des marrons glacés dans les mêmes rues pendant l'été. Et, été comme hiver il était là, affublé d'une redingote élimée d'une sorte de vieille couleur rouge délavée. Malgré cela, il n'était pas malheureux et jamais personne ne l'a vu manquer à son poste. Un jour d'ailleurs, il rencontra une sorcière, infirmière à St-Mangouste avec qui il eut une passion tumultueuse. Mais la jeune femme, qui se rendit rapidement compte qu'elle n'avait rien à espérer de ce bon à rien, disparue une nuit. On retrouva rapidement sa trace dans un village d'Irlande où elle avait réussis à épouser le fils du maire. Et le pauvre Barnabus resta seul dans les rues de Pré-au-Lard à vendre des marrons chaque jours.
Les heures passaient, les jours passaient, les semaines et les mois aussi. Des années après le vieux monsieur était toujours là, fidèle à sa routine. Mais l'âge l'avais rattrapé et il ne pouvait plus marcher aussi bien qu'avant. Il restait donc assis sur un banc, ses marrons à ses côtés se désolant de n'avoir rien fait de sa vie. Il commença à s'absenter, d'abord une fois de temps en temps puis de plus en plus souvent et finalement on ne le vit qu’exceptionnellement. C'est que Blenkinsop s'était trouvé une activité intéressante. Il lisait la presse mais comme il y avait longtemps qu'il avait cessé de lire cela lui prenait beaucoup de temps. Il restait donc chez lui assis dans son fauteuil et lisait La Gazette du Sorcier de la première à la dernière lettre.
Dans le même temps, les sorciers avaient assisté au retour de Voldemort et la peur était présente partout. Le Ministère avait commencé sa campagne de prévention contre les Mangemorts. Harry Potter et ses amis ont arrêté leur études à Poudlard et sont partis à la recherche de Voldemort dans le but de le détruire une bonne fois pour tout. Nous sommes en 1997. Le Mage Noir disparaîtra définitivement en 1998 à la suite de son célèbre combat contre Harry.
Pendant tout ce temps notre bonhomme était resté chez lui, tranquillement. Il lisait du matin au soir puis allait dormir et recommençait le lendemain. Chez lui tous les jours se suivaient et se ressemblaient dans la plus grande monotonie mais il était content. Il savait tout ce qui se passait dans le monde sorcier mais ne s'inquiétait pas. C'est que Barnabus était un grand naïf qui pensait que le monde était rose était que tout le monde chantait des chansons en riant tout en préparant des tartes au pommes. Il se trouva donc fort dépourvu quand les Mangemorts furent venus. Ceux-ci le soupçonnaient de servir d'informateur aux Aurors et l'accusaient d'avoir contribué à l'arrestation de plusieurs de leur camarade. Le vieux monsieur ne se débattit même pas, persuadé que tout cela n'était qu'une vaste plaisanterie. Il ne comprit sa méprise que lorsqu'on l'emmena devant Voldemort en personne. Là il perdit tout ses moyens et commença à pleurer et paniquer en demandant ce qu'on lui reprochait à lui qui n'avait jamais rien fait d'autre que vendre des marrons dans la rue.
Le Seigneur des Ténèbres qui commençait à être fatigué de se voir emmener de pauvres loques incapables de faire autre chose que pleurer face à lui décida, plutôt que de le tuer, de s'amuser un peu pour une fois. C'est ainsi que Barnabus se retrouva cobaye des potions que Voldy essayait d'inventer. Il souhaiter réussir à faire disparaître les gens à l'aide d'une boisson mais tout ses essais de révélèrent infructueux. De guerre lasse il attrapa tout ce qu'il pouvait trouver et le jeta dans un chaudron, thermostat 9. Le pauvre Blenkinsop fût une nouvelle fois obligé d'ingérer un infâme liquide et une fois de plus, cela ne fit aucun effet.
C'est ainsi que passèrent plusieurs semaines. Un beau jour, le vieil homme s'éveilla mais personne ne vint le chercher et il resta seul dans le noir. C'est alors que la porte s'ouvrit en coup de vent et qu'un jeune homme entra dans la cellule sa baguette à la main. Il aida Barnabus à sortir ainsi que tous les autres prisonniers. Le vieillard apprit alors que son tortionnaire était mort et qu'il pouvait désormais rentrer chez lui, ce qu'il fit avec joie. On nota un changement notable dans sa manière de vivre. Au lieu de lire la Gazette dans son fauteuil, il resta dans son lit.
Un beau jour il reçu un paquet cadeau en même temps que son journal, c'était le 7 février 1999. Il l'ouvrit avec curiosité et en sorti une boîte de sardine. Il adorait ça mais n'avait pas eu l'occasion d'en manger depuis plusieurs années. Il ouvrit donc la conserve avec empressement et goûta avec délice au poisson tout en lisant son journal. C'est alors qu'il disparu. Purement et simplement. Avec son journal. Le lendemain, jour où il avait l'habitude de faire une petite promenade, les gens qui avaient l'habitude de le voir s'étonnèrent de son absence. Ils se rendirent à son domicile mais évidement il n'y avait personne. Le lendemain l'avis de décès paru dans La Gazette du Sorcier et une récompense fut offerte aux personnes qui auraient des informations concernant la disparition de Barnabus Blenkinsop mais personne n'en donna. Aujourd'hui vous savez que sa disparition est liée aux Potions que Voldemort lui a fait ingérer. L'une d'elle devait avoir comme effet de faire disparaître si la personne mangeait des sardines.
Voilà les loulous c'est tout pour aujourd'hui maintenant vous savez sur la faussement mystérieuse disparition de Barnabus Blenkinsop.
Article écrit et illustré par Léina Alazerda
Commentaires
Je passe juste préciser que, même si j'ai oubliée de la citer et j'en suis désolée, la bannière n'est pas de moi mais d'Alexeievna de Serdaigle.