Les couloirs de l’école se vident peu à peu. Les élèves rentrent chez eux fêter les réjouissances de fin d'année en famille, mais quelques groupes d’amis hantent encore le château.
Et pourtant… Dans l’ombre s’activent des personnes qui travaillent quotidiennement au sein de l’école.
Alors que certaines d’entre elles prennent un congé bien mérité, le nombre de postes libres et de recrutements augmente.

Allons d’ailleurs à cette occasion faire un tour du côté des panneaux d’affichage.
Plusieurs adjoints ont récemment été engagés, de nouveaux Agents Inquisitoriaux, un nouvel arbitre, de nouveaux préfets. Certains professeurs recrutent des assistants pour les épauler dans leurs tâches en cette fin d’année. Oui, mais un problème se pose, de plus en plus important : même si le nombre de postes libres, de membres du personnel à recruter augmente, le nombre de candidats diminue !

Il suffit de regarder; peu de candidatures sont reçues, et visiblement bien peu satisfont réellement les exigences des recruteurs.
Une question s’impose : pourquoi ?

Pourtant le personnel n’a rien d’effrayant, hormis peut-être la vision de Milk en pyjama rose molletonné dans le couloir menant à la salle des profs.
Peut-être est-ce l’effort et le travail que cela demande qui effraye tant ?
Peut-être la perspective d’être charrié par les élèves à son tour (il faut avouer que tout le monde à au moins un jour dans sa vie adoré tourner un prof en bourrique).
Et pourtant… Quand on entre dans le personnel, c’est un peu comme si une boîte à secret s’ouvrait. On découvre ENFIN ce qu’il y a de « l’autre côté ». Tous les petits secrets, les ragots n’ont plus aucun secret pour vous !
Il faut aussi avouer que c’est la porte ouverte vers le Phénix !

Cependant, les recrutements deviennent de plus en plus discutés. Certains se plaignent de leur longueur, d’autres sont impatients d’obtenir les résultats et n’hésitent pas à envoyer des hiboux en masse !

Vous qui êtes motivés et créatifs, oui, vous ! Postulez ! Épatez le personnel par votre esprit, et devenez le maître de P12 !
Pour terminer, il me semble judicieux d’ajouter une dernière réflexion qui semble inspire certains moldus plus ou moins importants…
Yes, we can !

Rédigé par Ellana Denver, illustré par Kate Laflamme.