La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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Etre un sorcier, c'est démodé...


Être un sorcier c'est démodé

Le mois dernier vous aviez découvert le début du du texte gagnant de "Parce qu'on fuck les sorciers !" écrit par Coconut Dynamite, lisez maintenant la suite...

L'épisode précédent.

Là-bas, ils durent s'y reprendre à plusieurs fois pour passer le fameux mur du quai sans faire souffrir davatange leurs pauvres nez. Chez les Moldus, personne n'aurait eu telle idée pour rejoindre un quai, et pourtant, les cachettes ne manquaient pas. Une fois la bise faîte et les adieux prononcés avec des airs dignes d'un film mélodramatique, la jeune fille monta dans le train et s'installa dans une cabine vide. Très vite, une grosse dame frappa à la porte pour lui demander si elle souhaitait prendre des friandises. Comme ces dernières avaient un air plus que bizarre (périmées, sans doute), Ambrine préféra refuser, mais tenta tout de même une question ;

"Vous n'auriez pas plutôt du pain demi ?"

Vu la tête que la grosse dame tira, cela signifiait sans doute que non. Ainsi, le pain demi était inconnu dans cet autre monde ? Dur. L'année s'annonçait difficile ! Et pourtant, Ambrine n'était pas au bout de ses surprises. 

Quand elle arriva au château, le premier événement qui l'étonna fut la répartition : pourquoi donc séparer les gens ainsi ? Les directeurs souhaitaient-ils déclencher des guerres d'emblée ? En plus, le Choixpeau shlinguait salement. Mais elle n'eut pas le choix et le garda sur la tête le temps qu'il se décide. Aussitôt après qu'il eut crié "Serdaigle !", Ambrine se dépêcha de l'ôter et se dirigea vers la table qui criait joyeusement en tentant d'enlever les résidus que le vieux fripé avait laissé dans sa chevelure dorée. Le repas commença et le système étonna encore la jeune fille : les plats se remplissaient tous seuls... Les sorciers se fichaient donc du gaspillage ? Quels ignobles gens ! Plus le temps passait et plus Ambrine sentait qu'elle n'était pas dans le bon monde. Et les jours suivants furent de pires en pires : elle n'apprenait quasiment que des choses qui lui seraient inutiles ! En plus, le choix des métiers dans le monde magique était sacrément réduit, contrairement à celui dans le monde moldu, où on pouvait rêver de devenir princesse, cosmonaute ou vétérinaire. Non décidément, ce monde était plus que décevant et cette école, ennuyeuse. Et si les sorciers se vantaient d'avoir des objets plus qu'utiles, Ambrine conservait le doute. Le rapeltout par exemple, indiquait seulement qu'on avait oublié quelque chose, mais n'aidait pas à savoir quoi. Et les balais... N'en parlons même pas, ils étaient si inconfortables qu'Ambrine trouvait toujours un prétexte pour sécher les cours. Même la pierre philosophale était d'un ridicule... ! Les Moldus, eux, avaient de redoutables médicaments, un système quasiment efficace de clonage... Tant de choses plus pratiques ! Et puis, ils étaient restés au siècle dernier : pourquoi utiliser encore des plumes qu'il faut tremper sans cesse dans de l'encre quand les stylos existent ? 
C'était trop. Deux jours plus tard, Ambrine était devant "Les douze coups de midi", un ramequin de pop-corns à la main, et un large sourire sur le visage. Rentrée chez elle, dans le meilleur des mondes.

Texte de Coconut Dynamite, illustré par Wilde.

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