Voilà plus de cinq siècles déjà que la gazette existe. Malgré un début bien difficile – des critiques qui fusent, des journalistes tués ou contaminés par une quelquonc peste et des dessinateurs, et oui la photographie n'existait pas encore, souvent mauvais voire absolument incompétents (!) - la gazette a su prendre sa place au sein de la société sorcière du Royaume-Uni. Il y a bien eu plusieurs passages à vide. En 1876, le rédacteur en chef – qui ne l'était que grâce à sa fortune – a été à l'origine d'une révolte de lecteurs, il avait en effet augmenté le prix de la gazette et de ses dérivés, jamais la gazette n'avait été aussi cher. Après cette baisse de popularité, le journal se devait de faire attention et repris sa place bien confortable du journal le plus vendu dans le Royaume-Uni puis dans tout les pays anglo-saxons. Il y a eu aussi l'époque de Rita Sketers, cafard et journaliste de pacotille qui vit maintenant recluse au fin fond de la France, en Creuse – 12 Rue du Puit, Franchoville, si l'envie de la harceler pour ce qu'elle a fait au sauveur de notre monde vous venez à l'esprit. Madame Stekers mentait sur tout, cherchant à tout prix le scoop et le scandale, au début tout le monde la croyait. C'est ainsi qu'Albus Dumbledore, ancien Directeur de Poudlard qui a défendu corps et âme des causes justes malgré son passé peu glorieux, et Harry Potter, jeune héros de notre temps, encore vivant et bien heureusement, qui est passé par le titre de survivant, d'élu et finalement de sauveur du monde, sont devenus fous et manipulateurs aux yeux du reste du monde magique lorsqu'ils ont crus bon d'avertir les sorciers du retour de Lord Voldemort. Mais notre chère et bien aimée stupide Rita n'a pas gardé longtemps sa crédibilité face aux attaques insécantes des mangemorts et la côte de vente de la Gazette a vite dégringolée au profit du Chicaneur – journal aujourd'hui racheté par la Maison de Serdaigle à Poudlard12. Notre grand rédacteur en chef – le patron de la patronne, Rawen chérie – a réussit à force de travail, de persévérence et de courage, à remettre la Gazette à niveau et à effacer les erreurs de Rita. Mais voilà qu'il disparait, dans d'étranges circonstances, avec plusieurs rédacteurs et rédactrices en chef de différentes éditions, laissant les bureaux à l'abandon.

En ce qui nous concerne, nous faisons notre maximum pour protéger Rawen et nous tenterons tant bien que mal de continuer la publication de notre édition … Au prochain numéro, je l'espère ...