Presley, Elvis Presley. Chanteur, musicien, acteur connu et reconnu mondialement. Vous ne voyez pas ? C'est l'américain qui a rendu les cheveux gras à la mode (et oui, Severus Rogue n'est qu'un copieur sans scrupules), celui qui mérite l'Ordre de Merlin de tous les Merlin pour avoir tenu les trois quarts de sa vie dans un jeans taille 34 (c'est pas de la magie, ça ?), celui qui, celui qui... le King. Pourtant et regrettablement, le 17 Août 1977, le prodige décède, entraînant avec lui des années aussi tristes que... mystérieuses, me menant alors à la révolte.
Non, Elvis ne se retourne pas dans sa tombe... il en sort. Après de nombreux buzz autour de son potentiel fantôme errant, le monde semble avoir aujourd'hui oublié ces ragots de bonnes femmes sur la probable présence d'Elvis parmi nous. Pourtant et après des mois d'isolement, de recherches et d'incertitudes -je le reconnais- les preuves vinrent à moi, et l'heure des révélations a aujourd'hui sonnée.
J'accuse le Ministère de la Magie Américain, Britannique et Belge (ce dernier juste pour embêter, il n'a même pas de gouvernement) d'avoir dissimulé l'identité magique du King, d'avoir bafoué sa mémoire et d'avoir camouflé à leurs concitoyens son fantôme, aujourd'hui occupé pour l'éternité à maintenir celui de Bob Marley loin de certaines plantes vertes. J'accuse également Lisa-Marie Presley, la fille d'Elvis, d'avoir non seulement rendu Michaël Jackson gris durant leur mariage mais aussi d'avoir nié la résurrection de son père en temps que spectre. J'accuse également la respectée directrice de Poudlard12 Lust Caféine pour n'avoir jamais avoué sa parenté avec le défunt chanteur (on sait d'où lui viennent ses problèmes capillaires à présent). Et enfin, je vous accuse VOUS lecteur, pour avoir osé lire acheté (volé ou emprunté) cette Gazette du Sorcier hors de prix bourrée de Pub pour le nouveau shampooing à base de Mandragore ou sur le dernier balais Turbo3004 qui réduit de 50% les problèmes de mycoses annales. Honte à vous tous, vivant dans ces mensonges et ce monde de consommation où les rédacteurs de journaux sont tellement sans talent qu'ils en viennent à publier des articles où le sujet perd de son sens et de son intérêt au fil des lignes. Paix à vos âmes accusées, la course à celui qui retrouva Elvis le premier est lancée.

Par Esther Greyback, Illustré par Wilde.