La Gazette du Sorcier - Edition Poudlard12

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Feuilleton - Le vent a commencé à souffler ...

Le nouveau feuilleton ... Je pense qu'il fera 3 numéros ou 4 peut-être =°

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Il faudrait une énergie négative pour remonter le temps …

La nuit était claire, et une brise fraîche parcourait le parc de Poudlard. Lenhart regardait les étoiles par la fenêtre du dortoir des Poufsouffles, elles brillaient de mille feux et il ne peut s'empêcher de vouloir aller se balader. Il sortit de la salle commune sans un bruit et, une fois passé la grande porte du Hall, marcha en direction d'un petit bosquet d'arbres échoués au milieu du Parc. Dès qu'il fut à quelques pas du plus grand des arbres, il remarqua une liasse de parchemins perdus. Encore une fois, sa curiosité l'emporta, il se saisit de ces feuilles et en lut le début. Il s'agissait de vielles lettres datant de 1569, il feuilleta les pages rapidement, elles étaient toute destinées à la même personne, une certaine Hanna, élève de Beauxbâtons et venaient d'une jeune Serdaigloise du nom de Katharina, qui venait, à cette époque, d'entrer à Poudlard. Ces récits étaient dénués d'intérêt, si ce n'est qu'elle écrivait assez régulièrement, et hors du contexte, « Vent ». Le jaune et noir commença à lire avec plus de passion à partir du 1 mai.

1er Mai 1569, Poudlard.

Ma chère Hanna,

Aujourd'hui j'ai entendu dire qu'une Serpentarde de 3ème année avait disparue, on n'a retrouvé que son collier près d'un grand arbre, au milieu du parc.. Elle avait, d'après ses amies, un rendez-vous avec un élève d'une autre maison. Les rumeurs parlent d'un étranger, qui ne serait pas un élève en vérité. Pour ma part, je pense que cette personne n'existe même pas, je ne sais pas ce que cette fille faisait dans ce bosquet, tout ce que je sais, c'est qu'elle n'avait pas rendez-vous. Mais je ne vais pas t'embêter avec toutes ses histoires.


Lenhart lut le reste en diagonal, et vit une fois de plus le mot vent se répéter. Pour la première fois, la lettre se terminait différemment. La bleue et bronze, avait écrit d'une main tremblante, et peu assurée.

Le vent s'est mis à souffler.

Il relut cette phrase à voix haute, comme pour réfléchir. Pendant un instant il crut que le vent s'était réellement fait plus fort. Mais il se rassura, en se disant qu'il devait être fatigué. Il reprit sa lecture, il arriva à avoir des brides d'informations concernant la fille disparue, mais rien d'important. Le 1er Juillet se révéla pertinent.

1er Juillet 1569, Poudlard.

Ma très chère Hanna,

Tu te rappelles la fille disparue ? Et bien, son corps vient d'être retrouvé dans le bosquet, elle était habillée à la mode du siècle dernier. Les professeurs ne comprennent pas. Des agents du ministère sont venus aujourd'hui et nous allons tous être interrogés. J'ai toujours cette impression bizarre de savoir quelque chose. Je suis pressée de te voir pour en parler plus amplement, mais pour l'instant il faut que je te dise une chose importante ...


La lettre continuait sur une amourette adolescente, qui n'intéressait en aucun cas le jaune et noir. Mais, encore une fois la dernière phrase avait changée.

Le vent commence à se déchaîner.

Lenhart lut les lettres suivantes avec plus d'entrain que jamais. La jeune serdaigloise racontait ses expériences, ses hypothèses, et elle parlait toujours du vent, en l'écrivant de plus en plus fréquemment avec un majuscule, comme s'il s'agissait d'un nom. Selon elle, un phénomène étrange se produisait dans des circonstances qu'elle n'avait pas encore déterminé, et une chose, forcément négative, nous emmenait dans un autre temps, ou dans une époque parallèle. Le poufsouffle avait l'impression de devenir de plus en plus fou au fur et à mesure qu'il avançait dans sa lecture, il était entraîné par le flot de lettres, et les conclusions incroyables de Katharina. Sa tête tournait, mais il se sentait étrangement bien et il voulait en savoir de plus en plus. Il arriva enfin à la dernière lettre. Celle de 6 juillet.

6 Juillet 1569, Poudlard.

Ma bien-aimée Hanna,

Je n'arrive pas à comprendre. Mes raisonnements sont justes et ils aboutissent tous à des résultats plausibles, bien que complètement incroyables. Mais j'ai l'impression que quelque chose m'échappe. Il me manque un petit détail, rien qu'un tout petit truc, qui doit être la pièce motrice de tout ce système compliqué. Tu m'as écrit que je devais arrêter de penser à ça, que ça me causerait des ennuis, mais je ne peux pas. C'est tellement passionnant et s'il y a une grande découverte à la clef, je ne la partageai avec personne.


Elle expliquait ensuite ses derniers résultats et toutes les solutions qu'elle avait envisagé. Lenhart trouvait tout ce qu'elle écrivait démentiel, mais en même temps, il voulait savoir la fin, il voulait connaître ce qui s'était passé. Il se sentait bercé par les écrits de la jeune fille, quand la lettre prit une tournure différente. D'après Katharina, le vent tournait autour du bosquet, et formait une sorte de tornade. Elle eut le temps d'écrire qu'elle préférait fermer les yeux. Les dernier mots qu'elle écrivit, sans doute juste après avoir réouvert ses yeux, laissèrent le jaune et noir perplexe.

Il faudrait une énergie négative pour remonter le temps …

Sans comprendre pourquoi, Lenhart lut, d'une voix forte et intelligible, cette ultime phrase. Et lorsque le son de sa voix s'éteignit, la tempête commença.

**

Le lendemain, les élèves de Poufsouffle remarquèrent qu'un élève de leur maison manquait à l'appel.

Article écrit par Nienna-Lunnen Van Dark, illustré par Selena Seviev.

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